Meziani Mustapha détenu dans la prison de Ain Kadous à Fès, poursuit sa grève de la faim, entamée depuis le mois de juin. Son état de santé ne cesse de se détériorer. Il a été récemment transporté à l’hôpital. Le jeune homme a entamé cette grève en signe de contestation face à l’acharnement de l’administration universitaire à Fès. Cette dernière a refusé de l’inscrire à l’université et le prive ainsi de son droit aux études pour des raisons incompréhensibles.
Attaché à son droit de poursuivre ses études, Mustatpha ne veut aucunement mettre fin à cette grève. L’administration de l’université aurait pu faire preuve de compréhension en lui permettant de s’inscrire. Car il s’agit bien d’un droit élémentaire. En tout cas, quelles que soient les raisons de son incarcération ou de sa décision d’entamer cette grève, il est inadmissible de le laisser dans cette situation. Le jeune homme est en train d’agoniser, au vu et au su de tous, sans que personne ne bouge le petit doigt. On prive même sa famille de lui rendre visite.
Ce jeune homme a des droits en tant que citoyen, il a des droits en tant que prisonnier, et au-delà du volet du Droit, il est avant tout, une personne, un être humain. Comment peut-on le laisser dans ces conditions inhumaines ? Il y a à peine quelques semaines un jeune prisonnier était décédé aux suites d’une grève de la faim à Beni Mellal, dans des conditions dramatiques. Il urge, donc, d’agir, pour éviter un autre drame et sauver la vie d’un citoyen marocain. Car même si le jeune étudiant s’en sort, les séquelles de cette grève seront très lourdes. Il a déjà perdu ses capacités de vue et d’ouie.
Mise à jour : Nous apprenons que la santé de Mustapha se serait à nouveau gravement détériorée, et qu’il serait décédé. Nous confirmerons ou infirmerons l’information dès que nous aurons des nouvelles d’une source fiable.
http://lnt.ma/prisonniers-meurent-dinjustice/
Attaché à son droit de poursuivre ses études, Mustatpha ne veut aucunement mettre fin à cette grève. L’administration de l’université aurait pu faire preuve de compréhension en lui permettant de s’inscrire. Car il s’agit bien d’un droit élémentaire. En tout cas, quelles que soient les raisons de son incarcération ou de sa décision d’entamer cette grève, il est inadmissible de le laisser dans cette situation. Le jeune homme est en train d’agoniser, au vu et au su de tous, sans que personne ne bouge le petit doigt. On prive même sa famille de lui rendre visite.
Ce jeune homme a des droits en tant que citoyen, il a des droits en tant que prisonnier, et au-delà du volet du Droit, il est avant tout, une personne, un être humain. Comment peut-on le laisser dans ces conditions inhumaines ? Il y a à peine quelques semaines un jeune prisonnier était décédé aux suites d’une grève de la faim à Beni Mellal, dans des conditions dramatiques. Il urge, donc, d’agir, pour éviter un autre drame et sauver la vie d’un citoyen marocain. Car même si le jeune étudiant s’en sort, les séquelles de cette grève seront très lourdes. Il a déjà perdu ses capacités de vue et d’ouie.
Mise à jour : Nous apprenons que la santé de Mustapha se serait à nouveau gravement détériorée, et qu’il serait décédé. Nous confirmerons ou infirmerons l’information dès que nous aurons des nouvelles d’une source fiable.
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