En pleine polémique après que trois délinquants aient été libérés à Dreux faute de place en prison, le «Canard Enchaîné» révèle dans son édition du 7 août que «des dizaines, peut-être des centaines de détenus» pourraient être remis en liberté après une erreur commise en 2004 sur les conditions de prescription des peines.
Dans un communiqué publié ce mardi soir, le ministère de la Justice confirme les informations du «Canard Enchaîné», et apporte des précisions. S'il estime que 3499 peines pourraient être concernées, il indique aussi que seules quatre personnes, sur 628 condamnations vérifiées, ont jusqu'ici été libérées.
A l'origine de ce tremblement de terre qui secoue actuellement la Chancellerie – déjà sommée de se justifier après libération de trois délinquants à Dreux –, un arrêt de la cour de Cassation publié le 26 juin dernier.
Ledit arrêt rectifie une erreur commise en 2004, alors que Dominique Perben était ministre de la Justice. A l'époque, un décret avait alors été promulgué, dans lequel était stipulé que la prescription des peines était interrompue par «les actes ou décision du ministère public [ou par ceux] du juge d'application des peines». Or, seule une loi, et non un décret, peut modifier les conditions de prescription des peines.
Dans un communiqué publié ce mardi soir, le ministère de la Justice confirme les informations du «Canard Enchaîné», et apporte des précisions. S'il estime que 3499 peines pourraient être concernées, il indique aussi que seules quatre personnes, sur 628 condamnations vérifiées, ont jusqu'ici été libérées.
A l'origine de ce tremblement de terre qui secoue actuellement la Chancellerie – déjà sommée de se justifier après libération de trois délinquants à Dreux –, un arrêt de la cour de Cassation publié le 26 juin dernier.
Ledit arrêt rectifie une erreur commise en 2004, alors que Dominique Perben était ministre de la Justice. A l'époque, un décret avait alors été promulgué, dans lequel était stipulé que la prescription des peines était interrompue par «les actes ou décision du ministère public [ou par ceux] du juge d'application des peines». Or, seule une loi, et non un décret, peut modifier les conditions de prescription des peines.
3499 condamnations à examiner
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