La scène s'est déroulée le 13 octobre dernier à Beauvoisin, dans une voie, appelée la traverse de Cabassan. En quelques minutes, cinq plots en plastique ont été scellés dans le goudron et un panneau - voie privée - a été installé. "C'est un acte illégal et sauvage" déplore Myriam Cayzac, le maire de la commune. Dans le quartier, cette traverse fait débat depuis des mois. "Au départ, quand nous avons acheté notre terrain, il était prévu que ce soit une impasse, une voie fermée. C'était inscrit sur le cadastre" précise un riverain, qui préfère garder l'anonymat.
Peu enclin à communiquer, Michel Ros, président de Calima et aménageur de la ZAC Cabassan Clarette, réfute cette version. Mylène Cayzac est elle plus prolixe. "C'est une voie, qui appartient à Calima, c'est-à-dire à l'aménageur, mais qui est ouverture à la circulation. Et tout le monde peut y passer" affirme l'élue.
Peu enclin à communiquer, Michel Ros, président de Calima et aménageur de la ZAC Cabassan Clarette, réfute cette version. Mylène Cayzac est elle plus prolixe. "C'est une voie, qui appartient à Calima, c'est-à-dire à l'aménageur, mais qui est ouverture à la circulation. Et tout le monde peut y passer" affirme l'élue.