Des champignons hallucinogènes pour redémarrer le cerveau dépressif

madalena

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salam

La psilocybine qui confère aux champignons hallucinogènes leur propriétés psychédéliques a eu un effet bénéfique chez des personnes souffrant de dépression chronique. Cette molécule psychoactive permettrait de "rebooter" le cerveau.

Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle comparant les cerveaux de personnes souffrant de dépression avant et après le traitement par psilocybine.

Tel un ordinateur bloqué, le cerveau des personnes souffrant de dépression chronique irait-il mieux après un redémarrage ? C'est ce que suggère le Dr Robin Carhart-Harris dans des travaux explorant les effets bénéfiques de la psilocybine, la molécule psychoactive qui confère aux champignons hallucinogènes leurs propriétés psychédéliques.

Dans une étude publiée par Scientific Report (groupe Nature) l'équipe du neuropsychologue de l'Imperial College of London décrit d'abord une amélioration significative des symptômes des 19 patients inclus dans cet essai clinique, tous atteints de dépression résistante aux traitements. Un bénéfice qui s'est poursuivi jusqu'à cinq semaines après l'administration de deux doses de psilocybine à une semaine d'écart (10 mg et 25 mg).

Un résultat en lui-même peu surprenant puisque le Dr Carhart-Harris n'en est pas à son coup d'essai dans l'exploration de cette substance hallucinogène pour le traitement de la dépression : c'est sa 19e publication en sept ans. Mais l'intérêt de cette étude est d'avoir observé le cerveau des participants avant et après l'administration du traitement via l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui permet de visualiser très finement l'activité neuronale.

Des changements nets de l'activité cérébrale
"Pour la première fois, nous avons montré des changements nets de l'activité cérébrale chez les dépressifs traités à la psilocybine", explique le Dr Carhart-Harris. "Plusieurs de nos patients ont décrit un sentiment de réinitialisation après le traitement, employant souvent des analogies d'ordre informatique. L'un d'eux a par exemple expliqué qu'il avait senti son cerveau comme “défragmenté”, tandis qu'un autre a parlé de ‘redémarrage’ ", précise le neuropsychologue.

"La psilocybine pourrait donner à ces patients le coup de pouce dont ils ont besoin pour rompre avec leur état dépressif, et ces résultats d'imagerie accréditent cette analogie du "redémarrage". On a d'ailleurs vu des effets cérébraux semblables avec la thérapie par électrochocs", ajoute-t-il dans un communiqué de l'Imperial College of London.

Si les résultats de l'étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d'automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde...

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salam

ok! ça se voyais pas sur bladi...alors tu te sens mieux?
c'était à cause de quoi?

Tu sais, quand t'es depressif, tu consommes beacoup d'energie a mettre un masque souriant et gai devant l'ame qui s'est deja detachee du corps et du monde.

Pour l'instant ca va mieux, merci. Mais je reste profondement cynique et detache. D'un autre cote, la depression est un excellent moyen de s'introspecter et de reconnaitre sa veritable nature.
 
Tu sais, quand t'es depressif, tu consommes beacoup d'energie a mettre un masque souriant et gai devant l'ame qui s'est deja detachee du corps et du monde.

Pour l'instant ca va mieux, merci. Mais je reste profondement cynique et detache. D'un autre cote, la depression est un excellent moyen de s'introspecter et de reconnaitre sa veritable nature.


salam

oui! c'est vrai, c'est très difficile...même sur bladi j'arrivais pas à mettre un simple smiley comme ceux là :) :D ...

hamdoulillah que tu vas mieux!
 
salam

La psilocybine qui confère aux champignons hallucinogènes leur propriétés psychédéliques a eu un effet bénéfique chez des personnes souffrant de dépression chronique. Cette molécule psychoactive permettrait de "rebooter" le cerveau.

Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle comparant les cerveaux de personnes souffrant de dépression avant et après le traitement par psilocybine.

