kamomille
VIB
Publié le 30/09/2009 à 15:46 Le Point.fr
RAMADAN
Par Mireille Duteil (avec Denise Ammoun au Caire)
Assez d'hypocrisie ! C'est ce qu'ont voulu proclamer une poignée de Marocains et d'Égyptiens lorsque, dans leurs pays respectifs, ils ont décidé d'enfreindre la tradition qui veut qu'on ne se nourrisse pas en public pendant le ramadan. Un crime de lèse-islam. Au Maroc, ce sont deux jeunes femmes qui ont mis le feu aux poudres. Sur Facebook, elles ont créé le Mali, Mouvement alternatif pour la défense des libertés individuelles ; et décidaient, en septembre, d'organiser un pique-nique dans une forêt de Mohammedia. C'était compter sans les dizaines de policiers qui les attendaient à la gare et interpellaient six d'entre eux. Pour cette "offense", la loi marocaine prévoit de un à six mois de prison. Pourtant, aujourd'hui, ils sont plus d'un millier à avoir rejoint le Mali.
En Égypte, ce sont 155 personnes qui ont été interpellées dans une même journée à Assouan pour avoir mangé ou fumé. Du jamais-vu. Ici, elles ont vite été relâchées, aucune loi n'obligeant un musulman à jeûner. Juste le zèle de policiers gagnés par le conservatisme islamique.
RAMADAN
Par Mireille Duteil (avec Denise Ammoun au Caire)
Assez d'hypocrisie ! C'est ce qu'ont voulu proclamer une poignée de Marocains et d'Égyptiens lorsque, dans leurs pays respectifs, ils ont décidé d'enfreindre la tradition qui veut qu'on ne se nourrisse pas en public pendant le ramadan. Un crime de lèse-islam. Au Maroc, ce sont deux jeunes femmes qui ont mis le feu aux poudres. Sur Facebook, elles ont créé le Mali, Mouvement alternatif pour la défense des libertés individuelles ; et décidaient, en septembre, d'organiser un pique-nique dans une forêt de Mohammedia. C'était compter sans les dizaines de policiers qui les attendaient à la gare et interpellaient six d'entre eux. Pour cette "offense", la loi marocaine prévoit de un à six mois de prison. Pourtant, aujourd'hui, ils sont plus d'un millier à avoir rejoint le Mali.
En Égypte, ce sont 155 personnes qui ont été interpellées dans une même journée à Assouan pour avoir mangé ou fumé. Du jamais-vu. Ici, elles ont vite été relâchées, aucune loi n'obligeant un musulman à jeûner. Juste le zèle de policiers gagnés par le conservatisme islamique.