Des ogm dans mon assiette ?

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mam80

la rose et le réséda
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Des OGM dans mon assiette ? Le mini-guide pour comprendre l'étiquetage des aliments
Consommons-nous des OGM ? Comment savoir si j'en mange ?
Comment les repérer ? Où trouver des produits "sans OGM" ?

Publié par Inf'OGM, ce mini guide répond aux questions que se posent les consommateurs et leur donne les clés au moment de remplir leur panier.

Diffusé à plus de 25000 exemplaires papier depuis juillet 2013, le mini guide "Des OGM dans mon assiette?" est aujourd'hui téléchargeable gratuitement sur le site d'Inf'OGM :



www.infogm.org/spip.php?article5475.

mam
 
Déjà, une règle importante :
l'étiquette "BIO" ne signifie pas "sans OGM".

BIO signifie sans pesticide, etc, mais les ogm sont permis dans cette catégorie.
 
@Pareil,

salam

c'est quoi des omg ?

je veux dire ogm?


OGM : Organisme Génétiquement Modifié.

Ca signifie que les gènes (de légumes, surtout) ont été modifié afin de résister aux maladies, aux insectes avec moins besoin de pesticides, pour pousser dans des sols plus difficiles, etc.

Le problème est qu'il n'y a pas de eu tests fiables sur les effets de la consommations de ces produits, souvent accusés de provoquer des problèmes hormonaux, ou des cancers, des malformations, etc.
Souvent à cause de lobbies de producteurs de ces produits influençant les politiciens qui vont alors court-circuiter les études scientifiques.


Même sans le problème des effets secondaires sur la santé, il y a aussi toutes la politiques commerciales de ces entreprises sur les producteurs locaux (paysans) qui sont, au final, obligé de payer pour continuer à utiliser les semences ogm.


L'exemple le plus courants, c'est le maïs OGM.
Mais on en retrouve partout.
 
OGM

au moins vous avez un truc dans vos assiettes......

et même mieux....... vous avez des assiettes
 
OGM : Organisme Génétiquement Modifié.

Ca signifie que les gènes (de légumes, surtout) ont été modifié afin de résister aux maladies, aux insectes avec moins besoin de pesticides, pour pousser dans des sols plus difficiles, etc.

Le problème est qu'il n'y a pas de eu tests fiables sur les effets de la consommations de ces produits, souvent accusés de provoquer des problèmes hormonaux, ou des cancers, des malformations, etc.
Souvent à cause de lobbies de producteurs de ces produits influençant les politiciens qui vont alors court-circuiter les études scientifiques.


Même sans le problème des effets secondaires sur la santé, il y a aussi toutes la politiques commerciales de ces entreprises sur les producteurs locaux (paysans) qui sont, au final, obligé de payer pour continuer à utiliser les semences ogm.


L'exemple le plus courants, c'est le maïs OGM.
Mais on en retrouve partout.

Et maintenant les insectes du maïs ont muté et ne sont plus affectés par les pesticides spéciaux au maïs ogm

VIVE les insectes qui mettent MONSENTO par terre
car les humains ne font rien ou presque

mam
 
Le 16 avril 2014
Nouveau débat à l’Assemblée nationale sur l’interdiction définitive de la culture en plein champ du maïs MON 810 du groupe américain Monsanto…

Les OGM, t’en veux ou t’en veux pas ?

Nouveau débat à l’Assemblée nationale sur l’interdiction définitive de la culture en plein champ du maïs MON 810 du groupe américain Monsanto…

Le 17 février dernier, le Sénat avait pourtant retoqué la proposition du sénateur socialiste Alain Fauconnier. Cette fois, Bruno Le Roux, président du groupe PS, est à la manœuvre. Pourquoi interdire « seulement » le MON 810 et pas toutes les plantes génétiquement modifiées ? Bonne question, posée par le groupe écologiste… et rejetée par la commission du développement durable. Point trop n’en faut, semble-t-il.

Des esprits chagrins pourraient toute de même faire remarquer que nos élus se renvoient sans cesse la balle de notre santé avec une rare incohérence, à discutailler sans fin sur l’autorisation ou non de la culture OGM en France, alors que l’importation d’aliments génétiquement modifiés, destinés aux animaux d’élevage, est, elle, parfaitement autorisée. Quoi qu’il en soit, les gens qui ne mangent pas exclusivement bio (et encore !)… mangent OGM. Alors, à quoi bon ?

À s’engueuler, par exemple… Comme à Greenpeace, l’association très médiatique, connue pour ses « coups » aux limites parfois très douteuses de la légalité, mais dont les responsables ne sont pas forcément sur la même longueur d’onde concernant les OGM.

Ainsi Patrick Moore, son cofondateur et ancien leader : considérant que Greenpeace « se trompait sur les questions d’énergie » et propageait « la panique » à coup d’« affirmations sans fondement » – n’en jetez plus ! –, il en a claqué la porte dès 1986… même s’il continue à rappeler ses liens avec l’organisation écologiste lors de ses discours pro-OGM et lorsqu’il organise des manifestations pour la culture du « riz doré » comme celle, en début d’année… devant l’un des bureaux bruxellois de Greenpeace !

