Des femmes daujourdhui, des femmes qui se dévoilent
Une question me turlupine. Pourquoi certaines femmes françaises dorigine maghrébine, qui veulent dénoncer le machisme, le sexisme et tout ce qui cause du tort aux femmes en général le font en stigmatisant essentiellement les hommes qui sont de la même origine quelles ? En réalité, jai ma petite idée sur la question, mais jaimerais avoir vos réponses à vous.
Tout le monde connaît Rachida Khalil, comédienne dorigine marocaine issue dun milieu populaire. Petite protégée de Guy Bedos, on lui doit notamment la réintroduction du personnage de la Fatna dans limaginaire collectif français. Défenderesse des femmes orientales opprimées du fait de sa propre condition de femme orientale anciennement soumise, elle est à lorigine dun spectacle mettant en scène un défilé de mode de tchadors comprenant des modèles assez divers : un tissu imprimé poids chiche, un tissu avec de la dentelle (pour les nuits de noces grrr), un autre taillé dans un drapeau américain. Vous laurez compris, cest une femme libre, qui défend les femmes arabo-musulmanes sans tomber dans les clichés ! Dailleurs, elle participe assez souvent aux galas de SOS racisme, autre phare qui vient avec sa lumière éclairer les ténèbres que constituent les banlieues françaises.
Et Sofia Essaïdi? Cest une jeune chanteuse, issue dun milieu bourgeois marocain, qui a fait ses débuts à la Star Academy. Elle dénonce elle aussi lopression des femmes maghrébines, les tabous, le quen-dira-t-on, le voile, la frustration des hommes qui peuplent lautre côté de la Méditerranée le tout à travers des textes et des clips très suggestifs (cf. Mon Cabaret).
Pointer du doigt le patriarcat, le machisme, le sexisme, soit! Ils sont universels, et on les retrouve dans toutes les cultures et toutes les classes sociales. Mais stigmatiser une population sous prétexte quon a été la victime dun mariage forcé ce qui est le cas de Rachida Khalil, cest pousser mémé dans les orties! On ne fait pas de son cas une généralité, au risque de passer pour la misérable de service, qui sert une cause hautement politique, et qui au final en tirera des bénéfices. Et que dire de Sofia Essaidi? Elle a joué le rôle dune beurette banlieusarde prénommée Aïcha dans un téléfilm de Yamina Benguigui. Une expérience sûrement très intéressante et insolite pour jeune fille issue dun milieu aisé et qui na jamais vécu en cité de banlieue. Autre chose, pourquoi affirmer être une femme qui se dévoile, dont le corps nest pas soumis quand on a grandi dans une ville aussi libérale que Casablanca tout en faisant partie de sa jeunesse dorée?
Bien entendu, leurs origines nimpliquent en aucun cas de la fidélité envers la religion de leurs ancêtres ou leur arabité (ou berbérité), que non! Elles nont de comptes à rendre à personne. Toutes les injustices sont bonnes à dénoncer, surtout si elles nous sont proches. Il faut juste le faire avec honnêteté et intelligence. Autrement, on sabstient, et on ne fait pas sa Fadela ! .
Une question me turlupine. Pourquoi certaines femmes françaises dorigine maghrébine, qui veulent dénoncer le machisme, le sexisme et tout ce qui cause du tort aux femmes en général le font en stigmatisant essentiellement les hommes qui sont de la même origine quelles ? En réalité, jai ma petite idée sur la question, mais jaimerais avoir vos réponses à vous.
Tout le monde connaît Rachida Khalil, comédienne dorigine marocaine issue dun milieu populaire. Petite protégée de Guy Bedos, on lui doit notamment la réintroduction du personnage de la Fatna dans limaginaire collectif français. Défenderesse des femmes orientales opprimées du fait de sa propre condition de femme orientale anciennement soumise, elle est à lorigine dun spectacle mettant en scène un défilé de mode de tchadors comprenant des modèles assez divers : un tissu imprimé poids chiche, un tissu avec de la dentelle (pour les nuits de noces grrr), un autre taillé dans un drapeau américain. Vous laurez compris, cest une femme libre, qui défend les femmes arabo-musulmanes sans tomber dans les clichés ! Dailleurs, elle participe assez souvent aux galas de SOS racisme, autre phare qui vient avec sa lumière éclairer les ténèbres que constituent les banlieues françaises.
Et Sofia Essaïdi? Cest une jeune chanteuse, issue dun milieu bourgeois marocain, qui a fait ses débuts à la Star Academy. Elle dénonce elle aussi lopression des femmes maghrébines, les tabous, le quen-dira-t-on, le voile, la frustration des hommes qui peuplent lautre côté de la Méditerranée le tout à travers des textes et des clips très suggestifs (cf. Mon Cabaret).
Pointer du doigt le patriarcat, le machisme, le sexisme, soit! Ils sont universels, et on les retrouve dans toutes les cultures et toutes les classes sociales. Mais stigmatiser une population sous prétexte quon a été la victime dun mariage forcé ce qui est le cas de Rachida Khalil, cest pousser mémé dans les orties! On ne fait pas de son cas une généralité, au risque de passer pour la misérable de service, qui sert une cause hautement politique, et qui au final en tirera des bénéfices. Et que dire de Sofia Essaidi? Elle a joué le rôle dune beurette banlieusarde prénommée Aïcha dans un téléfilm de Yamina Benguigui. Une expérience sûrement très intéressante et insolite pour jeune fille issue dun milieu aisé et qui na jamais vécu en cité de banlieue. Autre chose, pourquoi affirmer être une femme qui se dévoile, dont le corps nest pas soumis quand on a grandi dans une ville aussi libérale que Casablanca tout en faisant partie de sa jeunesse dorée?
Bien entendu, leurs origines nimpliquent en aucun cas de la fidélité envers la religion de leurs ancêtres ou leur arabité (ou berbérité), que non! Elles nont de comptes à rendre à personne. Toutes les injustices sont bonnes à dénoncer, surtout si elles nous sont proches. Il faut juste le faire avec honnêteté et intelligence. Autrement, on sabstient, et on ne fait pas sa Fadela ! .