Des credits ou des menottes

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INTERNATIONAL MPNETARY FUND

Encore une fois, ils la nomment des aides, mais en réalité se ne sont que des crédits avec des conditions qui menottent les nations emprunteurs.
Ceci est l’avis des experts sur la nature des crédits octroyer par des sociétés comme les fonds monétaire et la banque mondiale aux nations qui souhaitent se reconstruire et s’investir de nouveau. 40 milliards de dollars, est la somme estimée qui sera partager entre la Tunisie et l’Egypte et ce jusqu’au 2013. 20 milliards de dollars sera versée par les caisses de développement financière multilatérales dont le fonds monétaire n’en fait pas partie, 10milliards provenant des engagements bilatéraux des pays membres du G8 ; 10milliards de dollars proposé par les pays du golf tels que Arabie saoudite, le Qatar et le Koweit. Les experts considèrent que ces crédits constituent des menottes aux pays arabes qui ont montré un courage indéfectible pendant leurs révolutions. Dans cette situation d’affaiblissement et de vieillissement économiques les investisseurs étrangers ne peuvent se retrouver qu’en position de force par rapport aux entreprises nationales.


L’expert américain « crowded» explique que le fonds monétaire mondial est sous la tutelle du département américain du Trésor et les ministères des finances des pays riches, qui subissent elle-même des pressions de la part de leurs institutions bancaires pour que celles-ci octroient des crédits avec des taux d’intérêt très élevé. Il ne s’agit pas seulement des gains financiers énormes mais aussi l’exercice des pressions politiques et l’imposition de conditions économiques sur les pays emprunteurs. Les expert indiquent aussi que les priorités du fonds monétaire mondiale ne sont pas le développement ni la satisfaction des besoins des nations, mais elles s’intéressent essentiellement à la colonisation économiques. Citons l’exemple de l’Egypte si elle emprunte du fonds monétaire, elle entrera dans une nouvelle phase de privatisation et de libération de l’économie sans que celle-ci ait une base industrielle et commerciale local lui permettant d’affronter la concurrence des sociétés étrangères sur son territoire. Les experts considèrent aussi que la situation des pays révolutionnaires les oblige à emprunter après la crise ; dans ce cas pourquoi ne pas emprunter des pays proches comme les pays du golf ou celle qui n’impose pas des conditions ardues comme le brésil et l’Inde. Dans tous les cas les pays emprunteurs doivent d’abord expliquer les conditions et les détails de ces nouveaux emprunts avant de s’engagés surtout dans l’absence de parlement qui représentent les nations, car c’est le peuple qui va supporter ce fardeau de crédit.

Signé par Abir Snaa
 
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