Devant la Science, hommes et femmes ne sont pas égaux

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Octavius
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Devant la science, hommes et femmes ne sont pas égaux

Les inscriptions dans les universités en témoignent: les femmes ont pris leur place en science. Mais certaines statistiques révèlent, parfois de manière inattendue, qu’il reste du chemin à faire.

Moins de subventions pour les chercheuses

Premier exemple, en provenance de l’Union européenne. En novembre dernier, lors du dévoilement des 275 subventions destinées à des scientifiques d’expérience, et attribuées par le Conseil pour la recherche de l’Europe, on s’est aperçu, avec un certain embarras, que seulement 12% de ces subventions étaient allées à des femmes.

Et ce n’est même pas une question de discrimination, puisque les femmes n’avaient déposé que 14% des demandes de subventions.


Laboratoires majoritairement masculins
Deuxième exemple, en provenance des États-Unis. Deux enquêtes publiées en 2008 révèlent

Deux enquêtes publiées en 2008 révèlent — et ce n’est pas la première fois — que les femmes sont plus nombreuses à abandonner l’univers de la recherche, entre le moment où elles ont décroché leur postdoctorat et le moment où elles pourraient obtenir la direction de leur propre laboratoire.

Dans l’une, dirigée par Orna Cohen-Fix, chercheuse au Laboratoire de biologie moléculaire et cellulaire aux National Institutes of Health, on apprend que les femmes détenaient, en 2007, environ 45% des postdoctorats, et que ce chiffre continue d’augmenter. Mais qu’elles ont seulement 29% des postes permanents dans les universités, et seulement 19% des postes de direction dans un laboratoire.

Et pourtant, ici non plus, il n’est pas question de discrimination : l’étude n’a trouvé aucune trace d’un préjugé de la part de ceux qui embauchent. Ce qui a dominé, c’est un désir plus fort chez les femmes que chez les hommes de consacrer du temps à leurs enfants, dans un contexte où l’environnement de travail se fait plus compétitif et nécessite plus d’heures.

Modèles scientifiques féminins recherchés

Ça se vérifie dans l’autre recherche, réalisée par le Center for Work-Life Policy et financée par des compagnies de haute technologie. Cette seconde étude nous apprend que dans le secteur privé, 52% des femmes qui détenaient un poste en science et technologie le quittent de façon définitive, la plupart entre 35 et 44 ans.

Réactions des auteurs de ces deux études: la carence de modèles scientifiques féminins expliquerait ces tendances. Autrement dit, il faudrait pouvoir présenter aux jeunes femmes plus de modèles de femmes scientifiques, qui leur démontreraient qu’on peut avoir une carrière sans sacrifier la famille.

Est-ce que ça suffirait? Les paris sont ouverts.

source : (Agence Science-Presse)
 
Femmes et science: difficile intégration

Isabelle Burgun

Les photographies des finissants, affichées sur les murs des corridors du département de physique de l’Université de Montréal, témoignent d’une constance observée depuis quelques années. Un diplômé sur cinq est une femme. Est-ce un indice de la place que voudraient prendre les femmes en sciences et génie?

Femmes et Polytechnique
À l’École Polytechnique, 22 % des inscriptions proviennent de femmes. Au baccalauréat en génie biomédical, que l’École lançait cette année, 63 % de la première cohorte sont des femmes. «Les femmes représentent seulement 11 % des ingénieures», nuance toutefois Annie Touchette. La conseillère principale du service des communications et du recrutement à l’École Polytechnique constate aussi une certaine constance dans les choix féminins, la santé en tête.

Cette tendance lourde – la faible représentation des femmes en science — n’est cependant pas à l’amélioration. Depuis huit ans, les inscriptions en sciences et génie dans les universités québécoises reculent: elles seraient même passées de 17 % à 12 % entre 1999 et 2007. «On se rend compte qu’on a toujours du mal à aller chercher les filles et à les garder en sciences et en génie. C’est peut-être le temps de passer à l’auto-évaluation de nos programmes: comment se fait-il que nous n’arrivons pas à les rejoindre?», se questionne Nadia Ghazzali, titulaire de la Chaire CRSNG-Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et génie au Québec de l’Université Laval.

Victimes des stéréotypes
Dans un document préparé par Nadia Ghazzali, on peut y lire que subsiste encore une culture très «masculine» au sein du milieu du génie: «la grande conformité qui caractérise la culture présente dans le domaine du génie laisse peu de place aux contrastes que peuvent soulever les femmes, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire à leur intégration.»

