Une compagnie de CRS a été renvoyée de Bordeaux car son "activité repressive" était "insuffisante".
L'affaire vient d'être révélée par des membres du syndicat Unsa-Police et fait désordre. Les policiers toulousains détachés à Bordeaux ne voulaient pas servir de "collecteurs d'impôts" et appliquer la politique du chiffre souhaitée par des autorités supérieures.
La CRS 26 de Toulouse avait été détachée sur Bordeaux pour une quinzaine de jours mais vient d'être rapatriée après 96 heures seulement de présence en terre girondine.
La raison selon le syndicat : "activité repressive insufisante". Autrement dit, ces policiers n'avaient verbalisé ou interpellé personne en 2 jours, ce qui pour leurs supérieurs est inconcevable dans une agglomération de plus de 600 000 habitants. Cette absence d'activité n'a pas été appréciée par la hiérarchie qui réfute cependant qu'existerait une "politique du chiffre".
Le retour précipité des CRS vers leur base toulousaine se traduit par un manque à gagner appréciable pour ces hommes qui touchent des indemnités de déplacement de 30 euros/jour, soit 450 euros s'ils avaient accompli la totalité de la "mission de sécurisation" pour laquelle ils avaient été détachés.
Cette mission est à présent confiée à la CRS 19 de La Rochelle.
http://aquitaine.france3.fr/info/aquitaine/Des-CRS-renvoyés-pour-manque-de-résultats-60794835.html
L'affaire vient d'être révélée par des membres du syndicat Unsa-Police et fait désordre. Les policiers toulousains détachés à Bordeaux ne voulaient pas servir de "collecteurs d'impôts" et appliquer la politique du chiffre souhaitée par des autorités supérieures.
La CRS 26 de Toulouse avait été détachée sur Bordeaux pour une quinzaine de jours mais vient d'être rapatriée après 96 heures seulement de présence en terre girondine.
La raison selon le syndicat : "activité repressive insufisante". Autrement dit, ces policiers n'avaient verbalisé ou interpellé personne en 2 jours, ce qui pour leurs supérieurs est inconcevable dans une agglomération de plus de 600 000 habitants. Cette absence d'activité n'a pas été appréciée par la hiérarchie qui réfute cependant qu'existerait une "politique du chiffre".
Le retour précipité des CRS vers leur base toulousaine se traduit par un manque à gagner appréciable pour ces hommes qui touchent des indemnités de déplacement de 30 euros/jour, soit 450 euros s'ils avaient accompli la totalité de la "mission de sécurisation" pour laquelle ils avaient été détachés.
Cette mission est à présent confiée à la CRS 19 de La Rochelle.
http://aquitaine.france3.fr/info/aquitaine/Des-CRS-renvoyés-pour-manque-de-résultats-60794835.html