OK restons dans ta "taghyuri" ! Pourquoi Israel souhaiterait que le gouvernement Jordanien et Saoudien tombent en se frottant à l'EIIL ??
Ce n'est pas logique ! Ces deux pays sont alliés à cette entité et assurent la sécurité d'Israel alors pourquoi vouloir détruire ces deux pays ???
Merci beaucoup pour ta réponse !
Selon le site d’information « Daily Finance »,
les analystes économiques ont des points de vue différents sur le rôle économique de l’Arabie saoudite à l’avenir. Selon l’article publié par le site d’information « Daily Finance », les Etats-Unis ont encore besoin de l’Arabie saoudite. Au milieu de 2014, les Etats-Unis ont réussi à augmenter plus de pétrole que l’Arabie saoudite. Ainsi, l’Arabie saoudite n’est plus le plus grand producteur de pétrole dans le monde. Suite à cette victoire pétrolière des Etats-Unis sur l’Arabie saoudite, certains observateurs ont prévu que Washington réduirait peu à peu sa dépendance par rapport au pétrole saoudien, et que cela porterait un coup dur au prestige de Riyad dans la région et dans le monde. Pourtant, les offensives des terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) contre l’Irak, les attaques successives des terroristes de Boko Haram au Nigeria et le vol du pétrole de ce pays, les agitations au Venezuela et la poursuite des violences au Soudan ont changé la donne en faveur de l’Arabie saoudite.
En avril 2014, les Etats-Unis ont battu le record de la production du pétrole, en produisant 11.2 millions de barils de brut par jour. Or, en mars 2014, l’Arabie saoudite ne produisait que 9.69 millions de barils de brut par jour. Néanmoins, il faut souligner que la hausse de la production américaine du pétrole n’a pas baisse les cours du pétrole sur le marché, en raison de la baisse de la production d’autres pays producteurs. Les offensives de l’EIIL contre l’Irak suffisaient apparemment pour donner un choc aux marchés internationaux. A présent, les terroristes de l’Etats islamique en Irak et au Levant contrôlent le champ pétrolier d’al-Omar en Syrie, capable de produire chaque jour 75.000 barils de brut. Les terroristes de l’EIIL contrôlent aussi cinq autres puits de pétrole en Syrie. En outre, depuis un mois, les terroristes de l’EIIL contrôlent la plus grande raffinerie de l’Irak, c’est-à-dire la raffinerie de Baiji. En outre, les champs pétroliers de Kirkuk capable de produire 260.000 barils de brut par jours sont encore menacés. En enfin, les travaux de maintenance et de réparation d’oléoduc Kirkuk-Ceyhan avec une capacité de transfert de 300.000 barils par jour ont été interrompus.
Il est possible que Etats-Unis réussissent à assure leur indépendance énergétiques en produisant du pétrole de schiste, mais en réalité des événements de l’Irak et la crise intérieur de ce pays reste un élément déstabilisateur du marché du pétrole. L’américaine Exxon-Mobil et BP ont commencé a retiré leur personnel d’Irak depuis le mois de juin, car ils craignent les attaques des terroristes de l’Etat-islamique en Irak et au levant contre les installations pétrolière du pays. Au mois de juin, le marché était craintif, et les cours du pétrole ont augmenté à leur plus haut niveau depuis septembre 2013. Mais en juillet, le prix du brut a commencé à baisser relativement. Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont fermé mutuellement les yeux sur les activités douteuses l’un de l’autre, en raison de leur points de vue communs quant à la position régionale de la République islamique d’Iran ; et leur crainte du danger d’al-Qaïda.
Si l’ONU avait un programme du pétrole contre la nourriture, l’Arabie saoudite a plutôt un programme du pétrole contre la sécurité. Pourtant, les analystes estiment que l’optimisme des dirigeants saoudiens quant à la bonne volonté de la politique étrangère des Etats-Unis pourrait avoir de graves conséquences pour Riyad. L’administration Obama n’a pas un avis favorable en ce qui concerne les interventions de Riyad dans les affaires intérieures de Bahreïn, d’autant plus que les menaces et les pressions de Riyad au sujet de l’amélioration des relations entre Téhéran et Washington n’ont plus beaucoup de poids aux Etats-Unis. En outre, la croissance rapide de l’industrie pétrolière aux Etats-Unis semble commencer à ralentir le développement des activités pétrolières de l’Arabie saoudite. Par exemple, les négociations pour demander à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de 2.5 millions de barils par jour nt été interrompues, car les Etats-Unis ont augmenté eux-mêmes le taux de leur production pétrolière.
La possibilité pour l’Arabie saoudite d’augmenter sa production pétrolière à plus de 12.5 millions de barils par jour semble très mince, d’autant plus qu’il est probable aussi que le balle ne soit plus sur le terrain de l’OPEP. Les analystes du département de l’énergie de la Banque américaine City Group ne le croient pas. Ils disent que l’Arabie saoudite n’a jamais augmenté sa production au-delà de 10 millions de barils par jour. En outre, depuis longtemps, aucune nouvelle découverte de champs pétroliers n’a été effectuée en Arabie saoudite. La semaine dernière, un accord est passé entre le gouvernement libyen et les rebelles au sujet de la réouverture des ports orientaux du pays où se trouvent des terminaux qui exportent presque la moitié du pétrole libyen. C’était une bonne nouvelle pour le marché international. Cependant, il serait difficile de croire que l’augmentation de la production Libye soit quelque chose au-delà d’un vide de production comblé au marché mondial. Dans un contexte où il n’y a pas de signe certains sur le rétablissement du calme et de la stabilité au Moyen-Orient, l’augmentation de la production pétrolière de la Libye est une bonne nouvelle, mais elle ne peut pas changer les cours du pétrole sur le marché mondial. Les terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant ont menacé qu’ils attaqueront un jour l’Arabie saoudite et qu’ils détruiront la Kaaba. Cependant, selon « Daily Finance », tant que les Etats-Unis s’engagent à respecter ses accords avec Riyad pour assurer la sécurité de la famille royale saoudienne, l’Arabie saoudite gardera sa place actuelle sur le marché mondial du pétrole.