Parmi les autres facteurs qui peuvent décourager les femmes: des stéréotypes et des perceptions fausses alimentés par une méconnaissance du domaine. Puis, s’ajoute l’influence de l’environnement familial, du milieu scolaire et de la conciliation travail-famille.

«Le rôle de la famille et de l’école reste très important au moment des choix. Non seulement il faut que les parents encouragent les filles et les poussent à faire ce genre d’étude, mais il faut que les conseillers pédagogiques soient mieux informés sur les métiers possibles en génie. Il faut mieux leur faire connaître ces professions», pense-t-elle.

D’autant plus qu’ailleurs, la situation est différente. Revenant d’un séjour au Maroc où 50 % des étudiants des écoles d’ingénieurs sont des femmes, elle s’interroge: «Peut-être est-ce culturel? Là-bas, on les pousse à choisir des professions payantes et à faire tous les efforts pour y parvenir. Ces professions sont très valorisées.»

Ce que veulent les femmes
Si les femmes boudent les sciences, à qui la faute? Pas aux universités et aux autres milieux d’enseignement qui déploient de nombreux efforts pour donner le goût de la science aux femmes. Il existe au Québec deux Chaires de promotion de la science à l’intention des femmes — la Chaire Marianne-Mareschal de promotion du génie auprès des femmes et la Chaire CRSNG/Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et en génie au Québec — et de nombreux programmes de sensibilisation : Les filles et les sciences, un duo électrisant!, Les Scientifines, Chapeau les filles! et le tout récent programme, IngénieurE, c’est possible!

Les carrières d’ingénieurs, de physiciens et de techniciens, plus récemment embrassées par les femmes, ne semblent pas les séduire malgré tous les efforts entrepris depuis près de 10 ans. «Bien que l’accès aux études scientifiques soit relativement en faveur des femmes, il demeure un problème d’intégration sur le marché du travail. C’est vrai particulièrement dans la progression vers des postes de gestion. Il est important que la société tout entière se mobilise pour faciliter cette intégration», tranche la jeune ingénieure en dynamique des structures à l’Agence spatiale canadienne, Marie-Josée Potvin, qui coordonne également le Comité des femmes en sciences, technologie et gestion de l’Agence spatiale canadienne. «Pour que les femmes se donnent des trucs et s’aident pour s’épanouir dans ce milieu encore très masculin», soutient-elle.

Autres références
Un aperçu sur les facteurs liés à la faible présence des femmes en sciences et en génie par Nadia Ghazzali de la Chaire CRSNG-Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et génie au Québec, 2009
 
Salam,

Cet article décrit très bien la réalité du terrain des femmes chercheuses. L'Université déploie des tas de programmes de promotion féminine, des journées portes ouverts pour des femmes, des campagnes de sensibilisation, mais le résultat reste mitigé, pour des raisons certes spécifiques au milieu de la recherche, mais aussi d'autres facteurs dirons-nous extraprofessionnels, de l'ordre du social et culturel.

La principale limitation est le manque de stabilité des carrières scientifiques. Dans mon domaine il est très caractéristique qu'avant un poste fixe 3 voire 4 post-docs soient entrepris, souvent sur des programmes limités dans le temps, dans divers pays, etc. Une femme qui veut des enfants, est en quasi-incapacité d'accepter ces contrats (prendre un congé maternité de plusieurs mois sur des contrats de moins de 2ans....impensable... donc soit on a un gosse, soit on a un post-doc,mais pas les deux en meme temps), d'où la solution par dépit qui se précise avec le temps: arrêter sa carrière scientifique pour faire des enfants.

De ce fait les femmes sont a la recherche de stabilité dans leur carrière scientifique, ce que le monde de la recherche actuel est incapable de leur offrir. C'est à mon avis ce travers qu'il faut chercher à corriger en premier, et non pas chercher a développer des programmes pour inciter les jeunes filles à s'inscrire en sciences, dont les résultats sont mitigés et sans aucun impact sur la situation instable des chercheuses scientifiques.
 
Salam,

Cet article décrit très bien la réalité du terrain des femmes chercheuses. L'Université déploie des tas de programmes de promotion féminine, des journées portes ouverts pour des femmes, des campagnes de sensibilisation, mais le résultat reste mitigé, pour des raisons certes spécifiques au milieu de la recherche, mais aussi d'autres facteurs dirons-nous extraprofessionnels, de l'ordre du social et culturel.

