PARIS (Reuters) - Des intellectuels français ont exprimé sur le parvis des Droits de l'homme, place du Trocadero à Paris, leur solidarité avec le peuple iranien mobilisé contre la "confiscation de son vote".
Outre les philosophes Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, le député socialiste Jack Lang et l'écrivain Marek Halter ont estimé que le monde entier devait garder les yeux fixés sur l'Iran pour offrir aux manifestants une "protection."
"A Téhéran et dans toutes les villes d'Iran, des gens défilent aujourd'hui au péril de leur vie contre la confiscation de leur vote", a déclaré Bernard-Henri Lévy devant quelques dizaines de sympathisants, moins nombreux que prévu.
"Si on n'est pas à leurs côtés, si on n'envoie pas un message de solidarité aussi humble soit-il, alors c'est à désespérer de la démocratie et de nos valeurs", a-t-il ajouté.
Le philosophe et écrivain a estimé que les signes de fraude du scrutin de vendredi dernier étaient si nombreux qu'il fallait "une nouvelle élection."
"C'est la seule façon de sortir de ce que l'on appelle encore pudiquement une crise et qui va tourner à la tragédie", a-t-il dit.
"Le peuple iranien a honte de son président non élu. Il est nécessaire de dire qu'il s'agissait d'une mascarade électorale et qu'il faut y mettre un terme", a-t-il ajouté.
Alain Finkielkraut a rappelé qu'il y a quelques semaines, à Genève, le président Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection est contestée par la rue, avait tenu "des propos inadmissibles" sur Israël alors qu'il était en campagne électorale.
"Il a reçu un accueil triomphal de ses partisans et puis tout d'un coup, on se rend compte qu'en Iran, il y a une majorité de gens à qui Ahmadinejad fait honte", a-t-il dit.
De son côté, Jack Lang a dénoncé la "provocation", selon lui, de l'ayatollah Ali Khamenei ordonnant vendredi la fin des manifestations et menaçant ceux qui remettent en doute le résultat de la présidentielle du 12 juin.
"Toutes les classes sociales expriment avec dignité et courage leur volonté que leur vote soit respecté et aujourd'hui même, on annonce que tous ceux qui veulent contester ce vote se mettraient hors la loi", a-t-il dit.
"C'est donc une provocation à l'égard du peuple iranien tout entier", a-t-il ajouté.
Une nouvelle manifestation était prévue en fin de journée, également place du Trocadero, à l'appel de jeunes iraniens mobilisés depuis l'annonce du résultat contesté du scrutin.
lemonde
Outre les philosophes Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, le député socialiste Jack Lang et l'écrivain Marek Halter ont estimé que le monde entier devait garder les yeux fixés sur l'Iran pour offrir aux manifestants une "protection."
"A Téhéran et dans toutes les villes d'Iran, des gens défilent aujourd'hui au péril de leur vie contre la confiscation de leur vote", a déclaré Bernard-Henri Lévy devant quelques dizaines de sympathisants, moins nombreux que prévu.
"Si on n'est pas à leurs côtés, si on n'envoie pas un message de solidarité aussi humble soit-il, alors c'est à désespérer de la démocratie et de nos valeurs", a-t-il ajouté.
Le philosophe et écrivain a estimé que les signes de fraude du scrutin de vendredi dernier étaient si nombreux qu'il fallait "une nouvelle élection."
"C'est la seule façon de sortir de ce que l'on appelle encore pudiquement une crise et qui va tourner à la tragédie", a-t-il dit.
"Le peuple iranien a honte de son président non élu. Il est nécessaire de dire qu'il s'agissait d'une mascarade électorale et qu'il faut y mettre un terme", a-t-il ajouté.
Alain Finkielkraut a rappelé qu'il y a quelques semaines, à Genève, le président Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection est contestée par la rue, avait tenu "des propos inadmissibles" sur Israël alors qu'il était en campagne électorale.
"Il a reçu un accueil triomphal de ses partisans et puis tout d'un coup, on se rend compte qu'en Iran, il y a une majorité de gens à qui Ahmadinejad fait honte", a-t-il dit.
De son côté, Jack Lang a dénoncé la "provocation", selon lui, de l'ayatollah Ali Khamenei ordonnant vendredi la fin des manifestations et menaçant ceux qui remettent en doute le résultat de la présidentielle du 12 juin.
"Toutes les classes sociales expriment avec dignité et courage leur volonté que leur vote soit respecté et aujourd'hui même, on annonce que tous ceux qui veulent contester ce vote se mettraient hors la loi", a-t-il dit.
"C'est donc une provocation à l'égard du peuple iranien tout entier", a-t-il ajouté.
Une nouvelle manifestation était prévue en fin de journée, également place du Trocadero, à l'appel de jeunes iraniens mobilisés depuis l'annonce du résultat contesté du scrutin.
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