Amine
En mode pause
Au Japon, une centaine de personnes attendent de savoir si et quand elles vont être exécutées. Ces condamnés ont épuisé tous les recours possibles et croupissent au fond de leur cellule dans l’attente d’une exécution qui peut survenir à tout moment. Ils sont seulement informés quelques heures avant, et leur famille après la sentence accomplie. Ainsi, chaque jour, ils peuvent voir débarquer un agent de la prison, muni d’un avis d’exécution applicable aussitôt. Certains vivent cette situation plusieurs années. Beaucoup d’entre eux souffrent de maladie mentale. Mais, signale Amnesty International, « on ignore le nombre exact de condamnés à mort atteints de troubles mentaux, du fait du secret qui entoure la peine de mort et la santé des prisonniers, et de l’absence de surveillance par des spécialistes indépendants ». La politique gouvernementale actuelle ne permet aucun contact avec les condamnés à mort.
Toutefois, l’association est parvenue à savoir qu’ils ne sont pas autorisés à parler entre eux, qu’ils sont soumis à des conditions strictes d’isolement. Les contacts avec les proches et les avocats sont parfois limités à cinq minutes par rencontre. Les prisonniers ne sont pas non plus autorisés à se déplacer dans leur cellule et doivent rester assis. Les condamnés à mort ont moins encore l’occasion de respirer un peu d’air frais, de voir la lumière du jour. Des conditions de détention qui forcément « accroissent l’angoisse des prisonniers, les poussent à bout et les font sombrer dans la maladie mentale». Amnesty en appelle donc à un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort, et « exhorte le gouvernement japonais à passer en revue tous les cas où les troubles mentaux peuvent avoir joué un rôle déterminant […] et à améliorer les conditions carcérales afin de préserver la santé mentale des prisonniers». Un minimum de droits.
Sourceolitis
Toutefois, l’association est parvenue à savoir qu’ils ne sont pas autorisés à parler entre eux, qu’ils sont soumis à des conditions strictes d’isolement. Les contacts avec les proches et les avocats sont parfois limités à cinq minutes par rencontre. Les prisonniers ne sont pas non plus autorisés à se déplacer dans leur cellule et doivent rester assis. Les condamnés à mort ont moins encore l’occasion de respirer un peu d’air frais, de voir la lumière du jour. Des conditions de détention qui forcément « accroissent l’angoisse des prisonniers, les poussent à bout et les font sombrer dans la maladie mentale». Amnesty en appelle donc à un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort, et « exhorte le gouvernement japonais à passer en revue tous les cas où les troubles mentaux peuvent avoir joué un rôle déterminant […] et à améliorer les conditions carcérales afin de préserver la santé mentale des prisonniers». Un minimum de droits.
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