Soutien à la proposition marocaine et lutte contre AQMI.
Aux Etats-Unis, où une majorité de parlementaires appuient la proposition marocaine dautonomie élargie des territoires, on établit des liens étroits entre le succès de la lutte contre le terrorisme et lavènement dune solution négociée entre les belligérants.
Or, les observateurs estiment que lAqmi profite des divergences entre Etats sur la question du Sahara. La situation de ni paix, ni guerre au Sahara Occidental, suscite de plus en plus de crainte pour la sécurité sous-régionale.
Et à la lisière de nos frontières nord-est, cette zone est devenue par la force de la pratique, une plaque tournante de tous les trafics : cigarettes, drogue, Kalachnikov .Tout y passait avant que les autorités ne reprennent les choses en main avec linstitution de 35 check-points pour surveiller nos frontières. En effet, la démission des anciennes autorités a aggravé la situation.
Elle parait encore plus dangereuse dans ce nomans land avec larrestation de colonnes de trafiquants armés jusquaux dents et danciens guérilleros du Polisario, reconvertis dans la prise dotages et le trafic de drogue. Plusieurs personnes sont ainsi poursuivies en Mauritanie pour leur jonction avec la nébuleuse terroriste Al Qaeda dans le Maghreb Islamique.
Le soutien américain à la proposition marocaine.
Lenlisement des négociations qui créé une véritable impasse dans le dialogue pour une solution consensuelle a convaincu une majorité de parlementaires américains à se prononcer sur la question interpellant à ce sujet Mme Hillary Clinton, secrétaire dEtat américaine pour les affaires étrangères. Ce soutien de taille conforte le royaume chérifien dans sa logique dune solution dans le cadre de la régionalisation offrant plus douverture et de prise en charge par les citoyens de leurs affaires locales.
Ce soutien est "important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, parce que manifesté par des personnalités influentes de la haute chambre du Congrès comme Dianne Feinstein, présidente de la Commission des Renseignements, John McCain, sénateur de l'Arizona et ancien candidat à La Maison Blanche. Mais outre ces dinosaures de la politique intérieure américaine, la lettre adressée à Mme Hillary Clinton exprimant leur soutien à la solution dautonomie élargie au sein du royaume marocain des provinces du Sud, provient également du président de la Commission de la défense, de Carl Levin, Joseph Liebermann, soutien dAl Gore lors des élections présidentielles de 2000 et Max Baucus, président de la commission des Finance.
Le degré des responsabilités de ces personnalités face à lAdministration Obama prouve que lon prend dorénavant très au sérieux les implications de laffaire du Sahara Occidental dans la confusion qui règne dans la sous-région et dont tire profit AQMI. Lesprit et lengouement de la lettre des congressistes, tous partis confondus, pour cette solution, dénotent dun soutien largement exprimé pour la solution dautonomie élargie proposée par le Maroc. Ce soutien confirme une autre lettre de soutien au projet dautonomie élargie, transmise avril 2009 par 229 membres de la chambre basse, au président Barack Obama.
Commentant la signature par une majorité au sénat US de cette lettre appelant à une solution au conflit du Sahara basée sur le principe d'autonomie sous souveraineté marocaine est "la seule solution réaliste" note J. Peter Pham, membre éminent du National Committee on American Policy.
Linstabilité dans la sous-région.
Dans leur esprit les rédacteurs de dernière lettre adressée à Mme Clinton, qui font indépendamment des tendances politiques, que linstabilité dans la sous-région dAfrique du Nord est préoccupante. «Nous devrions commencer par un effort plus soutenu des Etats-Unis au regard dun des problèmes politiques les plus pressants de la région, le conflit du Sahara Occidental » écrivent-ils avant de préciser que cette dynamique sinscrit dans la logique de la publication dun «rapport du 31 mars 2009 par un panel incluant lancien secrétaire dEtat Madeleine Albright, lancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de lOTAN le général Wesley Clark, et lancien ambassadeur Stuart Einzenstat ».
Et les congressistes américains dajouter : «nous convenons avec vous que la proposition faite en 2007 par le Maroc basée sur une large autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine- est sérieuse et crédible ». Ce soutien est sans ambages. Mais les parlementaires américains estiment également que «les enjeux pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afrique du Nord sont évidents ( ) en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste».