La principale limitation est le manque de stabilité des carrières scientifiques. Dans mon domaine il est très caractéristique qu'avant un poste fixe 3 voire 4 post-docs soient entrepris, souvent sur des programmes limités dans le temps, dans divers pays, etc. Une femme qui veut des enfants, est en quasi-incapacité d'accepter ces contrats (prendre un congé maternité de plusieurs mois sur des contrats de moins de 2ans....impensable... donc soit on a un gosse, soit on a un post-doc,mais pas les deux en meme temps), d'où la solution par dépit qui se précise avec le temps: arrêter sa carrière scientifique pour faire des enfants.

De ce fait les femmes sont a la recherche de stabilité dans leur carrière scientifique, ce que le monde de la recherche actuel est incapable de leur offrir. C'est à mon avis ce travers qu'il faut chercher à corriger en premier, et non pas chercher a développer des programmes pour inciter les jeunes filles à s'inscrire en sciences, dont les résultats sont mitigés et sans aucun impact sur la situation instable des chercheuses scientifiques.

la dure realité, une des post doc de mon labo est enceinte, alors qu'elle a un contrat d'un an...
je te raconte pas la tete du chef quand elle lui a dit.

en plus de cela il faut souligner que la recherche exige beaucoup de temps et d'investissement individuel, pafois difficile à concilier avec une vie de famille surtout si les 2 conjoint sont chercheurs.
 
Salam,

Cet article décrit très bien la réalité du terrain des femmes chercheuses. L'Université déploie des tas de programmes de promotion féminine, des journées portes ouverts pour des femmes, des campagnes de sensibilisation, mais le résultat reste mitigé, pour des raisons certes spécifiques au milieu de la recherche, mais aussi d'autres facteurs dirons-nous extraprofessionnels, de l'ordre du social et culturel.

La principale limitation est le manque de stabilité des carrières scientifiques. Dans mon domaine il est très caractéristique qu'avant un poste fixe 3 voire 4 post-docs soient entrepris, souvent sur des programmes limités dans le temps, dans divers pays, etc. Une femme qui veut des enfants, est en quasi-incapacité d'accepter ces contrats (prendre un congé maternité de plusieurs mois sur des contrats de moins de 2ans....impensable... donc soit on a un gosse, soit on a un post-doc,mais pas les deux en meme temps), d'où la solution par dépit qui se précise avec le temps: arrêter sa carrière scientifique pour faire des enfants.

De ce fait les femmes sont a la recherche de stabilité dans leur carrière scientifique, ce que le monde de la recherche actuel est incapable de leur offrir. C'est à mon avis ce travers qu'il faut chercher à corriger en premier, et non pas chercher a développer des programmes pour inciter les jeunes filles à s'inscrire en sciences, dont les résultats sont mitigés et sans aucun impact sur la situation instable des chercheuses scientifiques.

Azul,

tanmirt atas pour votre témoignage chere kitti,

je vais revenir après inchaAllah sur ce que vous dit et aussi raconter l'histoire d une professeurs américaine lors de premier cours de connaissances dans l'institut de recherche,ou elle nous a raconte comment elle était arrive a être prof a MIT , USA

c'est la ou je me suis intéressés la premier fois pour ce sujet, car j étais trop fasciner par le combat scientifique et proffetionelle pour arriver a la ou elle etait arrive,
 
Cette inégalité et les exemples qui en sont donnés révèlent l'état réel de la recherche scientifique : soumise aux critères de rentabilité du personnel comme une vulgaire banque de marché.
 
Cette inégalité et les exemples qui en sont donnés révèlent l'état réel de la recherche scientifique : soumise aux critères de rentabilité du personnel comme une vulgaire banque de marché.

Azul cher jdal,

tout a fait, surtout depuis que la recherche est devenu une recherche de masse ou pratiquement il est difficile de trancher entre science et technologie tout se mélangent et le chercheur et la chercheuse individualiste disparait dans la masse on dirait un fast food de la recherche,

c est fini malheureusement le temps ou un chercheur ou une chercheuse pourrait avoir famille stable et une vie honorable un temps prive et recherche dans le vrais sens de mot car la concurrence est atroce et la laboratoire est dirgie non pas des scientifiques mais par des gens avec un MBA ou un master d économie ou uniquement le bilan qui compte,
 
Cette inégalité et les exemples qui en sont donnés révèlent l'état réel de la recherche scientifique : soumise aux critères de rentabilité du personnel comme une vulgaire banque de marché.

