Détérioration des relations entre la MINURSO et le Polisario (Correo Diplomatico)
Samedi 8 Octobre 2011 modifié le Samedi 8 Octobre 2011 - 13:27
Une récente décision prise unilatéralement par le Front Polisario qui veut imposer sa tutelle à la MINURSO, met à mal les relations déjà détériorées entre les deux parties en raison fondamentalement des réseaux de trafic de drogue et d'armes qui abondent dans la zone et dans lesquelles sont impliqués les séparatistes, affirme "Correo Diplomatico", un portail d'information espagnol spécialisé en politique internationale.
Fin septembre dernier, rapporte en exclusivité le portail espagnol, l'un des chefs militaires du "polisario", Taleb Ami informe les responsables de la MINURSO de l'obligation pour toutes ses patrouilles d'être accompagnées par des éléments armés du polisario.
"Une telle décision, en plus de susciter de nombreuses interrogations sur le timing choisi et les objectifs visés, constitue une violation des accords de cessez-le-feu entre le Maroc et le "polisario" conclus sous les auspices de l'ONU en vertu desquels tout mouvement de troupes armées reste interdit dans la zone", relève la publication sur la base de l'argumentaire d'un expert français en questions stratégiques consulté par ses soins.
En revanche, relève " Correo diplomatico ", la MINURSO compte sur la totale collaboration du Maroc qui ne lui impose aucune restriction de mouvement.
"Cette tutelle imposée par le Polisario, depuis fin septembre, aux effectifs de la MINURSO déployés sur le terrain embarrasse les responsables de la mission Onusienne. Ces derniers sont obligés de soumettre, au préalable, aux soldats du polisario le planning de leurs patrouilles c'est à dire le moment de leur déploiement et la route qu'elles vont choisir. De plus, ces patrouilles doivent toujours être accompagnées d'un ou de plusieurs éléments armées des séparatistes".
"Il s'agit d'une violation directe de la liberté de mouvement de la Mission onusienne", affirme un ancien membre de la MINURSO de nationalité colombienne cité par Correo Diplomatico.
Samedi 8 Octobre 2011 modifié le Samedi 8 Octobre 2011 - 13:27
Une récente décision prise unilatéralement par le Front Polisario qui veut imposer sa tutelle à la MINURSO, met à mal les relations déjà détériorées entre les deux parties en raison fondamentalement des réseaux de trafic de drogue et d'armes qui abondent dans la zone et dans lesquelles sont impliqués les séparatistes, affirme "Correo Diplomatico", un portail d'information espagnol spécialisé en politique internationale.
Fin septembre dernier, rapporte en exclusivité le portail espagnol, l'un des chefs militaires du "polisario", Taleb Ami informe les responsables de la MINURSO de l'obligation pour toutes ses patrouilles d'être accompagnées par des éléments armés du polisario.
"Une telle décision, en plus de susciter de nombreuses interrogations sur le timing choisi et les objectifs visés, constitue une violation des accords de cessez-le-feu entre le Maroc et le "polisario" conclus sous les auspices de l'ONU en vertu desquels tout mouvement de troupes armées reste interdit dans la zone", relève la publication sur la base de l'argumentaire d'un expert français en questions stratégiques consulté par ses soins.
En revanche, relève " Correo diplomatico ", la MINURSO compte sur la totale collaboration du Maroc qui ne lui impose aucune restriction de mouvement.
"Cette tutelle imposée par le Polisario, depuis fin septembre, aux effectifs de la MINURSO déployés sur le terrain embarrasse les responsables de la mission Onusienne. Ces derniers sont obligés de soumettre, au préalable, aux soldats du polisario le planning de leurs patrouilles c'est à dire le moment de leur déploiement et la route qu'elles vont choisir. De plus, ces patrouilles doivent toujours être accompagnées d'un ou de plusieurs éléments armées des séparatistes".
"Il s'agit d'une violation directe de la liberté de mouvement de la Mission onusienne", affirme un ancien membre de la MINURSO de nationalité colombienne cité par Correo Diplomatico.