SECURITE - Les données concernent le futur avion de chasse F-35...
Après le réseau électrique, celui du Pentagone. Des pirates informatiques ont réussi à s'introduire dans le plus coûteux programme d'armement du Pentagone à ce jour, le projet de l'avion de chasse F-35, a affirmé mardi le «Wall Street Journal».
Citant des responsables actuels et passés du gouvernement américain, le quotidien explique que des pirates informatiques ont réussi à copier des données concernant ce programme de 300 milliards de dollars également baptisé Joint Strike Fighter, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable.
Des intrusions semblables ont été enregistrées ces derniers mois dans le système de contrôle aérien de l'armée de l'air américaine, selon les mêmes sources. Le journal avait déjà fait état du piratage des ordinateurs utilisés pour gérer le système de distribution d'électricité et d'autres infrastructures aux Etats-Unis.
«Tout ce qui fait marcher le pays»
Cette dernière intrusion montre une escalade depuis six mois dans les actions des pirates pour obtenir un accès à des données vitales pour la sécurité des Etats-Unis, à moins qu'une plus grande vigilance n'ait conduit à les découvrir, selon un ancien responsable.
Ce dernier, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, a estimé qu'«il n'y avait jamais rien eu de ce genre» avant cela et que d'autres branches de l'armée ainsi que des sociétés privées sous contrat avaient aussi été touchées, soit en gros «tout ce qui fait marcher le pays».
On ignorait dans un premier temps la source et la gravité de cette intrusion. Les données les plus sensibles concernant le programme du F-35 sont censées être stockées dans des ordinateurs non reliés à internet. Mais un ancien responsable cité par le WSJ, toujours sous le couvert de l'anonymat, a montré du doigt la Chine.
Un récent rapport du Pentagone souligne que la guerre cybernétique fait partie des priorités de Pékin, et que de nombreuses intrusions dans le réseau d'ordinateurs du gouvernement américain et d'autres pays dans le monde «semblent être venues» de Chine.
Avec agence
Après le réseau électrique, celui du Pentagone. Des pirates informatiques ont réussi à s'introduire dans le plus coûteux programme d'armement du Pentagone à ce jour, le projet de l'avion de chasse F-35, a affirmé mardi le «Wall Street Journal».
Citant des responsables actuels et passés du gouvernement américain, le quotidien explique que des pirates informatiques ont réussi à copier des données concernant ce programme de 300 milliards de dollars également baptisé Joint Strike Fighter, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable.
Des intrusions semblables ont été enregistrées ces derniers mois dans le système de contrôle aérien de l'armée de l'air américaine, selon les mêmes sources. Le journal avait déjà fait état du piratage des ordinateurs utilisés pour gérer le système de distribution d'électricité et d'autres infrastructures aux Etats-Unis.
«Tout ce qui fait marcher le pays»
Cette dernière intrusion montre une escalade depuis six mois dans les actions des pirates pour obtenir un accès à des données vitales pour la sécurité des Etats-Unis, à moins qu'une plus grande vigilance n'ait conduit à les découvrir, selon un ancien responsable.
Ce dernier, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, a estimé qu'«il n'y avait jamais rien eu de ce genre» avant cela et que d'autres branches de l'armée ainsi que des sociétés privées sous contrat avaient aussi été touchées, soit en gros «tout ce qui fait marcher le pays».
On ignorait dans un premier temps la source et la gravité de cette intrusion. Les données les plus sensibles concernant le programme du F-35 sont censées être stockées dans des ordinateurs non reliés à internet. Mais un ancien responsable cité par le WSJ, toujours sous le couvert de l'anonymat, a montré du doigt la Chine.
Un récent rapport du Pentagone souligne que la guerre cybernétique fait partie des priorités de Pékin, et que de nombreuses intrusions dans le réseau d'ordinateurs du gouvernement américain et d'autres pays dans le monde «semblent être venues» de Chine.
Avec agence