Le riz doré est un riz enrichi en vitamine A et serait la solution miracle – grâce au bêta-carotène qu’il contient – pour empêcher 500.000 personnes, dont 350.000 enfants, de devenir aveugles chaque année par manque de vitamine A.
Simple, efficace… en un mot : miraculeux !

Évidemment, les écolos purs et durs ne l’entendent pas ainsi et, comme le confirme une de leurs élues :

« Le manque de vitamine A est lié à la malnutrition, elle-même liée au manque d’accès des populations à la nourriture…
Proposer de pallier cette carence avec un produit breveté va coûter plus cher pour les utilisateurs car ils n’auront pas le droit de les resemer… »

En effet, les graines ne sont certes plus stérilisées, mais Monsanto a réussi à interdire qu’elles soient réutilisées en faisant effectuer des contrôles par tests génétiques des champs suspects de « contrefaçon ».

« Il va falloir qu’ils expliquent comment un riz qui revient plus cher sera accessible à des populations qui n’ont déjà pas de quoi se nourrir… »
, a beau jeu d’insister cette élue,
« alors que l’état de santé des enfants dépend de la qualité nutritionnelle de l’alimentation pendant la grossesse,

que c’est la disparition de l’agriculture traditionnelle qui entraîne l’appauvrissement en micronutriments et qu’il serait plus simple et moins coûteux d’ajouter des œufs, des carottes et des tomates – autrement dit de diversifier l’alimentation – pour avoir le même résultat. »

À moins que… simple hypothèse, bien sûr, mais qui semble faire son chemin :
ce riz ainsi modifié génétiquement serait destiné aux pays occidentaux…
qui le « redonneraient » dans le cadre de l’aide alimentaire aux pays nécessiteux.:confused::confused::confused:

mam
 
L’Europe vient peut-être d’ouvrir la voie à Monsanto et co. pour cultiver les OGM sur notre continent, alors que l’opinion publique est majoritairement contre. Mais le Parlement Européen a encore la possibilité d’arrêter cette folie.

Au premier regard, la décision du Conseil ‘Environnement de l’Union Européenne parait positive, car elle renforce la possibilité pour les Etats Membres d’interdire les OGM sur leur sol.

Mais cela cache un énorme vide juridique:
selon la proposition actuelle, Monsanto et les autres géants de l’industrie agrochimique ont plus de pouvoir pour attaquer en justice les décisions d’interdiction des OGM prises par des gouvernements démocratiquement élus.

Au vu de la bataille judiciaire actuellement menée par Bayer et Syngenta contre l’interdiction des produits néonicotinoïdes tueurs d’abeilles, cette menace est réelle.http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/permettre-etats-membres-interdire-s-855.html
Les députés européens Gilles Pargneaux et Frédérique Ries -- respectivement vice-président et rapporteur de la commision de l'environement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire au Parlement européen -- ont le pouvoir d'influencer la décision à venir et d'en faire une base vraiment solide sur laquelle les Etats pourraient interdire les OGM.

Les députés européens vont étudier cette proposition cet automne. Nous devons leur faire entendre notre voix, pour que Monsanto et Co ne gagnent pas cette bataille.

Dites aux députés européens Gilles Pargneaux et Frédérique Ries que les entreprises agrochimiques ne devraient avoir aucun droit de regard sur les décisions d’interdiction d’OGM de la part des Etats membres.

Partout où sont plantés des OGM résistants aux herbicides, l’augmentation considérable de l’utilisation de pesticides comme le Roundup de Monsanto ont des effets catastrophiques sur l’environnement et la santé.

Il est clair que nous devons abandonner l’utilisation de ces produits chimiques dans nos fermes, non pas l’accroître.
Le lobbying intense de l’industrie biotechnologique auprès des institutions européennes a fonctionné. La proposition votée en Juin est présentée par le Conseil de l’Union Européenne comme un compromis. Bien qu’elle renforce le mécanisme d’interdiction des OGM des Etats membres, elle crée aussi un vide juridique qui permet aux entreprises de contester devant la justice cette interdiction.

Les Etats membres ne devraient pas avoir peur d’interdire les OGM sur leur sol. Les gouvernements qui prennent cette décision ont été démocratiquement élus, ce qui n’est pas le cas de Monsanto.

Légiférer doit rester une prérogative du peuple, et non des multinationales.

Cette proposition est actuellement débattue au Parlement européen -- et ce jusqu’au 6 novembre en commission de l'Environnement puis en plénière en 2015-- il n’est donc pas trop tard pour empêcher Monsanto de décider à notre place.

Joignez-vous aux milliers de citoyens demandant de combler ce vide juridique.
le 12 juin 2014, le Conseil a conclu un accord politique qui permet aux co-législateurs, le Conseil et le Parlement, de continuer les discussions en deuxième lecture pour parvenir à un compromis sur un texte commun. La proposition devrait être adoptée en 2015.

mam
 
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