MAP le 22 Juin 2010
Des milliers d'immigrés ne peuvent quitter l'Espagne durant l'été de peur de se voir refuser le retour
Madrid - Des milliers d'immigrés au chô mage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne et se retrouver bloqués dans leur pays d'origine s'ils décident d'y passer leurs vacances d'été.
Ces immigrés, en situation régulière en Espagne, mais dont la carte de séjour est arrivée à expiration ou est en instance de renouvellement, qui se comptent par centaines voire par milliers sont tenus de solliciter, avant de quitter l'Espagne à destination de leur pays d'origine pour passer les vacances d'été, "un permis de retour" pour éviter "de possibles problèmes avec les compagnies aériennes", selon "des instructions internes" de la police Espagnole.
Plusieurs associations d'immigrés en Espagne, notamment celles représentant les immigrés Marocains, le plus important collectif immigré dans le pays, ont, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d'alarme sur la situation de milliers d'immigrés en Espagne en situation régulière mais au chô mage, qui sont en train de "tomber dans la clandestinité" en raison de la difficulté de renouveler leur permis de séjour, dont l'une des principales conditions pour son obtention est la présentation d'un contrat de travail en bonne et due forme.
"Exceptionnellement, et jusqu'au 30 septembre prochain, la circulation au niveau des postes frontaliers des immigrés dont le permis de séjour a expiré, pourrait être autorisée, si et seulement s'ils présentent un passeport en vigueur et un document attestant de la demande de renouvellement de la carte de séjour", selon cette "note interne" de la police Espagnole, dont se sont fait l'écho, lundi, des médias espagnols.
La police recommande également que ces personnes doivent attester d'un "permis de retour", afin d'éviter que les compagnies aériennes ne refusent de les transporter à destination de l'Espagne.
Différentes compagnies aériennes refusent de transporter à destination de l'Espagne, les étrangers qui ne présentent pas une carte de séjour en vigueur dans le pays.
Récemment, le gouvernement espagnol s'est dit "préoccupé" par la situation des immigrés qui ont perdu leur travail et qui ne peuvent renouveler leur permis de séjour, courant ainsi le risque de devenir "des immigrés en situation irrégulière".
Dans une interview à l'agence de presse espagnole "Europa Presse", la secrétaire d'Etat chargé de l'immigration, Anna Terron, a indiqué que le gouvernement est en train d'étudier "comment l'on peut éviter que ces personnes qui sont venues de façon régulière et qui ont travaillé en Espagne, ne tombent dans une situation irrégulière", sans donner de plus amples détails sur la façon avec laquelle le gouvernement compte trouver une solution à cette situation.
Actuellement, près de 1,8 millions d'immigrés ne sont plus inscrits à la sécurité sociale et le taux de chô mage est de près de 28 pc dans les rangs des immigrés en Espagne sur une population étrangère de plus de cinq millions de personnes.
Des milliers d'immigrés ne peuvent quitter l'Espagne durant l'été de peur de se voir refuser le retour
Madrid - Des milliers d'immigrés au chô mage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne et se retrouver bloqués dans leur pays d'origine s'ils décident d'y passer leurs vacances d'été.
Ces immigrés, en situation régulière en Espagne, mais dont la carte de séjour est arrivée à expiration ou est en instance de renouvellement, qui se comptent par centaines voire par milliers sont tenus de solliciter, avant de quitter l'Espagne à destination de leur pays d'origine pour passer les vacances d'été, "un permis de retour" pour éviter "de possibles problèmes avec les compagnies aériennes", selon "des instructions internes" de la police Espagnole.
Plusieurs associations d'immigrés en Espagne, notamment celles représentant les immigrés Marocains, le plus important collectif immigré dans le pays, ont, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d'alarme sur la situation de milliers d'immigrés en Espagne en situation régulière mais au chô mage, qui sont en train de "tomber dans la clandestinité" en raison de la difficulté de renouveler leur permis de séjour, dont l'une des principales conditions pour son obtention est la présentation d'un contrat de travail en bonne et due forme.
"Exceptionnellement, et jusqu'au 30 septembre prochain, la circulation au niveau des postes frontaliers des immigrés dont le permis de séjour a expiré, pourrait être autorisée, si et seulement s'ils présentent un passeport en vigueur et un document attestant de la demande de renouvellement de la carte de séjour", selon cette "note interne" de la police Espagnole, dont se sont fait l'écho, lundi, des médias espagnols.
La police recommande également que ces personnes doivent attester d'un "permis de retour", afin d'éviter que les compagnies aériennes ne refusent de les transporter à destination de l'Espagne.
Différentes compagnies aériennes refusent de transporter à destination de l'Espagne, les étrangers qui ne présentent pas une carte de séjour en vigueur dans le pays.
Récemment, le gouvernement espagnol s'est dit "préoccupé" par la situation des immigrés qui ont perdu leur travail et qui ne peuvent renouveler leur permis de séjour, courant ainsi le risque de devenir "des immigrés en situation irrégulière".
Dans une interview à l'agence de presse espagnole "Europa Presse", la secrétaire d'Etat chargé de l'immigration, Anna Terron, a indiqué que le gouvernement est en train d'étudier "comment l'on peut éviter que ces personnes qui sont venues de façon régulière et qui ont travaillé en Espagne, ne tombent dans une situation irrégulière", sans donner de plus amples détails sur la façon avec laquelle le gouvernement compte trouver une solution à cette situation.
Actuellement, près de 1,8 millions d'immigrés ne sont plus inscrits à la sécurité sociale et le taux de chô mage est de près de 28 pc dans les rangs des immigrés en Espagne sur une population étrangère de plus de cinq millions de personnes.