Des cliniques pourries par les pots-de-vin

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion ncasa
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La corruption dépasse les bornes dans certains établissements de santé publics et privés.
Infirmières et infirmiers sont cloués au pilori par plusieurs parents de patients «malmenés». Ces derniers dénoncent ces employés qui font, paraît-il, la loi et imposent la «taxe d’usage», sinon gare aux malades et à leurs proches !
Les infirmières et infirmiers dans différents hôpitaux et cliniques sont pointés du doigt. «Ce qui se passe dans le milieu hospitalier est dramatique. Si un citoyen veut consulter un médecin, il doit payer rubis sur l’ongle son droit de passage à différents niveaux. Si un patient est hospitalisé et ne verse pas la fameuse «tadouira», il est laissé pour compte, voire même injurié à l’occasion. L'accès aux soins est ainsi soumis à l'extorsion de fonds!», martèle un trentenaire, ex-patient dans un centre hospitalier à Casablanca.
Dans la foulée, plusieurs futures mamans appréhendent l’accouchement à cause justement de ce qu’elles ont ouï-dire sur les pratiques de corruption exercées dans les maternités.
Donner un pourboire quotidiennement aux sages-femmes est monnaie courante, si l’on croit les nombreux témoignages. «Si une femme enceinte s’y présente sans avoir d’argent, elle sera traitée de la pire manière», affirme-t-on.
Même les cliniques privées ne sont pas épargnées.
Certaines femmes soulignent, que la corruption sévit aussi dans les cliniques privées où les infirmières s’apparenteraient à des tortionnaires. «Soit tu mises, sois tu es marginalisée ! Tu as beau hurler de douleur, les infirmiers restent de marbre si tu ne leur graisse pas la patte !», lance Karima qui a fait un bref séjour, des plus désagréables, dans une clinique de la place.
Selon, cette quadragénaire, elle était obligée de verser à une équipe d’infirmières des «largesses» allant de 30 à 50 DH par jour ou bien de leur fournir au quotidien des paniers de fruits bien remplis, pour que ces dernières, pendant la garde de nuit, puisse s’enquérir de son état suite à un accouchement par césarienne.

Vivement la dénonciation des pratiques obtuses


Une autre patiente, nous a confié sous le sceau de l’anonymat, toutes les brimades et oppressions qui sévissent dans les cliniques privées.
«Je suis indignée ! En plus des factures faramineuses qu’ils nous allongent, il faut en plus casquer en faveur du personnel. C’est à ne rien y comprendre ! On privilégie une clinique privée pour prétendre à des soins dignes de ce nom et l’on est finalement heurté à des agissements déplaisants en cas de refus de verser des pots-de-vin.», clame-t-elle. http://www.albayane.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=154802&date_ar=2009-8-19 10:19:00
 
J espere qu il y aura l ensemble des médias marocains qui feront en sorte de relayer l informaion et dénonceront ce systeme corrompu alors qu il est de leur devoir de prendre soin de leurs patients
et j espere qu il y aura des peines lourdes pour ses gens qui n ont aucune dignité pour leur métier
 
c'est une honte!!!
même les médicaments, seringues, fils à coudre en cas de plaie etc..c'est toi qui doit l'acheter soit chez eux à des prix arbitraires soit en pharmacie, et le plus souvent le personnel le vole et te le remplace par d'autres matériels usagés, avec tous les risques qui en découle...
J'ai entendu des histoires incroyables sur ce qui se passe là-bas, difficcile d'y croire mais c'est bien la réalité.
 
La corruption dépasse les bornes dans certains établissements de santé publics et privés.
Infirmières et infirmiers sont cloués au pilori par plusieurs parents de patients «malmenés». Ces derniers dénoncent ces employés qui font, paraît-il, la loi et imposent la «taxe d’usage», sinon gare aux malades et à leurs proches !
Les infirmières et infirmiers dans différents hôpitaux et cliniques sont pointés du doigt. «Ce qui se passe dans le milieu hospitalier est dramatique. Si un citoyen veut consulter un médecin, il doit payer rubis sur l’ongle son droit de passage à différents niveaux. Si un patient est hospitalisé et ne verse pas la fameuse «tadouira», il est laissé pour compte, voire même injurié à l’occasion. L'accès aux soins est ainsi soumis à l'extorsion de fonds!», martèle un trentenaire, ex-patient dans un centre hospitalier à Casablanca.
Dans la foulée, plusieurs futures mamans appréhendent l’accouchement à cause justement de ce qu’elles ont ouï-dire sur les pratiques de corruption exercées dans les maternités.
Donner un pourboire quotidiennement aux sages-femmes est monnaie courante, si l’on croit les nombreux témoignages. «Si une femme enceinte s’y présente sans avoir d’argent, elle sera traitée de la pire manière», affirme-t-on.
Même les cliniques privées ne sont pas épargnées.
Certaines femmes soulignent, que la corruption sévit aussi dans les cliniques privées où les infirmières s’apparenteraient à des tortionnaires. «Soit tu mises, sois tu es marginalisée ! Tu as beau hurler de douleur, les infirmiers restent de marbre si tu ne leur graisse pas la patte !», lance Karima qui a fait un bref séjour, des plus désagréables, dans une clinique de la place.
Selon, cette quadragénaire, elle était obligée de verser à une équipe d’infirmières des «largesses» allant de 30 à 50 DH par jour ou bien de leur fournir au quotidien des paniers de fruits bien remplis, pour que ces dernières, pendant la garde de nuit, puisse s’enquérir de son état suite à un accouchement par césarienne.

