FPP75
VIB
Le premier faux pas de Bruno Beschizza
Bruno Beschizza, secrétaire général du syndicat de police Synergie, que lElysée a propulsé tête de liste départementale de la majorité présidentielle pour les régionales en Seine-Saint-Denis, sest prononcé pour la mise en place de voitures réservées aux femmes, le soir, dans les transports en commun en Ile-de-France. Interrogé lundi 8 février sur France Bleu, Bruno Beschizza a expliqué que dans les transports, systématiquement le soir il fallait faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, quil soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité. Quelques heures plus tard, la cellule de campagne de Valérie Pécresse envoie un communiqué et précise : Ces rames sont bien sûr ouvertes à tous les voyageurs sans exception. Exit lidée des wagons pour femmes, il nest plus question de discrimination à lentrée des trains, la sortie de rail est évitée pour lUMP.
A gauche on sourit : Bruno Beschizza fait ses premiers pas en politique. On lui accorde le droit à lerreur, samuse Julien Dray, tête de liste socialiste en Essonne et vice-président du conseil régional chargé de la jeunesse et de la sécurité. Néanmoins, il a bien dit quil était favorable à des wagons pour les femmes, poursuit lélu. En ce qui concerne la vidéo-surveillance dans les wagons, je ne suis par contre ouvrir la discussion, même si cela révèle un aveu dimpuissance. Si les caméras peuvent servir à la police pour résoudre des affaires, elles ne sont pas dissuasives pour ce type dagression dont les auteurs sont souvent encagoulés et rarement identifiables. Pour plus de sécurité, il faut de la présence humaine, conclut-il.
Les nouveaux transiliens, qui circulent sur la ligne SNCF H, entre Paris-Nord et Luzarches, sont déjà équipés dun système de vidéo-surveillance.
Eric Nunès
Bruno Beschizza, secrétaire général du syndicat de police Synergie, que lElysée a propulsé tête de liste départementale de la majorité présidentielle pour les régionales en Seine-Saint-Denis, sest prononcé pour la mise en place de voitures réservées aux femmes, le soir, dans les transports en commun en Ile-de-France. Interrogé lundi 8 février sur France Bleu, Bruno Beschizza a expliqué que dans les transports, systématiquement le soir il fallait faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, quil soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité. Quelques heures plus tard, la cellule de campagne de Valérie Pécresse envoie un communiqué et précise : Ces rames sont bien sûr ouvertes à tous les voyageurs sans exception. Exit lidée des wagons pour femmes, il nest plus question de discrimination à lentrée des trains, la sortie de rail est évitée pour lUMP.
A gauche on sourit : Bruno Beschizza fait ses premiers pas en politique. On lui accorde le droit à lerreur, samuse Julien Dray, tête de liste socialiste en Essonne et vice-président du conseil régional chargé de la jeunesse et de la sécurité. Néanmoins, il a bien dit quil était favorable à des wagons pour les femmes, poursuit lélu. En ce qui concerne la vidéo-surveillance dans les wagons, je ne suis par contre ouvrir la discussion, même si cela révèle un aveu dimpuissance. Si les caméras peuvent servir à la police pour résoudre des affaires, elles ne sont pas dissuasives pour ce type dagression dont les auteurs sont souvent encagoulés et rarement identifiables. Pour plus de sécurité, il faut de la présence humaine, conclut-il.
Les nouveaux transiliens, qui circulent sur la ligne SNCF H, entre Paris-Nord et Luzarches, sont déjà équipés dun système de vidéo-surveillance.
Eric Nunès