Le Quotidien de Nouakchott
Aux Etats-Unis, où une majorité de parlementaires appuient la proposition marocaine dautonomie élargie des territoires, on établit des liens étroits entre le succès de la lutte contre le terrorisme et lavènement dune solution négociée entre les belligérants.
Or, les observateurs estiment que lAqmi profite des divergences entre Etats sur la question du Sahara. La situation de ni paix, ni guerre au Sahara Occidental, suscite de plus en plus de crainte pour la sécurité sous-régionale.
Et à la lisière de nos frontières nord-est, cette zone est devenue par la force de la pratique, une plaque tournante de tous les trafics : cigarettes, drogue, Kalachnikov .Tout y passait avant que les autorités ne reprennent les choses en main avec linstitution de 35 check-points pour surveiller nos frontières. En effet, la démission des anciennes autorités a aggravé la situation.
Elle parait encore plus dangereuse dans ce nomans land avec larrestation de colonnes de trafiquants armés jusquaux dents et danciens guérilleros du Polisario, reconvertis dans la prise dotages et le trafic de drogue. Plusieurs personnes sont ainsi poursuivies en Mauritanie pour leur jonction avec la nébuleuse terroriste Al Qaeda dans le Maghreb Islamique.
Le soutien américain à la proposition marocaine.
Lenlisement des négociations qui créé une véritable impasse dans le dialogue pour une solution consensuelle a convaincu une majorité de parlementaires américains à se prononcer sur la question interpellant à ce sujet Mme Hillary Clinton, secrétaire dEtat américaine pour les affaires étrangères. Ce soutien de taille conforte le royaume chérifien dans sa logique dune solution dans le cadre de la régionalisation offrant plus douverture et de prise en charge par les citoyens de leurs affaires locales.
Ce soutien est "important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, parce que manifesté par des personnalités influentes de la haute chambre du Congrès comme Dianne Feinstein, présidente de la Commission des Renseignements, John McCain, sénateur de l'Arizona et ancien candidat à La Maison Blanche. Mais outre ces dinosaures de la politique intérieure américaine, la lettre adressée à Mme Hillary Clinton exprimant leur soutien à la solution dautonomie élargie au sein du royaume marocain des provinces du Sud, provient également du président de la Commission de la défense, de Carl Levin, Joseph Liebermann, soutien dAl Gore lors des élections présidentielles de 2000 et Max Baucus, président de la commission des Finance.
Le degré des responsabilités de ces personnalités face à lAdministration Obama prouve que lon prend dorénavant très au sérieux les implications de laffaire du Sahara Occidental dans la confusion qui règne dans la sous-région et dont tire profit AQMI. Lesprit et lengouement de la lettre des congressistes, tous partis confondus, pour cette solution, dénotent dun soutien largement exprimé pour la solution dautonomie élargie proposée par le Maroc. Ce soutien confirme une autre lettre de soutien au projet dautonomie élargie, transmise avril 2009 par 229 membres de la chambre basse, au président Barack Obama.
Commentant la signature par une majorité au sénat US de cette lettre appelant à une solution au conflit du Sahara basée sur le principe d'autonomie sous souveraineté marocaine est "la seule solution réaliste" note J. Peter Pham, membre éminent du National Committee on American Policy.
Linstabilité dans la sous-région.
Dans leur esprit les rédacteurs de dernière lettre adressée à Mme Clinton, qui font indépendamment des tendances politiques, que linstabilité dans la sous-région dAfrique du Nord est préoccupante. «Nous devrions commencer par un effort plus soutenu des Etats-Unis au regard dun des problèmes politiques les plus pressants de la région, le conflit du Sahara Occidental » écrivent-ils avant de préciser que cette dynamique sinscrit dans la logique de la publication dun «rapport du 31 mars 2009 par un panel incluant lancien secrétaire dEtat Madeleine Albright, lancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de lOTAN le général Wesley Clark, et lancien ambassadeur Stuart Einzenstat ».
Et les congressistes américains dajouter : «nous convenons avec vous que la proposition faite en 2007 par le Maroc basée sur une large autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine- est sérieuse et crédible ». Ce soutien est sans ambages. Mais les parlementaires américains estiment également que «les enjeux pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afrique du Nord sont évidents ( ) en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste».
Le Quotidien de Nouakchott