Des Carolos vivent dans des garages

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Logement.


Le Relais social de Charleroi interpelle les politiques. Les associations qui viennent en aide aux plus démunis réclament davantage de logements bon marché à Charleroi.


Pour les Carolos disposant des revenus les plus faibles, trouver un logement sur le marché locatif est devenu très compliqué. Vu les prix pratiqués, certains quartiers leur sont quasiment barrés. » Suzanne Huygens coordonne depuis plusieurs années le Relais social du Pays de Charleroi, une mosaïque d'acteurs publics et privés tournés vers l'aide aux plus démunis.

À quelques semaines des élections communales l'organisme, en collaboration avec le Groupe Partenariat Logement (GPL), a tenu à faire entendre la voix du terrain dans le brouhaha de la campagne. Il vient ainsi d'éditer un cahier de suggestions dont l'objectif est de favoriser le logement dans la métropole.

« Notre souci premier est de voir le nombre de logements bon marché augmenter sur le marché locatif carolo, affirme Suzanne Huygens. Il en manque aujourd'hui. Tout le monde s'accorde pour le dire. Que ce soient des habitations publiques ou d'autres privées, c'est-à-dire dont la gestion est confiée à une agence immobilière sociale (AIS). »

Les responsables du Relais social espèrent ainsi notamment que La Sambrienne, la société de logements sociaux qui naîtra prochainement de la fusion des cinq entités actuelles, parviendra à accroître son parc locatif grâce à un soutien régional. Ils invitent également les mandataires à faire davantage la promotion des AIS.

« Nous voudrions aussi que la future majorité puisse réfléchir à ce que l'on appelle les logements alternatifs, affirme Suzanne Huygens. Il peut par exemple s'agir de containers entièrement aménagés.

Le Code wallon du logement ne s'y oppose pas. Il faut pouvoir, au niveau communal, travailler sur la question et voir ce qu'il est possible de faire.

Cela peut surprendre mais à l'heure actuelle, une partie des gens avec qui nous travaillons loue déjà des garages. C'est nettement moins cher et ils disposent sur place d'eau et d'électricité. »

Depuis quelques mois, la Ville applique également une taxe sur les immeubles inoccupés. Les responsables du Relais social saluent cette forme de pression mise sur les propriétaires. Elle a d'ailleurs déjà porté ses fruits en incitant des particuliers à louer leurs biens.

« Au futur bourgmestre, nous voudrions aussi demander d'appliquer moins strictement les règles concernant le surpeuplement, affirme Suzanne Huygens. Des familles entières se retrouvent parfois à la rue simplement parce que leurs habitations ne comptent pas suffisamment de chambres. Il faut envisager les choses de façon plus humaine. »


http://www.lesoir.be/regions/hainaut/2012-09-05/des-carolos-vivent-dans-des-garages-935994.php
 
Toujours les même problème:

- des villes pas riches ne possèdent pas assez de logements sociaux et des villes riches n'en construisent pratiquement pas.

- des familles occupent encore des logements, auxquels elles avaient droit lors de l'attribution, alors que leurs moyens financiers actuels, et le départ des enfants, font qu'elles n'y auraient plus droit.

C'est la vie! ;)
 
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