Mis a part la recherche fondamentale , je vois pas au nom de quoi la recherche ne serait pas soumis a des critères de rentabilités
 
Mis a part la recherche fondamentale , je vois pas au nom de quoi la recherche ne serait pas soumis a des critères de rentabilités

Mais ne s'agit-il pas de recherche fondamentale dans ce post ? D'ailleurs, à mon sens, il n'y a de recherche que fondamentale. Ce que l'on appelle recherche appliquée n'est que du développement des résultats de la recherche proprement dite.
 
La science a toujours été une passion très masculine , je vois pas pourquoi les deux sexes devraient etre égaux devant cette passion

Dans le temps on n'encourageait pas les femmes à faire des études et encore moins scientifiques mais à faire des enfants ! Les pesanteurs "socio-culturelles" et les préjugés sont encore fort ancrés dans la mémoire collective en plus de l'instabilité des carrières et la forte concurrence.
 
La science a toujours été une passion très masculine , je vois pas pourquoi les deux sexes devraient etre égaux devant cette passion

détrompe-toi, la recherche scientifique est une passion commune aux deux sexes. Dans mon milieu professionnel (recherche fondamentale), j'en ai vu des femmes devoir abandonner par dépit, car on leur proposait des post-doc à l'autre bout du continent et il etait hors de question pour le compagnon ou mari de les suivre, alors que les chercheurs hommes n'ont pas ce probleme car dans la majorité des cas les femmes (et enfants) suivent. La seule professeur femme de mon département a pu accepter ce poste car son mari (chercheur également) a également obtenu un poste de professeur également dans notre université, ce qui leur a permis de déménager avec enfants. Il faut encourager justement ces postes joints où mari et femme peuvent être engagé par la même université (les Américains ont commencé à réfléchir très sérieusement à mettre en oeuvre cette solution)

Autre limitation que j'ai citée plus haut: vu la courte durée des contrats, une femme ne peut se permettre techniquement un congé maternité à moins de démossionner de son poste. Les interruptions de carrière sont énormément sanctionnés en science (difficulté à se remettre dans le circuit).

Si ces problèmes étaient résolus, pour qu'il y ait compatibilité entre carrière et vie familiale, je t'assure que la recherche scientifique deviendra un milieu peuplé autant d'hommes que de femmes.
 
La science a toujours été une passion très masculine , je vois pas pourquoi les deux sexes devraient etre égaux devant cette passion

Waw... un tel degré de sexisme...

Tu ne t'es jamais dit que les structures ultra-patriarcales ne favorisaient pas l'émergence des talents féminins, et que cela n'a donc probablement rien à voir avec la "nature" (qui a bon dos de servir à justifier toutes les conneries des hommes: frontières et oppression des femmes).
 
tu connais pas peut être l'histoire de marie Curi

Le monde scientifique a bien trop changé depuis Marie Curie. A l'epoque la limitation des femmes, c'etait le role social qu'on leur attribuait: pas de travail, pas d'etudes après le mariage. En meme temps on pouvait naitre, vivre, faire carrière sans jamais quitter une ville. Aujourdhui par contre, L'instabilité des carrières qui envoie les chercheurs 2ans en France sur un projet X, 2ans en Autriche sur un projet Y, 2ans aux USA sur un projet Z, etc... c'est la premiere difficulté pour une femme chercheuse. D'un côté la globalisation de la science a permis de voir des talents éclore partout, de l'autre elle oblige son personnel à se plier à des conditions de competitivité difficiles s'il ne veulent pas se faire dépasser. Si t'acceptes pas le poste de 2ans à Prague bah 50autres personnes seront ravies de l'accepter.
 
Waw... un tel degré de sexisme...

Tu ne t'es jamais dit que les structures ultra-patriarcales ne favorisaient pas l'émergence des talents féminins, et que cela n'a donc probablement rien à voir avec la "nature" (qui a bon dos de servir à justifier toutes les conneries des hommes: frontières et oppression des femmes).

