Des caïds au féminin
Des adolescentes déambulent dans le métro à l'affût de victimes...
BRUXELLES On connaissait les bandes urbaines composées de caïds qui errent dans les rues et qui s'affrontent pour un oui ou pour un non.
Ces jeunes n'hésitent d'ailleurs pas à employer la force, y compris des armes, pour être les vainqueurs d'un territoire.
On pensait que ce phénomène était exclusivement réservé aux hommes... Eh bien, pas du tout. Les femmes caïds, ça existe aussi, comme nous le confirme un magistrat jeunesse spécialisé en la matière.
"C'est un phénomène qui existe effectivement. En termes de quantité, ces bandes sont moins nombreuses que celles comprenant des garçons, mais elles existent bel et bien", explique-t-elle.
"C'est un phénomène ponctuel qui disparaît et réapparaît."
Et pour l'instant, il y a bien des bandes féminines actives dans Bruxelles.
Qui sont ces terreurs ? " Ces bandes sont composées de jeunes femmes âgées d'environ 16 ans ." Elles ont quelque part un lien avec les bandes urbaines classiques, celles des hommes. "Elles connaissent un membre de ces bandes. Un frère, un cousin ou même un petit ami. Ce qui explique que le nombre varie sans cesse."
La jeune femme larguée quittera la bande. Et une autre prendra sa place.
Qui agressent-elles ? "Ces adolescentes s'attaquent toujours à des victimes féminines comme elles." Des proies plus jeunes et plus fluettes. " Elles ne vont jamais s'attaquer à un garçon, ni même à des femmes plus âgées."
Où agissent-elles ? " Elles déambulent dans les métros. Ce qui est logique puisque, vu leur jeune âge, c'est leur moyen de locomotion de prédilection." Et là, au hasard, elles attaquent la proie idéale...
Comment agissent-elles ? " Elles agissent toujours en groupe. Le nombre les rend plus fortes." Elles encerclent les victimes et exigent de l'argent ou un GSM.
Sont-elles dangereuses ? "Elles sont ultraviolentes, même si elles ne sont pas armées."
Des Africaines et Nord-Africaines
Ces adolescentes qui se déplacent exclusivement en nombre afin de se prouver qu'elles sont fortes... ne le sont en réalité pas. "Elles sont parfois elles-mêmes victimes", explique la magistrate. "Les bandes composées d'hommes peuvent s'en prendre à elles." En les abusant sexuellement.
"Ces jeunes filles sont indisciplinées et refusent l'autorité parentale, elles sont souvent en décrochage scolaire." Mais contrairement aux garçons, les parents s'inquiètent davantage de leur absence. "La police est plus vite avisée, le parquet aussi."
Mais, filles ou garçons, il n'y a pas de différence du point de vue de la sanction. "Un vol avec violence reste un vol avec violence, même commis par une jeune femme." En cas d'arrestation, il y a aura donc une sanction. "Et il y a davantage de place dans les IPPJ pour femmes donc..."
Actuellement, deux bandes réellement constituées sont connues à Bruxelles. Les Black Pit hot girls qui est le pendant féminin des Black Pit masculins. "Il s'agit de jeunes Africaines." Il y a une autre bande composée de Nord-Africaines. Elles ont commis des agressions essentiellement dans la station Montgomery, à Etterbeek. La police fédérale et la police locale les traquent.
© La Dernière Heure 2009
Des adolescentes déambulent dans le métro à l'affût de victimes...
BRUXELLES On connaissait les bandes urbaines composées de caïds qui errent dans les rues et qui s'affrontent pour un oui ou pour un non.
Ces jeunes n'hésitent d'ailleurs pas à employer la force, y compris des armes, pour être les vainqueurs d'un territoire.
On pensait que ce phénomène était exclusivement réservé aux hommes... Eh bien, pas du tout. Les femmes caïds, ça existe aussi, comme nous le confirme un magistrat jeunesse spécialisé en la matière.
"C'est un phénomène qui existe effectivement. En termes de quantité, ces bandes sont moins nombreuses que celles comprenant des garçons, mais elles existent bel et bien", explique-t-elle.
"C'est un phénomène ponctuel qui disparaît et réapparaît."
Et pour l'instant, il y a bien des bandes féminines actives dans Bruxelles.
Qui sont ces terreurs ? " Ces bandes sont composées de jeunes femmes âgées d'environ 16 ans ." Elles ont quelque part un lien avec les bandes urbaines classiques, celles des hommes. "Elles connaissent un membre de ces bandes. Un frère, un cousin ou même un petit ami. Ce qui explique que le nombre varie sans cesse."
La jeune femme larguée quittera la bande. Et une autre prendra sa place.
Qui agressent-elles ? "Ces adolescentes s'attaquent toujours à des victimes féminines comme elles." Des proies plus jeunes et plus fluettes. " Elles ne vont jamais s'attaquer à un garçon, ni même à des femmes plus âgées."
Où agissent-elles ? " Elles déambulent dans les métros. Ce qui est logique puisque, vu leur jeune âge, c'est leur moyen de locomotion de prédilection." Et là, au hasard, elles attaquent la proie idéale...
Comment agissent-elles ? " Elles agissent toujours en groupe. Le nombre les rend plus fortes." Elles encerclent les victimes et exigent de l'argent ou un GSM.
Sont-elles dangereuses ? "Elles sont ultraviolentes, même si elles ne sont pas armées."
Des Africaines et Nord-Africaines
Ces adolescentes qui se déplacent exclusivement en nombre afin de se prouver qu'elles sont fortes... ne le sont en réalité pas. "Elles sont parfois elles-mêmes victimes", explique la magistrate. "Les bandes composées d'hommes peuvent s'en prendre à elles." En les abusant sexuellement.
"Ces jeunes filles sont indisciplinées et refusent l'autorité parentale, elles sont souvent en décrochage scolaire." Mais contrairement aux garçons, les parents s'inquiètent davantage de leur absence. "La police est plus vite avisée, le parquet aussi."
Mais, filles ou garçons, il n'y a pas de différence du point de vue de la sanction. "Un vol avec violence reste un vol avec violence, même commis par une jeune femme." En cas d'arrestation, il y a aura donc une sanction. "Et il y a davantage de place dans les IPPJ pour femmes donc..."
Actuellement, deux bandes réellement constituées sont connues à Bruxelles. Les Black Pit hot girls qui est le pendant féminin des Black Pit masculins. "Il s'agit de jeunes Africaines." Il y a une autre bande composée de Nord-Africaines. Elles ont commis des agressions essentiellement dans la station Montgomery, à Etterbeek. La police fédérale et la police locale les traquent.
© La Dernière Heure 2009