La colère gronde sur fond de larges pénuries et de forte inflation. Des milliers de Tunisiens ont manifesté samedi 15 octobre à Tunis pour dénoncer les politiques du président de la République, Kaïs Saïed, au pouvoir depuis 2019, qu’ils accusent d’être responsable de la grave crise économique qui touche le pays.
Menés par le Front de salut national, une coalition formée par les partis d’opposition, dont le parti islamiste Ennahdha, les manifestants ont traversé les rues principales de la capitale tunisienne, appelant au départ du président. « Va-t’en, va-t’en », « révolte contre Kaïs le dictateur », « le peuple veut limoger le président », ont scandé les protestataires.
En échange de ce décaissement, le gouvernement tunisien s’est engagé sur un programme de réformes. Il comprend notamment la fiscalisation de l’économie informelle, des mesures de soutien aux plus modestes, ainsi qu’un renforcement de la transparence au sein du secteur public.
La crise financière s’est traduite ces derniers mois par des pénuries récurrentes de produits de base (farine, sucre, café, par exemple) dans un contexte d’inflation galopante, alors que cette dernière a atteint près de 9 % en août, sur un an.
Menés par le Front de salut national, une coalition formée par les partis d’opposition, dont le parti islamiste Ennahdha, les manifestants ont traversé les rues principales de la capitale tunisienne, appelant au départ du président. « Va-t’en, va-t’en », « révolte contre Kaïs le dictateur », « le peuple veut limoger le président », ont scandé les protestataires.
L’inflation a atteint près de 9 % sur un an
La Tunisie est étranglée par une dette supérieure à 100 % de son PIB et incapable d’emprunter sur les marchés internationaux. Selon un communiqué du Fonds monétaire international (FMI) diffusé samedi, un accord a été trouvé avec le gouvernement, qui va permettre le déblocage d’un versement de 1,9 milliard de dollars. L’accord doit encore être validé par le conseil d’administration du Fonds.En échange de ce décaissement, le gouvernement tunisien s’est engagé sur un programme de réformes. Il comprend notamment la fiscalisation de l’économie informelle, des mesures de soutien aux plus modestes, ainsi qu’un renforcement de la transparence au sein du secteur public.
La crise financière s’est traduite ces derniers mois par des pénuries récurrentes de produits de base (farine, sucre, café, par exemple) dans un contexte d’inflation galopante, alors que cette dernière a atteint près de 9 % en août, sur un an.