Un groupe de militants Tamouls a pris d'assaut vendredi l'ambassade sri-lankaise à Oslo, au cinquième jour de manifestations en Norvège pour réclamer un cessez-le-feu au Sri Lanka, a annoncé un responsable de la police norvégienne.
Près d'une centaine de manifestants ont tenté de pénétrer dans l'enceinte diplomatique vers 14H00 (13H00 GMT), et quelques-uns ont pu effectivement y entrer "pendant quatre à cinq minutes", a indiqué Even Joerstad.
Des vitres ont été brisées et du matériel de bureau endommagé, a précisé M. Joerstad. Les militants de la cause tamoule ont quitté les lieux à la demande de la police, et aucun d'entre eux n'a été arrêté.
Dans la journée, au Sri Lanka, le président Mahinda Rajapakse, a ordonné un cessez-le-feu de 48 heures avec la rébellion du LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul) qui luttent pour l'indépendance du nord et nord-est de l'île à majorité tamoule. Cette mesure vise à permettre aux civils piégés dans la zone des combats de célébrer les fêtes du Nouvel An tamoul qui débutent lundi.
La manifestation de dimanche à Oslo, qui a débuté avant l'annonce de ce cessez-le-feu, a rassemblé près 400 à 500 personnes, selon un porte-parole des manifestants, Godfrey Manoharan.
Certains d'entre eux ont été rendus "furieux et frustrés" par l'annonce sur un site internet pro-tamoul de tirs de l'armée sri-lankaise sur des civils dans une zone de "cessez-le-feu", a-t-il expliqué, soulignant: "C'est un message au gouvernement (sri-lankais) que nous n'abandonnerons pas".
Les partisans du LTTE, mobilisés depuis cinq jours à Oslo, manifestent ainsi depuis près d'une semaine dans plusieurs capitales européennes pour exiger la fin de l'offensive de l'armée gouvernementale sri-lankaise sur les derniers territoires tenus par la rébellion. Ils étaient près de 100.000 samedi à Londres.
L'armée gouvernementale sri-lankaise tente de venir à bout depuis plusieurs mois d'un dernier carré de rebelles des Tigres dans le nord-est de l'île, soulevant des inquiétudes sur le sort des civils. L'ONU pense qu'entre 100.000 et 150.000 habitants tamouls sont toujours pris au piège des combats.
AFP
Près d'une centaine de manifestants ont tenté de pénétrer dans l'enceinte diplomatique vers 14H00 (13H00 GMT), et quelques-uns ont pu effectivement y entrer "pendant quatre à cinq minutes", a indiqué Even Joerstad.
Des vitres ont été brisées et du matériel de bureau endommagé, a précisé M. Joerstad. Les militants de la cause tamoule ont quitté les lieux à la demande de la police, et aucun d'entre eux n'a été arrêté.
Dans la journée, au Sri Lanka, le président Mahinda Rajapakse, a ordonné un cessez-le-feu de 48 heures avec la rébellion du LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul) qui luttent pour l'indépendance du nord et nord-est de l'île à majorité tamoule. Cette mesure vise à permettre aux civils piégés dans la zone des combats de célébrer les fêtes du Nouvel An tamoul qui débutent lundi.
La manifestation de dimanche à Oslo, qui a débuté avant l'annonce de ce cessez-le-feu, a rassemblé près 400 à 500 personnes, selon un porte-parole des manifestants, Godfrey Manoharan.
Certains d'entre eux ont été rendus "furieux et frustrés" par l'annonce sur un site internet pro-tamoul de tirs de l'armée sri-lankaise sur des civils dans une zone de "cessez-le-feu", a-t-il expliqué, soulignant: "C'est un message au gouvernement (sri-lankais) que nous n'abandonnerons pas".
Les partisans du LTTE, mobilisés depuis cinq jours à Oslo, manifestent ainsi depuis près d'une semaine dans plusieurs capitales européennes pour exiger la fin de l'offensive de l'armée gouvernementale sri-lankaise sur les derniers territoires tenus par la rébellion. Ils étaient près de 100.000 samedi à Londres.
L'armée gouvernementale sri-lankaise tente de venir à bout depuis plusieurs mois d'un dernier carré de rebelles des Tigres dans le nord-est de l'île, soulevant des inquiétudes sur le sort des civils. L'ONU pense qu'entre 100.000 et 150.000 habitants tamouls sont toujours pris au piège des combats.
AFP