Vivement la dénonciation des pratiques obtuses


Une autre patiente, nous a confié sous le sceau de l’anonymat, toutes les brimades et oppressions qui sévissent dans les cliniques privées.
«Je suis indignée ! En plus des factures faramineuses qu’ils nous allongent, il faut en plus casquer en faveur du personnel. C’est à ne rien y comprendre ! On privilégie une clinique privée pour prétendre à des soins dignes de ce nom et l’on est finalement heurté à des agissements déplaisants en cas de refus de verser des pots-de-vin.», clame-t-elle. http://www.albayane.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=154802&date_ar=2009-8-19 10:19:00

mais il faut dire aussi que ces pratiques sont règle quasi général partout dans le pays, pas spécialement dans les hôpitaux.

Le citoyen /client a une grande part de responsabilité, si des réclamations bien écrites sur l’infirmière X ou le médecin Y tombaient chaque jour, les choses changeraient… au moins dans le privé.
 
mais il faut dire aussi que ces pratiques sont règle quasi général partout dans le pays, pas spécialement dans les hôpitaux.

Le citoyen /client a une grande part de responsabilité, si des réclamations bien écrites sur l’infirmière X ou le médecin Y tombaient chaque jour, les choses changeraient… au moins dans le privé.

Je suis tout a fait d'accord tant qu'un ras le bol général ne s'exprime pas clairement les choses ne changeront pas ! Ce système de pots de vins est en fait a la base de la stabilité du pays grace a cela il masque les disparités et les disfonctionnements.

tant que nous marocains nous continuons a l'accepté sans résistance trés forte rien ne changera.

ça fait des années qu'on sait tous ça ... Si jamais on met fin a se système les couches qui en profite ne pourrons plus payer les couches du dessus etc ....
Tout s'écroulera pour un nouveau départ (bon la je fais un peu de la science fiction)
 
La corruption dépasse les bornes dans certains établissements de santé publics et privés.
Infirmières et infirmiers sont cloués au pilori par plusieurs parents de patients «malmenés». Ces derniers dénoncent ces employés qui font, paraît-il, la loi et imposent la «taxe d’usage», sinon gare aux malades et à leurs proches !
Les infirmières et infirmiers dans différents hôpitaux et cliniques sont pointés du doigt. «Ce qui se passe dans le milieu hospitalier est dramatique. Si un citoyen veut consulter un médecin, il doit payer rubis sur l’ongle son droit de passage à différents niveaux. Si un patient est hospitalisé et ne verse pas la fameuse «tadouira», il est laissé pour compte, voire même injurié à l’occasion. L'accès aux soins est ainsi soumis à l'extorsion de fonds!», martèle un trentenaire, ex-patient dans un centre hospitalier à Casablanca.
Dans la foulée, plusieurs futures mamans appréhendent l’accouchement à cause justement de ce qu’elles ont ouï-dire sur les pratiques de corruption exercées dans les maternités.
Donner un pourboire quotidiennement aux sages-femmes est monnaie courante, si l’on croit les nombreux témoignages. «Si une femme enceinte s’y présente sans avoir d’argent, elle sera traitée de la pire manière», affirme-t-on.
Même les cliniques privées ne sont pas épargnées.
Certaines femmes soulignent, que la corruption sévit aussi dans les cliniques privées où les infirmières s’apparenteraient à des tortionnaires. «Soit tu mises, sois tu es marginalisée ! Tu as beau hurler de douleur, les infirmiers restent de marbre si tu ne leur graisse pas la patte !», lance Karima qui a fait un bref séjour, des plus désagréables, dans une clinique de la place.
Selon, cette quadragénaire, elle était obligée de verser à une équipe d’infirmières des «largesses» allant de 30 à 50 DH par jour ou bien de leur fournir au quotidien des paniers de fruits bien remplis, pour que ces dernières, pendant la garde de nuit, puisse s’enquérir de son état suite à un accouchement par césarienne.

Vivement la dénonciation des pratiques obtuses


Une autre patiente, nous a confié sous le sceau de l’anonymat, toutes les brimades et oppressions qui sévissent dans les cliniques privées.
«Je suis indignée ! En plus des factures faramineuses qu’ils nous allongent, il faut en plus casquer en faveur du personnel. C’est à ne rien y comprendre ! On privilégie une clinique privée pour prétendre à des soins dignes de ce nom et l’on est finalement heurté à des agissements déplaisants en cas de refus de verser des pots-de-vin.», clame-t-elle. http://www.albayane.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=154802&date_ar=2009-8-19 10:19:00

On a eu à faire à cela dans une clinique privé "Anoual" 50 DH la nuit pour chaque infirmière. Malgré que le prix de l'opération est au-dessus des moyens. On est obligé de donner des dessous de table puisqu'on est en état de faiblesse. On en ressort réellement avec un sentiment d'injustice et de frustration. Et les médecins qui de ses cliniques qui ferment l'œil, mais ça a l'air de les arranger.
 
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