Lobbys et industriels veulent empêcher la rénovation de la protection sociale.
Le sénateur républicain Mitch McDonell chante déjà victoire. La réforme du système de santé combattue par les républicains et les 52 élus démocrates du groupe des Blue Dogs, ont obtenu un compromis qui écarte la transformation fondamentale annoncée qui devait soustraire la santé au talon de fer du marché.
Pour marquer sa satisfaction, le plus puissant des groupes de lindustrie pharmaceutique (PhRMA, pour Pharmaceutical Research and Manufacturers of America) a autorisé ses lobbyistes à signer un chèque de 150 millions de dollars (105 millions deuros) pour des spots télévisés en faveur du texte du compromis cuisiné à la Maison-Blanche. Les industriels, qui appuient par ailleurs le tir de barrage lancé dans les assemblées où des élus démocrates et des syndicalistes défendent une Sécurité sociale étendue, ont marqué des points sur tous les fronts en évitant, par exemple, la menace de voir lÉtat acheter ses médicaments, bien moins chers au Canada.
La clé de ce revirement sexplique, pour le Washington Post, par largent versé par les lobbyistes des assurances et de la pharmacie aux Blue Dogs. En moyenne 25 % de plus que leurs collègues fidèles à leurs engagements électoraux. Le New York Times note également que le dirigeant de PhRMA, un ancien membre du Congrès, qui fut le fondateur en 1994 des Blue Dogs, a joué un rôle actif dans les négociations de la Maison-Blanche. Le cynisme de ces opérations fait encore monter la colère de ceux qui sindignent des dizaines de millions de bonus accordés par les banques renflouées avec largent des contribuables et toujours pas entièrement remboursés.
humanite.fr
Le sénateur républicain Mitch McDonell chante déjà victoire. La réforme du système de santé combattue par les républicains et les 52 élus démocrates du groupe des Blue Dogs, ont obtenu un compromis qui écarte la transformation fondamentale annoncée qui devait soustraire la santé au talon de fer du marché.
Pour marquer sa satisfaction, le plus puissant des groupes de lindustrie pharmaceutique (PhRMA, pour Pharmaceutical Research and Manufacturers of America) a autorisé ses lobbyistes à signer un chèque de 150 millions de dollars (105 millions deuros) pour des spots télévisés en faveur du texte du compromis cuisiné à la Maison-Blanche. Les industriels, qui appuient par ailleurs le tir de barrage lancé dans les assemblées où des élus démocrates et des syndicalistes défendent une Sécurité sociale étendue, ont marqué des points sur tous les fronts en évitant, par exemple, la menace de voir lÉtat acheter ses médicaments, bien moins chers au Canada.
La clé de ce revirement sexplique, pour le Washington Post, par largent versé par les lobbyistes des assurances et de la pharmacie aux Blue Dogs. En moyenne 25 % de plus que leurs collègues fidèles à leurs engagements électoraux. Le New York Times note également que le dirigeant de PhRMA, un ancien membre du Congrès, qui fut le fondateur en 1994 des Blue Dogs, a joué un rôle actif dans les négociations de la Maison-Blanche. Le cynisme de ces opérations fait encore monter la colère de ceux qui sindignent des dizaines de millions de bonus accordés par les banques renflouées avec largent des contribuables et toujours pas entièrement remboursés.
humanite.fr