C'est une conséquence du taux de recyclage automobile porté à 95 % en 2016, le réemploi de pièces d'occasion révisées sera désormais encouragé.
Dans quelques jours, avec l'arrivée de 2017, votre garagiste sera en droit de vous faire une proposition insolite. Ce sera même une obligation légale pour lui de proposer une réparation de votre voiture selon le processus habituel mais également, à titre de comparaison, avec des pièces d'occasion. Il ne s'agit que d'une suggestion que les clients peuvent accepter ou refuser mais, au moins, ils ont le choix et deux devis différents.
Inspirée par la réduction des déchets, le recyclage et la baisse du coût des réparations, cette disposition de la loi de transition énergétique du 17 août 2015 sur la « pièce de réemploi » entre donc en vigueur au 1er janvier. Elle concerne uniquement les voitures particulières et les camionnettes et une certaine catégories de pièces, non liées directement à la sécurité du véhicule.
En d'autres termes, il s'agit des pièces « de robe » liées à l'apparence extérieure mais aussi des pièces électroniques ou mécaniques à l'exclusion des trains roulants, des éléments de la direction ou de suspensions soumis à usure et non démontables et des organes de freinage. Casseurs peu scrupuleux et amateurs de carambouille en seront pourtant pour leurs frais car la pièce de réemploi, ou pièce détachée d'occasion, est une pièce issue de l'économie circulaire : un composant commercialisé par un centre agréé de traitement des véhicules hors d'usage (VHU) et préparé pour réutilisation sur un véhicule dans le cadre de son entretien ou de sa réparation.
Internet pourvoyeur
Ce marché des pièces d'occasion a d'ailleurs été dopé d'abord par les primes à la casse, ensuite par les restrictions de circulation qui menacent les véhicules les plus anciens, ce qui a littéralement mis le turbo sur un secteur économique renaissant. Il suffit de naviguer sur Internet pour trouver de nombreux spécialistes de la pièce d'occasion par correspondance. Ceux-là proposent des centaines de milliers de pièces d'occasion, mais le secteur ne pèse encore que 1 milliard sur les 53 milliards d'euros que représente celui des pièces détachées. La réforme sur la pièce de réemploi devrait permettre de pousser bien au-delà ce marché cantonné à un peu moins de 2 % du marché du neuf.
http://www.lepoint.fr/automobile/se...Tbp#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20161229
mam
Dans quelques jours, avec l'arrivée de 2017, votre garagiste sera en droit de vous faire une proposition insolite. Ce sera même une obligation légale pour lui de proposer une réparation de votre voiture selon le processus habituel mais également, à titre de comparaison, avec des pièces d'occasion. Il ne s'agit que d'une suggestion que les clients peuvent accepter ou refuser mais, au moins, ils ont le choix et deux devis différents.
Inspirée par la réduction des déchets, le recyclage et la baisse du coût des réparations, cette disposition de la loi de transition énergétique du 17 août 2015 sur la « pièce de réemploi » entre donc en vigueur au 1er janvier. Elle concerne uniquement les voitures particulières et les camionnettes et une certaine catégories de pièces, non liées directement à la sécurité du véhicule.
En d'autres termes, il s'agit des pièces « de robe » liées à l'apparence extérieure mais aussi des pièces électroniques ou mécaniques à l'exclusion des trains roulants, des éléments de la direction ou de suspensions soumis à usure et non démontables et des organes de freinage. Casseurs peu scrupuleux et amateurs de carambouille en seront pourtant pour leurs frais car la pièce de réemploi, ou pièce détachée d'occasion, est une pièce issue de l'économie circulaire : un composant commercialisé par un centre agréé de traitement des véhicules hors d'usage (VHU) et préparé pour réutilisation sur un véhicule dans le cadre de son entretien ou de sa réparation.
Internet pourvoyeur
Ce marché des pièces d'occasion a d'ailleurs été dopé d'abord par les primes à la casse, ensuite par les restrictions de circulation qui menacent les véhicules les plus anciens, ce qui a littéralement mis le turbo sur un secteur économique renaissant. Il suffit de naviguer sur Internet pour trouver de nombreux spécialistes de la pièce d'occasion par correspondance. Ceux-là proposent des centaines de milliers de pièces d'occasion, mais le secteur ne pèse encore que 1 milliard sur les 53 milliards d'euros que représente celui des pièces détachées. La réforme sur la pièce de réemploi devrait permettre de pousser bien au-delà ce marché cantonné à un peu moins de 2 % du marché du neuf.
http://www.lepoint.fr/automobile/se...Tbp#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20161229
mam