ALGER (AP) Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a promis samedi de mettre en oeuvre des réformes politiques, sans préciser lesquelles exactement.
Dans un message lu par son conseiller Sid Ali Boughazi lors d'une conférence à Mostaganem (350km à l'est d'Alger), M. Bouteflika évoque "une nouvelle page ouverte sur la voie des réformes globales" lancées depuis 1999 dans des domaines comme la justice, l'éducation ou encore l'administration "et qui ne sauront être fructueuses en l'absence de réformes politiques".
A ces réformes politiques, sur lesquelles il n'a pas donné plus de détails, "vient se greffer la nécessité d'améliorer les performances des structures de l'Etat dont la révision du rôle des assemblées locales aux fins de garantir une véritable prise en charge des citoyens et d'améliorer le service public dans les domaines de la santé et de la sécurité sociale".
Evoquant la situation sécuritaire, M. Bouteflika est revenu sur la levée de l'état d'urgence décrété le 24 février. Pour lui, lever ce dispositif d'exception en vigueur depuis février 1992 "ne signifie nullement l'abandon de l'éradication des résidus du terrorisme. C'est là un pas nouveau franchi par le pays sur la voie de l'élimination de toutes les conséquences induites lors des années noires".
La promesse de ces réformes politiques vient ainsi confirmer les informations rapportées ces derniers jours dans la presse, faisant état de "réunions secrètes en haut lieu" entre le président Bouteflika, les présidents des deux chambres du Parlement, le Premier ministre, le président du Conseil constitutionnel. L'objet de ces réunions portait selon les journaux sur la révision constitutionnelle, la révision de la loi électorale et la possibilité d'élections législatives et locales anticipées. Le mandat des assemblées actuelles arrive à son terme en septembre 2012. AP
xoao/mw
Dans un message lu par son conseiller Sid Ali Boughazi lors d'une conférence à Mostaganem (350km à l'est d'Alger), M. Bouteflika évoque "une nouvelle page ouverte sur la voie des réformes globales" lancées depuis 1999 dans des domaines comme la justice, l'éducation ou encore l'administration "et qui ne sauront être fructueuses en l'absence de réformes politiques".
A ces réformes politiques, sur lesquelles il n'a pas donné plus de détails, "vient se greffer la nécessité d'améliorer les performances des structures de l'Etat dont la révision du rôle des assemblées locales aux fins de garantir une véritable prise en charge des citoyens et d'améliorer le service public dans les domaines de la santé et de la sécurité sociale".
Evoquant la situation sécuritaire, M. Bouteflika est revenu sur la levée de l'état d'urgence décrété le 24 février. Pour lui, lever ce dispositif d'exception en vigueur depuis février 1992 "ne signifie nullement l'abandon de l'éradication des résidus du terrorisme. C'est là un pas nouveau franchi par le pays sur la voie de l'élimination de toutes les conséquences induites lors des années noires".
La promesse de ces réformes politiques vient ainsi confirmer les informations rapportées ces derniers jours dans la presse, faisant état de "réunions secrètes en haut lieu" entre le président Bouteflika, les présidents des deux chambres du Parlement, le Premier ministre, le président du Conseil constitutionnel. L'objet de ces réunions portait selon les journaux sur la révision constitutionnelle, la révision de la loi électorale et la possibilité d'élections législatives et locales anticipées. Le mandat des assemblées actuelles arrive à son terme en septembre 2012. AP
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