JUSTICE - Les Afghans renvoyés dans leur pays n'auraient pas les papiers nécessaires...
Les neuf Afghans renvoyés mardi soir vers Kaboul l'ont été «en toute légalité», a assuré Eric Besson hier. Pourtant, un peu plus tôt dans la journée, l'ambassadeur d'Afghanistan en France, Omar Samad, affirmait ne pas leur avoir remis de laissez-passer, ce document n'étant pas délivré aux ressortissants ne rentrant pas volontairement dans leur pays.
Qui dit vrai?
Un refus que reconnaît le ministère de l'Immigration, mais qui n'empêcherait pas la procédure d'expulsion de suivre son cours: «Nous avons établi un laissez-passer européen, ces personnes ayant été formellement reconnues par l'ambassadeur comme des Afghans engagés dans une procédure de retour contraint», explique le cabinet du ministre. Sauf que selon Omar Samad, ce document n'est pas reconnu par les autorités de Kaboul.
Qui dit vrai? Pour le ministère de l'Immigration, l'expulsion a bien été validée par la présidence afghane. Les neuf migrants ont d'ailleurs été admis sur son territoire et seraient actuellement pris en charge par une ONG allemande, qui doit les aider dans leur réinsertion. Pourtant, mardi, un homme a échappé de justesse à l'expulsion. La cour d'appel de Douai (Nord) a en effet estimé que ce laissez-passer européen était «dénué de toute base légale et juridique» et a ordonné sa libération.
Charlotte Mannevy
Les neuf Afghans renvoyés mardi soir vers Kaboul l'ont été «en toute légalité», a assuré Eric Besson hier. Pourtant, un peu plus tôt dans la journée, l'ambassadeur d'Afghanistan en France, Omar Samad, affirmait ne pas leur avoir remis de laissez-passer, ce document n'étant pas délivré aux ressortissants ne rentrant pas volontairement dans leur pays.
Qui dit vrai?
Un refus que reconnaît le ministère de l'Immigration, mais qui n'empêcherait pas la procédure d'expulsion de suivre son cours: «Nous avons établi un laissez-passer européen, ces personnes ayant été formellement reconnues par l'ambassadeur comme des Afghans engagés dans une procédure de retour contraint», explique le cabinet du ministre. Sauf que selon Omar Samad, ce document n'est pas reconnu par les autorités de Kaboul.
Qui dit vrai? Pour le ministère de l'Immigration, l'expulsion a bien été validée par la présidence afghane. Les neuf migrants ont d'ailleurs été admis sur son territoire et seraient actuellement pris en charge par une ONG allemande, qui doit les aider dans leur réinsertion. Pourtant, mardi, un homme a échappé de justesse à l'expulsion. La cour d'appel de Douai (Nord) a en effet estimé que ce laissez-passer européen était «dénué de toute base légale et juridique» et a ordonné sa libération.
Charlotte Mannevy