Des violences policières dénoncées à Molenbeek
© belga.
Une femme a porté plainte concernant des violences policières d'agents de Molenbeek exercées à son encontre le 4 mars dernier, a indiqué la zone de police Ouest (Molenbeek, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe, Jette, Koekelberg), confirmant ainsi une information parue dans La Capitale. Elle a été entendue ainsi que les policiers concernés. Les images des caméras de surveillance au sein du commissariat ont été saisies et seront exploitées.
Le 4 mars dernier, trois patrouilles du service interventions se sont présentées au domicile molenbeekois d'une famille, afin d'y arrêter le fils de 17 ans recherché dans le cadre d'un dossier en flagrant délit. Ce dernier est bien connu des services de police pour plusieurs faits graves.
A la vue des policiers, la soeur du suspect, âgée de 24 ans, est sortie sur la voie publique, s'est mise à crier et a claqué la porte au nez des policiers qui, dans le cadre du flagrant délit, avaient un mandat pour rentrer dans la maison. Les policiers l'ont arrêtée administrativement pour trouble à l'ordre public. Elle a été écrouée jusqu'à 7h30 le lendemain matin et affirme avoir été maltraitée et humiliée par plusieurs policiers lors de la fouille préalable à son écrou.
Déshabillée sous le regard de policiers masculins
Selon son avocat, Me Lurquin, "on l'a mise dans une pièce avec cinq policières qui lui ont donné 30 secondes pour retirer son piercing. Puis elle a dû se déshabiller entièrement, d'abord le haut, puis le bas, puis faire 25 flexions pour vérifier qu'elle ne cachait rien. Et cela alors que des policiers masculins regardaient par la porte entrouverte et la raillaient", peut-on lire dans La Capitale.
Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête judiciaire et la zone de police a également ouvert un dossier disciplinaire en interne.
Des appels à manifester contre cette bavure potentielle circulent via sms et sur les réseaux sociaux. La commune décidera si une éventuelle manifestation sera autorisée.
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Une femme a porté plainte concernant des violences policières d'agents de Molenbeek exercées à son encontre le 4 mars dernier, a indiqué la zone de police Ouest (Molenbeek, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe, Jette, Koekelberg), confirmant ainsi une information parue dans La Capitale. Elle a été entendue ainsi que les policiers concernés. Les images des caméras de surveillance au sein du commissariat ont été saisies et seront exploitées.
Le 4 mars dernier, trois patrouilles du service interventions se sont présentées au domicile molenbeekois d'une famille, afin d'y arrêter le fils de 17 ans recherché dans le cadre d'un dossier en flagrant délit. Ce dernier est bien connu des services de police pour plusieurs faits graves.
A la vue des policiers, la soeur du suspect, âgée de 24 ans, est sortie sur la voie publique, s'est mise à crier et a claqué la porte au nez des policiers qui, dans le cadre du flagrant délit, avaient un mandat pour rentrer dans la maison. Les policiers l'ont arrêtée administrativement pour trouble à l'ordre public. Elle a été écrouée jusqu'à 7h30 le lendemain matin et affirme avoir été maltraitée et humiliée par plusieurs policiers lors de la fouille préalable à son écrou.
Déshabillée sous le regard de policiers masculins
Selon son avocat, Me Lurquin, "on l'a mise dans une pièce avec cinq policières qui lui ont donné 30 secondes pour retirer son piercing. Puis elle a dû se déshabiller entièrement, d'abord le haut, puis le bas, puis faire 25 flexions pour vérifier qu'elle ne cachait rien. Et cela alors que des policiers masculins regardaient par la porte entrouverte et la raillaient", peut-on lire dans La Capitale.
Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête judiciaire et la zone de police a également ouvert un dossier disciplinaire en interne.
Des appels à manifester contre cette bavure potentielle circulent via sms et sur les réseaux sociaux. La commune décidera si une éventuelle manifestation sera autorisée.