Tel un ordinateur bloqué, le cerveau des personnes souffrant de dépression chronique irait-il mieux après un redémarrage ? C'est ce que suggère le Dr Robin Carhart-Harris dans des travaux explorant les effets bénéfiques de la psilocybine, la molécule psychoactive qui confère aux champignons hallucinogènes leurs propriétés psychédéliques.

Dans une étude publiée par Scientific Report (groupe Nature) l'équipe du neuropsychologue de l'Imperial College of London décrit d'abord une amélioration significative des symptômes des 19 patients inclus dans cet essai clinique, tous atteints de dépression résistante aux traitements. Un bénéfice qui s'est poursuivi jusqu'à cinq semaines après l'administration de deux doses de psilocybine à une semaine d'écart (10 mg et 25 mg).

Un résultat en lui-même peu surprenant puisque le Dr Carhart-Harris n'en est pas à son coup d'essai dans l'exploration de cette substance hallucinogène pour le traitement de la dépression : c'est sa 19e publication en sept ans. Mais l'intérêt de cette étude est d'avoir observé le cerveau des participants avant et après l'administration du traitement via l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui permet de visualiser très finement l'activité neuronale.

Des changements nets de l'activité cérébrale
"Pour la première fois, nous avons montré des changements nets de l'activité cérébrale chez les dépressifs traités à la psilocybine", explique le Dr Carhart-Harris. "Plusieurs de nos patients ont décrit un sentiment de réinitialisation après le traitement, employant souvent des analogies d'ordre informatique. L'un d'eux a par exemple expliqué qu'il avait senti son cerveau comme “défragmenté”, tandis qu'un autre a parlé de ‘redémarrage’ ", précise le neuropsychologue.

"La psilocybine pourrait donner à ces patients le coup de pouce dont ils ont besoin pour rompre avec leur état dépressif, et ces résultats d'imagerie accréditent cette analogie du "redémarrage". On a d'ailleurs vu des effets cérébraux semblables avec la thérapie par électrochocs", ajoute-t-il dans un communiqué de l'Imperial College of London.

Si les résultats de l'étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d'automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde...

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Avant de lire ton sujet dit moi vite ou sont-ils? j'en veux, j'en veux...:wazaa::npq:
 
salam

La psilocybine qui confère aux champignons hallucinogènes leur propriétés psychédéliques a eu un effet bénéfique chez des personnes souffrant de dépression chronique. Cette molécule psychoactive permettrait de "rebooter" le cerveau.

Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle comparant les cerveaux de personnes souffrant de dépression avant et après le traitement par psilocybine.

Tel un ordinateur bloqué, le cerveau des personnes souffrant de dépression chronique irait-il mieux après un redémarrage ? C'est ce que suggère le Dr Robin Carhart-Harris dans des travaux explorant les effets bénéfiques de la psilocybine, la molécule psychoactive qui confère aux champignons hallucinogènes leurs propriétés psychédéliques.

Dans une étude publiée par Scientific Report (groupe Nature) l'équipe du neuropsychologue de l'Imperial College of London décrit d'abord une amélioration significative des symptômes des 19 patients inclus dans cet essai clinique, tous atteints de dépression résistante aux traitements. Un bénéfice qui s'est poursuivi jusqu'à cinq semaines après l'administration de deux doses de psilocybine à une semaine d'écart (10 mg et 25 mg).

Un résultat en lui-même peu surprenant puisque le Dr Carhart-Harris n'en est pas à son coup d'essai dans l'exploration de cette substance hallucinogène pour le traitement de la dépression : c'est sa 19e publication en sept ans. Mais l'intérêt de cette étude est d'avoir observé le cerveau des participants avant et après l'administration du traitement via l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui permet de visualiser très finement l'activité neuronale.

Des changements nets de l'activité cérébrale
"Pour la première fois, nous avons montré des changements nets de l'activité cérébrale chez les dépressifs traités à la psilocybine", explique le Dr Carhart-Harris. "Plusieurs de nos patients ont décrit un sentiment de réinitialisation après le traitement, employant souvent des analogies d'ordre informatique. L'un d'eux a par exemple expliqué qu'il avait senti son cerveau comme “défragmenté”, tandis qu'un autre a parlé de ‘redémarrage’ ", précise le neuropsychologue.

