Des visas "Palestine only"
"Autorité palestinienne seulement. » Dans la torpeur de lété, Israël a discrètement introduit un nouveau visa destiné aux personnes se rendant en Cisjordanie. Cette norme oblige les personnes désireuses de visiter les territoires palestiniens à transiter par la Jordanie pour pénétrer en Cisjordanie par le pont Allenby, le point de passage habituel.
Là, les militaires israéliens apposent le cachet « Palestinian Authority only », ce qui signifie que les touristes, membres de familles ou amis devront se contenter de circuler dans les zones contrôlées par lAP mais ne pourront pas se rendre en Israël. Ni même à Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville annexée par Israël en 1967.
Contacté par téléphone, le cabinet du vice-Premier ministre et ministre de lIntérieur Elie Yishaï (le leader du parti ultra-orthodoxe Shas) confirme que la mesure sapplique également aux visiteurs dorigine palestinienne qui débarquent à laéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.
Depuis lentrée en vigueur du nouveau visa, la mésaventure est également arrivée à des représentants dONG européennes ainsi quà des délégations françaises, italiennes et américaines. Des employés de lUnwra, lagence des Nations unies chargée daider les réfugiés palestiniens, ainsi que dautres fonctionnaires des Nations unies qui venaient datterrir à Tel-Aviv se sont également vu refuser le droit dentrer en Israël.
Les organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits de lhomme dénoncent le nouveau visa israélien comme un « symbole de lapartheid ».
Dans les cercles diplomatiques étrangers, linstauration du nouveau visa soulève également une tempête mais celle-ci garde le caractère feutré qui sied à ce milieu. Plusieurs ambassadeurs européens en poste à Tel-Aviv et consuls généraux en poste à Jérusalem ont fait connaître leur préoccupation à leurs interlocuteurs du ministère israélien des Affaires étrangères. La Grande-Bretagne et les États-Unis ont également manifesté leur mécontentement. Sans résultat jusquà présent.
En revanche, le ministre israélien du Tourisme a écrit à son collègue Yishaï pour attirer son attention sur les risques que sa politique restrictive fait courir au secteur hôtelier dIsraël.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7139
"Autorité palestinienne seulement. » Dans la torpeur de lété, Israël a discrètement introduit un nouveau visa destiné aux personnes se rendant en Cisjordanie. Cette norme oblige les personnes désireuses de visiter les territoires palestiniens à transiter par la Jordanie pour pénétrer en Cisjordanie par le pont Allenby, le point de passage habituel.
Là, les militaires israéliens apposent le cachet « Palestinian Authority only », ce qui signifie que les touristes, membres de familles ou amis devront se contenter de circuler dans les zones contrôlées par lAP mais ne pourront pas se rendre en Israël. Ni même à Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville annexée par Israël en 1967.
Contacté par téléphone, le cabinet du vice-Premier ministre et ministre de lIntérieur Elie Yishaï (le leader du parti ultra-orthodoxe Shas) confirme que la mesure sapplique également aux visiteurs dorigine palestinienne qui débarquent à laéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.
Depuis lentrée en vigueur du nouveau visa, la mésaventure est également arrivée à des représentants dONG européennes ainsi quà des délégations françaises, italiennes et américaines. Des employés de lUnwra, lagence des Nations unies chargée daider les réfugiés palestiniens, ainsi que dautres fonctionnaires des Nations unies qui venaient datterrir à Tel-Aviv se sont également vu refuser le droit dentrer en Israël.
Les organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits de lhomme dénoncent le nouveau visa israélien comme un « symbole de lapartheid ».
Dans les cercles diplomatiques étrangers, linstauration du nouveau visa soulève également une tempête mais celle-ci garde le caractère feutré qui sied à ce milieu. Plusieurs ambassadeurs européens en poste à Tel-Aviv et consuls généraux en poste à Jérusalem ont fait connaître leur préoccupation à leurs interlocuteurs du ministère israélien des Affaires étrangères. La Grande-Bretagne et les États-Unis ont également manifesté leur mécontentement. Sans résultat jusquà présent.
En revanche, le ministre israélien du Tourisme a écrit à son collègue Yishaï pour attirer son attention sur les risques que sa politique restrictive fait courir au secteur hôtelier dIsraël.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7139