L'avortement est interdit au Maghreb, mais des medecins etrangers qui travaillent illegalement dans les pays musulmans veillent a tuer des foetus, ils sont pour la pluspart des agents du mossad.
Il est connu et reconnu que le prix de lIVG varie dune clinique à lautre, en fonction du mois de la grossesse. Si cette dernière na pas dépassé les 12 premières semaines, elle ne présente pas de gros risques pour la santé de la femme, les prix appliqués sont alors de 25 000 à 35 000 DA. Lorsque la grossesse dépasse cette durée, la somme est multipliée et atteint les 100 000 DA.
Une cherté qui fait de cet ultime recours un luxe souvent pas à la portée de toutes les femmes qui désirent interrompre leur grossesse. Celles-ci, qui se trouvent souvent toutes seules à assumer une bêtise commise à deux, se font avorter dune façon traditionnelle chez des sages-femmes ou dans des cabinets privés où les conditions dhygiènes ne sont pas respectées. Ainsi, des gynécologues sans scrupules font des avortements à larrière-boutique de leur cabinet ou dans des chambres isolées de leurs cliniques. Peu importe la salubrité des lieux et la santé de la femme, lessentiel cest de gagner le maximum possible dargent.
Des exemples pareils sont légion et leurs retombées sont tragiques. Mais sous la pression et la peur de la réaction de la famille et de la société, de malheureuses femmes se jettent corps et âmes dans ces écuries afin de sauver leur honneur, de se prémunir contre les préjugés de la société mais surtout pour se protéger de lintolérance de la famille.
Un constat apocalyptique
Selon Mme Goudil, directrice du centre daccueil de lassociation SOS femmes en détresse, «90% des femmes enceintes suite à des relations hors mariage refusent de garder leur bébé». Ce chiffre renseigne sur la volonté de la majorité écrasante de ces femmes à se débarrasser, par tous les moyens, de leur grossesse illégitime. Mais pourquoi ? «La peur de la réaction de la famille, le regard accusateur de la société ainsi que le manque de moyens pour prendre en charge leurs bébés sont les principales causes» affirme de son côté Mme Fadela Chitour, présidente du réseau Wassila. Par ailleurs il est à relever que la majorité de ces femmes sont des fugueuses ou des étudiantes qui viennent dans les centres de lEtat pour accoucher secrètement avant de rejoindre la demeure familiale. «La plupart dentre elles découvrent tardivement leurs grossesses et ne peuvent pas se faire avorter. Mais même si elle veulent le faire au bon moment, elles trouvent des difficultés à réunir la somme exigée ou à trouver un gynécologue» souligne Mme Goudil.
Et dajouter que son association prend en charge, pour elle seule, entre 50 à 60 femmes enceintes dune relation hors mariage par année. Bien que des enquêtes sur lavortement au noir nexistent pas dans notre pays, «le nombre de femmes qui optent pour cette solution est énorme» affirme un membre de lAssociation nationale de la planification familiale. Et pour preuve, ajoute-t-elle «des centaines de femmes se font évacuer vers les hôpitaux dans un état critique après avoir procédé à des tentatives davortement échouées». Ces femmes ont, en désespoir de cause, recours à tous les procédés, aussi risqués soient-ils. Lessentiel est de cacher et interrompre leur grossesse non désirée.
A. F.
Source : Le jour d'Algérie
Il est connu et reconnu que le prix de lIVG varie dune clinique à lautre, en fonction du mois de la grossesse. Si cette dernière na pas dépassé les 12 premières semaines, elle ne présente pas de gros risques pour la santé de la femme, les prix appliqués sont alors de 25 000 à 35 000 DA. Lorsque la grossesse dépasse cette durée, la somme est multipliée et atteint les 100 000 DA.
Une cherté qui fait de cet ultime recours un luxe souvent pas à la portée de toutes les femmes qui désirent interrompre leur grossesse. Celles-ci, qui se trouvent souvent toutes seules à assumer une bêtise commise à deux, se font avorter dune façon traditionnelle chez des sages-femmes ou dans des cabinets privés où les conditions dhygiènes ne sont pas respectées. Ainsi, des gynécologues sans scrupules font des avortements à larrière-boutique de leur cabinet ou dans des chambres isolées de leurs cliniques. Peu importe la salubrité des lieux et la santé de la femme, lessentiel cest de gagner le maximum possible dargent.
Des exemples pareils sont légion et leurs retombées sont tragiques. Mais sous la pression et la peur de la réaction de la famille et de la société, de malheureuses femmes se jettent corps et âmes dans ces écuries afin de sauver leur honneur, de se prémunir contre les préjugés de la société mais surtout pour se protéger de lintolérance de la famille.
Un constat apocalyptique
Selon Mme Goudil, directrice du centre daccueil de lassociation SOS femmes en détresse, «90% des femmes enceintes suite à des relations hors mariage refusent de garder leur bébé». Ce chiffre renseigne sur la volonté de la majorité écrasante de ces femmes à se débarrasser, par tous les moyens, de leur grossesse illégitime. Mais pourquoi ? «La peur de la réaction de la famille, le regard accusateur de la société ainsi que le manque de moyens pour prendre en charge leurs bébés sont les principales causes» affirme de son côté Mme Fadela Chitour, présidente du réseau Wassila. Par ailleurs il est à relever que la majorité de ces femmes sont des fugueuses ou des étudiantes qui viennent dans les centres de lEtat pour accoucher secrètement avant de rejoindre la demeure familiale. «La plupart dentre elles découvrent tardivement leurs grossesses et ne peuvent pas se faire avorter. Mais même si elle veulent le faire au bon moment, elles trouvent des difficultés à réunir la somme exigée ou à trouver un gynécologue» souligne Mme Goudil.
Et dajouter que son association prend en charge, pour elle seule, entre 50 à 60 femmes enceintes dune relation hors mariage par année. Bien que des enquêtes sur lavortement au noir nexistent pas dans notre pays, «le nombre de femmes qui optent pour cette solution est énorme» affirme un membre de lAssociation nationale de la planification familiale. Et pour preuve, ajoute-t-elle «des centaines de femmes se font évacuer vers les hôpitaux dans un état critique après avoir procédé à des tentatives davortement échouées». Ces femmes ont, en désespoir de cause, recours à tous les procédés, aussi risqués soient-ils. Lessentiel est de cacher et interrompre leur grossesse non désirée.
A. F.
Source : Le jour d'Algérie