amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Il semble que la répression et l’intimidation sont les seules réponses que réserve la monarchie marocaine aux militants de la cause d’Imider qui organisent un sit-in sur le mont d’Alebban, contre une holding royal, depuis déjà trois ans.
Samedi 26 décembre 2014, deux militants du Mouvement sur la Voie de 96 ont été arrêtés par la gendarmerie à Tinghir. Il s’agit selon des sources locales de Mustafa Faska et de Omar Hourane.
Mercredi 24 novembre 2014, quelque trente éléments des forces répressives de l’intervention rapide ont encerclé plusieurs endroits dans la commune d’Imider et tenté d’arrêter des militants.
Nous rappelons que plusieurs militants du Mouvement sur la voie de 96 sont toujours en prison. Au cours des dernières années, plusieurs militants ont été également arrêtés, torturés avant d’être relâchés.
Lundi 30 décembre 2013, Ichou Hamdan, un militant de la cause d’Imider, a été arrêté par les gendarmes et transféré à Tinghir.
Samedi 28 décembre 2013, Hamid Berki, un militant de cette même cause, a été sauvagement agressé par deux hommes près de la route nationale qui passe près d’Alebban. Il a été jeté de force dans un véhicule et embarqué à la gendarmerie de Tinghir.
Le 17 juillet 2013, ce même militant a été agressé sauvagement par un groupe de sept personnes qui le recherchaient spécifiquement dans le but de le faire taire. Ces derniers avaient utilisé des barres de fer lors de cette agression, lui provoquant plusieurs lésions au niveau de la tête, de la poitrine et des pieds. Ils l’avaient laissé pour mort. Aucun des agresseurs n’a été inquiété par la suite. Et aucune enquête n’a été ouverte.
Le 7 juin 2013, un deuxième militant, H. Mounas, a été également agressé par des hommes connus pour leurs liens avec les autorités. Plusieurs personnes qui s’étaient interposées avaient aussi été agressées physiquement.
Le 12 juillet 2012, cinq militants amazighs, membres du Mouvement sur la voie de 96 ont été arrêtés arbitrairement par la police. Ils avaient été traduits devant le tribunal de Ouarzazat le 26 juillet 2012. Il s’agit de Moha Bennaser, Karim Lahcen, Faska Laadad, Taïeb Omar et Moha Ouljihad. Ces militants avaient été libérés par la suite, grâce à la mobilisation de la population.
Février 2012, Mustapha Ouchtoubane, un militant de cette même cause, arrêté en décembre 2011, a été condamné par la Cour d’appel d’Ouarzazat à quatre ans de prison ferme.
La répression des habitants d’Imider qui se battent depuis plus de trente ans pour leurs droits ne date pas des trois dernières années. En effet, en 1996, et pendant quarante-huit jours, les villageois ont occupé les abords de la mine. La police intervient sauvagement pour disperser les populations et brûler leurs tentes. L’intervention musclée des forces de répression marocaines a ainsi fait vingt-deux blessés. Vingt-trois personnes, dont deux femmes, ont été arrêtées ; seize parmi elles ont été relâchées après la garde à vue et six seront condamnées à des peines de prison allant de un à deux ans de prison ferme.
A. Azergui (Tamazgha.fr)
Samedi 26 décembre 2014, deux militants du Mouvement sur la Voie de 96 ont été arrêtés par la gendarmerie à Tinghir. Il s’agit selon des sources locales de Mustafa Faska et de Omar Hourane.
Mercredi 24 novembre 2014, quelque trente éléments des forces répressives de l’intervention rapide ont encerclé plusieurs endroits dans la commune d’Imider et tenté d’arrêter des militants.
Nous rappelons que plusieurs militants du Mouvement sur la voie de 96 sont toujours en prison. Au cours des dernières années, plusieurs militants ont été également arrêtés, torturés avant d’être relâchés.
Lundi 30 décembre 2013, Ichou Hamdan, un militant de la cause d’Imider, a été arrêté par les gendarmes et transféré à Tinghir.
Samedi 28 décembre 2013, Hamid Berki, un militant de cette même cause, a été sauvagement agressé par deux hommes près de la route nationale qui passe près d’Alebban. Il a été jeté de force dans un véhicule et embarqué à la gendarmerie de Tinghir.
Le 17 juillet 2013, ce même militant a été agressé sauvagement par un groupe de sept personnes qui le recherchaient spécifiquement dans le but de le faire taire. Ces derniers avaient utilisé des barres de fer lors de cette agression, lui provoquant plusieurs lésions au niveau de la tête, de la poitrine et des pieds. Ils l’avaient laissé pour mort. Aucun des agresseurs n’a été inquiété par la suite. Et aucune enquête n’a été ouverte.
Le 7 juin 2013, un deuxième militant, H. Mounas, a été également agressé par des hommes connus pour leurs liens avec les autorités. Plusieurs personnes qui s’étaient interposées avaient aussi été agressées physiquement.
Le 12 juillet 2012, cinq militants amazighs, membres du Mouvement sur la voie de 96 ont été arrêtés arbitrairement par la police. Ils avaient été traduits devant le tribunal de Ouarzazat le 26 juillet 2012. Il s’agit de Moha Bennaser, Karim Lahcen, Faska Laadad, Taïeb Omar et Moha Ouljihad. Ces militants avaient été libérés par la suite, grâce à la mobilisation de la population.
Février 2012, Mustapha Ouchtoubane, un militant de cette même cause, arrêté en décembre 2011, a été condamné par la Cour d’appel d’Ouarzazat à quatre ans de prison ferme.
La répression des habitants d’Imider qui se battent depuis plus de trente ans pour leurs droits ne date pas des trois dernières années. En effet, en 1996, et pendant quarante-huit jours, les villageois ont occupé les abords de la mine. La police intervient sauvagement pour disperser les populations et brûler leurs tentes. L’intervention musclée des forces de répression marocaines a ainsi fait vingt-deux blessés. Vingt-trois personnes, dont deux femmes, ont été arrêtées ; seize parmi elles ont été relâchées après la garde à vue et six seront condamnées à des peines de prison allant de un à deux ans de prison ferme.
A. Azergui (Tamazgha.fr)