Des collégiennes privées de jupes et renvoyées chez elles

harissagirl

Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
Des collégiennes qui avaient organisé une «Journée de la jupe» ont été priées de changer de tenue. L'association Ni ***** ni soumises critique l'attitude du collège.

Pas de jupe pour la Journée de la femme… Jeudi, à l'occasion du 8 mars, une trentaine d'élèves du collège Roger-Vailland de Poncin, dans l'Ain, avaient délaissé leur jean pour une tenue plus féminine. L'initiative a inquiété la direction de l'établissement qui a invité les collégiennes, âgées de 13 à 15 ans, à aller se changer. «En raison d'agressions verbales dont certaines ont été victimes, un membre de l'équipe de direction leur a proposé d'adopter une autre tenue», a expliqué vendredi Sylvain Weisse, le principal du collège.

Taille de la jupe
Mais les adolescentes de 4e et de 3e ont refusé d'obtempérer. Soutenues par quelques enseignants, elles ont fait circuler une pétition qui a retenu près de 80 signatures pour soutenir leur action, rapporte le quotidien Le Progrès , qui a dévoilé l'histoire.

Provocation de lolita ou acte féministe: la réponse est-elle à trouver dans la taille de la jupe? En plein débat sur l'hypersexualisation de la société après la remise d'un rapport de la sénatrice Chantal Jouanno, la direction du collège a-t-elle jugé nécessaire de calmer le jeu? Interrogés par l'observatoire Orange Terrafemina, les parents plébiscitent pour leur part à 83% l'interdiction des tenues indécentes à l'école. En juin dernier, une élève de 11 ans d'un collège de Villeparisis (Seine-et-Marne) avait également été rappelée à l'ordre par une surveillante qui avait jugée sa jupe trop courte


«Régression du droit des femmes»
«J'avais une jupe à fleurs qui m'arrivait un peu au dessus du genoux. Ce n'était pas de la provocation. C'était un peu aberrant que l'on nous demande d'enlever notre jupe parceque l'on ne peut pas travailler avec une jupe», a rapporté une élève du collège Roger-Vailland sur RTL. «Il faut que l'on réeduque le regard des garçons, des hommes et même de la société», a également plaidé la mère d'une collégienne.

L'association Ni ***** ni soumises, à l'origine du lancement de la Journée de la jupe, organisée tous les 25 novembre pour encourager les filles à oser se montrer féminines et à faire fi des préjugés, se dit choquée par cette réaction. «Je la trouve dégradante. C'est scandaleux, s'offusque sa présidente, Asma Guenifi. Ce genre d'attitude laisse penser que la provocation vient de la fille qui porte la jupe. On cautionne l'idée que cette fille est une ****. C'est très symptomatique de la régression du droit des femmes et des jeusnes filles.» Ce faisant, l'école ne fait pas son travail et va à l'encontre des valeurs de la République dénonce également l'association. «C'est là qu'il faut aborder les rapports fille garçon, parler du sexisme, lutter contre les préjugés», avance Asma Guenifi.

«Cet incident sera l'opportunité pour l'établissement de poursuivre une action engagée depuis des années autour des thèmes du recpect d'autui et des relations entre les filles et les garçons» convient le principal de Roger-Vailland. La volonté des élèves s'inscrit dans une démarche positive et reconnue comme telle par l'établissement. Des actions pédagogiques et éducatives seront très prochainement conduites avec les élèves et leurs familles», promet-il pour apaiser les tensions.
 
Rappelons que la journée de la jupe avait été initiée en 2006 , non pas dans un collège de banlieue comme on pourrait le croire avec le consternant film " la journée de la jupe " , dans lequel joue l inénarrable Isabelle adjani , mais par des filles dans un lycée agricole de Bretagne
 
allez les filles, restez en jean, craché par terre et insulter comme des mecs au crie de " wesh wesh n**** ta mere "
 
Des collégiennes qui avaient organisé une «Journée de la jupe» ont été priées de changer de tenue. L'association Ni ***** ni soumises critique l'attitude du collège.

Pas de jupe pour la Journée de la femme… Jeudi, à l'occasion du 8 mars, une trentaine d'élèves du collège Roger-Vailland de Poncin, dans l'Ain, avaient délaissé leur jean pour une tenue plus féminine. L'initiative a inquiété la direction de l'établissement qui a invité les collégiennes, âgées de 13 à 15 ans, à aller se changer. «En raison d'agressions verbales dont certaines ont été victimes, un membre de l'équipe de direction leur a proposé d'adopter une autre tenue», a expliqué vendredi Sylvain Weisse, le principal du collège.

Taille de la jupe
Mais les adolescentes de 4e et de 3e ont refusé d'obtempérer. Soutenues par quelques enseignants, elles ont fait circuler une pétition qui a retenu près de 80 signatures pour soutenir leur action, rapporte le quotidien Le Progrès , qui a dévoilé l'histoire.

Provocation de lolita ou acte féministe: la réponse est-elle à trouver dans la taille de la jupe? En plein débat sur l'hypersexualisation de la société après la remise d'un rapport de la sénatrice Chantal Jouanno, la direction du collège a-t-elle jugé nécessaire de calmer le jeu? Interrogés par l'observatoire Orange Terrafemina, les parents plébiscitent pour leur part à 83% l'interdiction des tenues indécentes à l'école. En juin dernier, une élève de 11 ans d'un collège de Villeparisis (Seine-et-Marne) avait également été rappelée à l'ordre par une surveillante qui avait jugée sa jupe trop courte


«Régression du droit des femmes»
«J'avais une jupe à fleurs qui m'arrivait un peu au dessus du genoux. Ce n'était pas de la provocation. C'était un peu aberrant que l'on nous demande d'enlever notre jupe parceque l'on ne peut pas travailler avec une jupe», a rapporté une élève du collège Roger-Vailland sur RTL. «Il faut que l'on réeduque le regard des garçons, des hommes et même de la société», a également plaidé la mère d'une collégienne.

L'association Ni ***** ni soumises, à l'origine du lancement de la Journée de la jupe, organisée tous les 25 novembre pour encourager les filles à oser se montrer féminines et à faire fi des préjugés, se dit choquée par cette réaction. «Je la trouve dégradante. C'est scandaleux, s'offusque sa présidente, Asma Guenifi. Ce genre d'attitude laisse penser que la provocation vient de la fille qui porte la jupe. On cautionne l'idée que cette fille est une ****. C'est très symptomatique de la régression du droit des femmes et des jeusnes filles.» Ce faisant, l'école ne fait pas son travail et va à l'encontre des valeurs de la République dénonce également l'association. «C'est là qu'il faut aborder les rapports fille garçon, parler du sexisme, lutter contre les préjugés», avance Asma Guenifi.

«Cet incident sera l'opportunité pour l'établissement de poursuivre une action engagée depuis des années autour des thèmes du recpect d'autui et des relations entre les filles et les garçons» convient le principal de Roger-Vailland. La volonté des élèves s'inscrit dans une démarche positive et reconnue comme telle par l'établissement. Des actions pédagogiques et éducatives seront très prochainement conduites avec les élèves et leurs familles», promet-il pour apaiser les tensions.
Interessant, par contre on obligera certainement ces filles a montrer leur cuisse quand elle iront a la piscine...
 
Retour
Haut