Des membres du Congrès américain : Le fait que le gouvernement israélien nous boycotte est une honte / Barak Ravid Haaretz
La tension entre le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem et le lobby américain
J Street a mené hier à une crise des relations entre Israël et le Congrès des Etats-Unis. Cinq parlementaires du parti démocrate, venus en Israël à linitiative de J Street, ont tenu hier une conférence de presse sans précédent au cours de laquelle ils ont réclamé du gouvernement israélien des éclaircissements après que le ministère israélien des Affaires étrangères ait recommandé aux représentants officiels de ne pas les rencontrer.
Le Haaretz a appris que J Street a demandé il y a plusieurs semaines que les parlementaires puissent rencontrer le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, ou dautres hauts responsables de son ministère. Après une longue période sans réponse, les membres de la délégation ont été informés hier que la rencontre au ministère des Affaires étrangères ne se ferait quavec les parlementaires, sans leurs accompagnateurs du lobby J Street.
Les parlementaires ont refusé que la rencontre se tienne dans de telles conditions et le ministère a donc fait savoir que celle-ci naurait pas lieu.
Selon un haut responsable israélien, cest le directeur du département Amérique du nord au ministère des Affaires étrangères, Barukh Bina, qui aurait recommandé à Danny Ayalon et au président Shimon Pérès de ne pas rencontrer les représentants de J Street. Pour M. Bina, il ny a pas lieu de rencontrer cette délégation à laquelle participe un représentant de lorganisation Churches for Middle East Peace qui est considérée par le ministère des Affaires étrangères comme hostile à Israël.
Bill Delahunt, représentant du Massachussetts et membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, qui dirige la délégation, a déclaré hier : « Nous avons été reçus chaleureusement dans toute la région et cest pourquoi nous avons été surpris et déçus de voir ce matin les titres dans les journaux. Nous nous sommes étonnés du fait que M. Ayalon ait voulu nous empêcher de rencontrer des représentants du bureau du Premier ministre et du ministère des Affaires étrangères et quil ait mis en doute notre soutien à Israël. Cest une attitude qui na pas lieu dêtre face à des représentants élus du principal allié dIsraël qui eux-mêmes sont des soutiens dIsraël. Nous réclamons des éclaircissements quant à la position du gouvernement israélien vis-à-vis de notre délégation et de futures délégations du Congrès ». M. Delahunt a laissé entendre que lattitude de M. Ayalon faisait suite à son humiliation de lambassadeur de Turquie.
Le directeur général de J Street, Jeremy Ben-Ami, sest dit déconcerté par les propos du vice-ministre des Affaires étrangères selon lesquels le lobby serait anti-israélien : « Il y a une évolution positive de nos relations avec lambassade dIsraël à Washington et cest pourquoi je suis déconcerté par la position de M. Ayalon. Jespère que ce nest rien dautre que son opinion personnelle ».
Les États Unis ont subventionné l'Israel avec $120 billion pendant les derniers trente ans (http://www.tawayza.com/state.french.html) en contre partie qu'est qu'il gagne les état unis en appuyant de façon inconditionnel israel?
La tension entre le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem et le lobby américain
J Street a mené hier à une crise des relations entre Israël et le Congrès des Etats-Unis. Cinq parlementaires du parti démocrate, venus en Israël à linitiative de J Street, ont tenu hier une conférence de presse sans précédent au cours de laquelle ils ont réclamé du gouvernement israélien des éclaircissements après que le ministère israélien des Affaires étrangères ait recommandé aux représentants officiels de ne pas les rencontrer.
Le Haaretz a appris que J Street a demandé il y a plusieurs semaines que les parlementaires puissent rencontrer le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, ou dautres hauts responsables de son ministère. Après une longue période sans réponse, les membres de la délégation ont été informés hier que la rencontre au ministère des Affaires étrangères ne se ferait quavec les parlementaires, sans leurs accompagnateurs du lobby J Street.
Les parlementaires ont refusé que la rencontre se tienne dans de telles conditions et le ministère a donc fait savoir que celle-ci naurait pas lieu.
Selon un haut responsable israélien, cest le directeur du département Amérique du nord au ministère des Affaires étrangères, Barukh Bina, qui aurait recommandé à Danny Ayalon et au président Shimon Pérès de ne pas rencontrer les représentants de J Street. Pour M. Bina, il ny a pas lieu de rencontrer cette délégation à laquelle participe un représentant de lorganisation Churches for Middle East Peace qui est considérée par le ministère des Affaires étrangères comme hostile à Israël.
Bill Delahunt, représentant du Massachussetts et membre de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, qui dirige la délégation, a déclaré hier : « Nous avons été reçus chaleureusement dans toute la région et cest pourquoi nous avons été surpris et déçus de voir ce matin les titres dans les journaux. Nous nous sommes étonnés du fait que M. Ayalon ait voulu nous empêcher de rencontrer des représentants du bureau du Premier ministre et du ministère des Affaires étrangères et quil ait mis en doute notre soutien à Israël. Cest une attitude qui na pas lieu dêtre face à des représentants élus du principal allié dIsraël qui eux-mêmes sont des soutiens dIsraël. Nous réclamons des éclaircissements quant à la position du gouvernement israélien vis-à-vis de notre délégation et de futures délégations du Congrès ». M. Delahunt a laissé entendre que lattitude de M. Ayalon faisait suite à son humiliation de lambassadeur de Turquie.
Le directeur général de J Street, Jeremy Ben-Ami, sest dit déconcerté par les propos du vice-ministre des Affaires étrangères selon lesquels le lobby serait anti-israélien : « Il y a une évolution positive de nos relations avec lambassade dIsraël à Washington et cest pourquoi je suis déconcerté par la position de M. Ayalon. Jespère que ce nest rien dautre que son opinion personnelle ».
Les États Unis ont subventionné l'Israel avec $120 billion pendant les derniers trente ans (http://www.tawayza.com/state.french.html) en contre partie qu'est qu'il gagne les état unis en appuyant de façon inconditionnel israel?