Vendredi 04 mai 2012
La campagne électorale pour les législatives bat son plein. Le scrutin aura lieu le 10 mai prochain. 44 partis s'affrontent pour se partager les 462 sièges dans la prochaine Assemblée nationale. Tout l'enjeu est de convaincre les Algériens de se rendre aux urnes. En 2007, seuls 36% des électeurs s'étaient exprimés et un fort courant abstentionniste demeure. Certains ont même décidé de se mobiliser pour faire boycotter le scrutin.
Abdou Bendjoudi a 28 ans. Avec dautres jeunes, il a créé il y a un an un mouvement de militants du changement, le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement). Depuis des semaines (MJIC), il tente notamment sur internet de convaincre les électeurs de ne pas se rendre aux urnes : « le changement ne viendra nullement des gens qui ont fait cette dictature. Aujourdhui, on a un Etat très riche mais cest un Etat où la population vit une situation difficile. En plus de ça, la situation politique est complètement verrouillée par le régime, donc je ne vois pas quelles seraient nos motivations à voter ».
Dans la classe politique, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) soutient cette idée du boycott. Lui qui a 19 députés dans lAssemblée actuelle a choisi cette fois de ne pas participer au scrutin. Mohcine Belabbas, son président estime que « le temps est plus à la dénonciation des dictatures. Donc participer à ces élections, cest donner un sursis de plus à ce pouvoir illégitime depuis 1962. Il ne suffit pas de venir reconnaître que toutes les anciennes élections étaient frauduleuses pour faire croire que celle-là va être crédible ».
La crédibilité du scrutin, cest un des enjeux affichés par le gouvernement. Le président Abdelaziz Bouteflika a même déclaré que cette élection est aussi importante pour le pays que le 1er novembre 1954 (date du déclenchement de la révolution algérienne).
________________________________________________________________
http://www.rfi.fr/afrique/20120504-algerie-elections-legislatives-boycott-mjic-rdc
La campagne électorale pour les législatives bat son plein. Le scrutin aura lieu le 10 mai prochain. 44 partis s'affrontent pour se partager les 462 sièges dans la prochaine Assemblée nationale. Tout l'enjeu est de convaincre les Algériens de se rendre aux urnes. En 2007, seuls 36% des électeurs s'étaient exprimés et un fort courant abstentionniste demeure. Certains ont même décidé de se mobiliser pour faire boycotter le scrutin.
Abdou Bendjoudi a 28 ans. Avec dautres jeunes, il a créé il y a un an un mouvement de militants du changement, le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement). Depuis des semaines (MJIC), il tente notamment sur internet de convaincre les électeurs de ne pas se rendre aux urnes : « le changement ne viendra nullement des gens qui ont fait cette dictature. Aujourdhui, on a un Etat très riche mais cest un Etat où la population vit une situation difficile. En plus de ça, la situation politique est complètement verrouillée par le régime, donc je ne vois pas quelles seraient nos motivations à voter ».
Dans la classe politique, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) soutient cette idée du boycott. Lui qui a 19 députés dans lAssemblée actuelle a choisi cette fois de ne pas participer au scrutin. Mohcine Belabbas, son président estime que « le temps est plus à la dénonciation des dictatures. Donc participer à ces élections, cest donner un sursis de plus à ce pouvoir illégitime depuis 1962. Il ne suffit pas de venir reconnaître que toutes les anciennes élections étaient frauduleuses pour faire croire que celle-là va être crédible ».
La crédibilité du scrutin, cest un des enjeux affichés par le gouvernement. Le président Abdelaziz Bouteflika a même déclaré que cette élection est aussi importante pour le pays que le 1er novembre 1954 (date du déclenchement de la révolution algérienne).
________________________________________________________________
http://www.rfi.fr/afrique/20120504-algerie-elections-legislatives-boycott-mjic-rdc