"La psilocybine pourrait donner à ces patients le coup de pouce dont ils ont besoin pour rompre avec leur état dépressif, et ces résultats d'imagerie accréditent cette analogie du "redémarrage". On a d'ailleurs vu des effets cérébraux semblables avec la thérapie par électrochocs", ajoute-t-il dans un communiqué de l'Imperial College of London.

Si les résultats de l'étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d'automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde...

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J'ai comme une soudaine envie de devenir dépressif ^^
 
Pourquoi pas mais je me demande dans quel sens il réveil le cerveau, parce que si c'est pour passer de dépressif à dément.... Après à petite dose peut être que ça marche.
 
RISQUES ET COMPLICATIONS
Les risques liés à la consommation de champignons hallucinogènes sont essentiellement le surdosage et les complications psychiques et psychiatriques.
Une ingestion massive de champignons peut entraîner de graves complications (convulsions) évoluant jusqu’au décès, mais cela reste très rare. L’usage de l’amanite tue-mouche est particulièrement problématique (la frontière entre doses hallucinogènes et toxiques étant très étroite), et peut causer délire, convulsions, coma, décès par arrêt cardiaque.
La consommation de champignons peut être vécue comme une expérience très traumatique appelée « bad trip ». Il se caractérise par une anxiété, une désorientation, des crises de panique, une incapacité à distinguer illusions et réalité, une peur de ne plus retrouver son état normal, une impression de ne plus rien contrôler.
Des complications psychiatriques plus sévères peuvent survenir, en particulier chez les consommateurs d’amanite tue-mouche. Elles se traduisent par un délire paranoïde (idées délirantes, perte de contact avec la réalité) pouvant être accompagné de comportements violents (actes d’automutilation, tentatives de suicide…) pouvant nécessiter une hospitalisation et/ou un traitement médicamenteux.
Par ailleurs, pendant quelques semaines, voire quelques mois, l’usager peut, de manière involontaire et imprévisible, retrouver certains effets ressentis lors de la consommation, dans des moments de fatigue, de stress ou d’autres usages de drogues. Ce phénomène est appelé le « flash-back ».

http://www.drogues-info-service.fr/...e-dico-des-drogues/Champignons-hallucinogenes
 
RISQUES ET COMPLICATIONS
Les risques liés à la consommation de champignons hallucinogènes sont essentiellement le surdosage et les complications psychiques et psychiatriques.
Une ingestion massive de champignons peut entraîner de graves complications (convulsions) évoluant jusqu’au décès, mais cela reste très rare. L’usage de l’amanite tue-mouche est particulièrement problématique (la frontière entre doses hallucinogènes et toxiques étant très étroite), et peut causer délire, convulsions, coma, décès par arrêt cardiaque.
La consommation de champignons peut être vécue comme une expérience très traumatique appelée « bad trip ». Il se caractérise par une anxiété, une désorientation, des crises de panique, une incapacité à distinguer illusions et réalité, une peur de ne plus retrouver son état normal, une impression de ne plus rien contrôler.
Des complications psychiatriques plus sévères peuvent survenir, en particulier chez les consommateurs d’amanite tue-mouche. Elles se traduisent par un délire paranoïde (idées délirantes, perte de contact avec la réalité) pouvant être accompagné de comportements violents (actes d’automutilation, tentatives de suicide…) pouvant nécessiter une hospitalisation et/ou un traitement médicamenteux.
Par ailleurs, pendant quelques semaines, voire quelques mois, l’usager peut, de manière involontaire et imprévisible, retrouver certains effets ressentis lors de la consommation, dans des moments de fatigue, de stress ou d’autres usages de drogues. Ce phénomène est appelé le « flash-back ».

http://www.drogues-info-service.fr/...e-dico-des-drogues/Champignons-hallucinogenes

Hé ben c'est chaud:eek:
 
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