PARIS (AP) Apparues durant l'été 2009 dans la capitale, les bandes de filles sont de plus en plus nombreuses et violentes, selon une nouvelle étude du service d'investigation transversale (SIT) de la police parisienne.
Le SIT recense aujourd'hui huit bandes de filles, de tailles variables, comptant de 10 à 70 membres âgés de 13 à 20 ans vivant à Paris et en Ile-de-France.
"Des dérives ont été constatées depuis fin 2010, elles sont désormais impliquées dans des agressions sexuelles et des viols", précise mercredi PPrama, la lettre d'information de la préfecture de police de Paris.
En 2010, 24 affaires de phénomènes de bandes impliquant des groupes de filles ont été comptabilisées, conduisant à 149 interpellations dont 123 mineurs, 108 gardes à vue et 42 déferrements devant la justice.
Depuis le début de l'année 2011, six affaires ont pu leur être imputées, 37 interpellations ont été réalisées, dont 24 gardes à vue et 16 déferrements.
Ainsi le 23 janvier, au forum des Halles (Ier arrondissement), une jeune femme se fait voler son téléphone portable avec violences par un groupe de jeunes filles dont deux sont en possession de béquilles. Cinq sont interpellées. Certaines appartiennent aux bandes des Candy-Shop.
Le 10 février, quatre jeunes majeures des Tokyo Girls sont interpellées pour des faits de violences réciproques avec usage de gaz lacrymogène en gare du Nord (Xème arrondissement).
Le 28 mars, à la gare de Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne), une mineure de 17 ans est agressée par une quinzaine de filles des Tokyo Girls: contusions au visage, cheveux arrachés, elle tombe dans le coma.
L'enquête menée par les gendarmes de la brigade de recherche de Melun (Seine-et-Marne), assistés du SIT, conduit le 30 mars à l'interpellations de deux des auteurs présumés, des jeunes filles âgées de 14 et 21 ans.
"La délinquance n'est pas la motivation première des rassemblements mais elle fait partie intégrante de leur mode de fonctionnement: violences volontaires, racket, brimades, harcèlement, vols à l'étalage en sont les manifestations", note l'étude du SIT. "En outre, des groupes de petites tailles tendent à se marginaliser par la commission de vols avec violences ou des violences avec armes".
Selon la police, les membres de ces bandes sont "majoritairement originaires d'Afrique sub-saharienne, ce qu'elles revendiquent particulièrement à travers des emprunts linguistiques à des langues locales". "Si l'extravagance caractérisait leurs tenues à l'origine, et l'influence de la culture hip-hop afro-américaine incontestable, elles optent désormais pour plus de sobriété afin de se fondre plus facilement dans la foule", détaille l'étude du SIT.
Les jeunes filles utilisent des pseudonymes qui répondent à des critères allant des marques de luxe (BB Dior, Bbei Prada), aux bonbons et sucreries (Tictak Walen; Caramel), en passant par des comportements sociaux (l'Insolente, Kpriss, l'Explosive..), des attitudes érotiques ou comportements sexuels (Tigresse, Cochonne) et une appartenance ethnique (Blakisha, Tissmé, Misafrow), énumère l'étude.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...lus-nombreuses-et-plus-violentes-a-paris.html
Le SIT recense aujourd'hui huit bandes de filles, de tailles variables, comptant de 10 à 70 membres âgés de 13 à 20 ans vivant à Paris et en Ile-de-France.
"Des dérives ont été constatées depuis fin 2010, elles sont désormais impliquées dans des agressions sexuelles et des viols", précise mercredi PPrama, la lettre d'information de la préfecture de police de Paris.
En 2010, 24 affaires de phénomènes de bandes impliquant des groupes de filles ont été comptabilisées, conduisant à 149 interpellations dont 123 mineurs, 108 gardes à vue et 42 déferrements devant la justice.
Depuis le début de l'année 2011, six affaires ont pu leur être imputées, 37 interpellations ont été réalisées, dont 24 gardes à vue et 16 déferrements.
Ainsi le 23 janvier, au forum des Halles (Ier arrondissement), une jeune femme se fait voler son téléphone portable avec violences par un groupe de jeunes filles dont deux sont en possession de béquilles. Cinq sont interpellées. Certaines appartiennent aux bandes des Candy-Shop.
Le 10 février, quatre jeunes majeures des Tokyo Girls sont interpellées pour des faits de violences réciproques avec usage de gaz lacrymogène en gare du Nord (Xème arrondissement).
Le 28 mars, à la gare de Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne), une mineure de 17 ans est agressée par une quinzaine de filles des Tokyo Girls: contusions au visage, cheveux arrachés, elle tombe dans le coma.
L'enquête menée par les gendarmes de la brigade de recherche de Melun (Seine-et-Marne), assistés du SIT, conduit le 30 mars à l'interpellations de deux des auteurs présumés, des jeunes filles âgées de 14 et 21 ans.
"La délinquance n'est pas la motivation première des rassemblements mais elle fait partie intégrante de leur mode de fonctionnement: violences volontaires, racket, brimades, harcèlement, vols à l'étalage en sont les manifestations", note l'étude du SIT. "En outre, des groupes de petites tailles tendent à se marginaliser par la commission de vols avec violences ou des violences avec armes".
Selon la police, les membres de ces bandes sont "majoritairement originaires d'Afrique sub-saharienne, ce qu'elles revendiquent particulièrement à travers des emprunts linguistiques à des langues locales". "Si l'extravagance caractérisait leurs tenues à l'origine, et l'influence de la culture hip-hop afro-américaine incontestable, elles optent désormais pour plus de sobriété afin de se fondre plus facilement dans la foule", détaille l'étude du SIT.
Les jeunes filles utilisent des pseudonymes qui répondent à des critères allant des marques de luxe (BB Dior, Bbei Prada), aux bonbons et sucreries (Tictak Walen; Caramel), en passant par des comportements sociaux (l'Insolente, Kpriss, l'Explosive..), des attitudes érotiques ou comportements sexuels (Tigresse, Cochonne) et une appartenance ethnique (Blakisha, Tissmé, Misafrow), énumère l'étude.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...lus-nombreuses-et-plus-violentes-a-paris.html