Azul,

il n'est pas un chercheur scientifique de haut calibre tout simplement sinon il n'aurait jamais dit une bêtise pareille.
 
détrompe-toi, la recherche scientifique est une passion commune aux deux sexes. Dans mon milieu professionnel (recherche fondamentale), j'en ai vu des femmes devoir abandonner par dépit, car on leur proposait des post-doc à l'autre bout du continent et il etait hors de question pour le compagnon ou mari de les suivre, alors que les chercheurs hommes n'ont pas ce probleme car dans la majorité des cas les femmes (et enfants) suivent. La seule professeur femme de mon département a pu accepter ce poste car son mari (chercheur également) a également obtenu un poste de professeur également dans notre université, ce qui leur a permis de déménager avec enfants. Il faut encourager justement ces postes joints où mari et femme peuvent être engagé par la même université (les Américains ont commencé à réfléchir très sérieusement à mettre en oeuvre cette solution)

Autre limitation que j'ai citée plus haut: vu la courte durée des contrats, une femme ne peut se permettre techniquement un congé maternité à moins de démossionner de son poste. Les interruptions de carrière sont énormément sanctionnés en science (difficulté à se remettre dans le circuit).

Si ces problèmes étaient résolus, pour qu'il y ait compatibilité entre carrière et vie familiale, je t'assure que la recherche scientifique deviendra un milieu peuplé autant d'hommes que de femmes.

J’entend bien qu’il est difficile pour une femme de mener de front vie professionnelle et vie familiale
Mais cela n’est pas spécifique au domaine scientifique , tous les secteurs sont concerné
Hors la on parle du supposé désamours entre la science et les femmes et moi je tends a penser qu’il est bien réel et qu’il trouve ses racines dans quelque chose de beaucoup plus profond
On a prouvé depuis longtemps que le cerveau de la femme et de l’homme ne fonctionnait pas de la même façon , il semble pour moi évident que cela doit avoir des conséquences dans le comportement et la façon de voir le monde
Bien sur la culture a son mot a dire dans cette histoire , mais la culture est rarement contre nature
Elle va en général appuyer plus ou moins lourdement sur des traits qui sont déjà naturels!
 
J’entend bien qu’il est difficile pour une femme de mener de front vie professionnelle et vie familiale
Mais cela n’est pas spécifique au domaine scientifique , tous les secteurs sont concerné
Hors la on parle du supposé désamours entre la science et les femmes et moi je tends a penser qu’il est bien réel et qu’il trouve ses racines dans quelque chose de beaucoup plus profond
On a prouvé depuis longtemps que le cerveau de la femme et de l’homme ne fonctionnait pas de la même façon , il semble pour moi évident que cela doit avoir des conséquences dans le comportement et la façon de voir le monde
Bien sur la culture a son mot a dire dans cette histoire , mais la culture est rarement contre nature
Elle va en général appuyer plus ou moins lourdement sur des traits qui sont déjà naturelle !

Si nous sortions, au moins prosivoirement, du cercle de référence induit par le titre du présent thread... ne pourrions-nous pas constater en commun que :

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en Droit et en Dignité"

puis reconnaitre que c'est ensuite que cela se gâte...

... d'autant plus que tous les êtres humains (hommes ou femmes) ne sont pas nés, ne naissent pas et ne naîtront pas tous et toutes dans le même lieu (ni d'abord à la même époque) ET SURTOUT PAS DANS LE MêME MILIEU SOCIO-CULTUREL avec le fameux "imprintig" initial puis les années de socialisation orientée..

Par ailleurs je ne suis pas du tout certain que nous n'ayons pas quelque peu dévié du sujet posé lequel était et est toujours : "Devant la Science (S majuscule, notez-le) les hommes et les femmes ne sont pas égaux".

Et à quoi aboutissent différents messages actuellement débattus : "Dans le domaine scientifique et les professions et emplois qu'il induit, les femmes ne sont pas les égales de l'homme... notamment du fait de leur double vie : professionelle et familiale.... en plus du machisme naturel des mâles squattant les postes de "chef de service" "ce qui n'est pas forcément faux)"... mais n'a rien à voir avec le point de vue de "La Science"" sur les inégalitées de La Femme en comparaison de L'Homme... au-delà de leurs différences naturelles lorsque l'on ne sait se servir d'une lorgnette que par le mauvais coté.

Ne pensez-vous pas que là, quelque part, il n'y ait une dérive vers un "hors sujet" flagrant ?

Ce point d'ordre étant rappelé... je me réserve de pouvoir intervenir à nouveau mais sur le sujet proposé et non ses débordements minuscules en comparaison de l'importance de la question semble-t'il initialement posée ressemblant fort à une affirmation affichée.

A bientôt... peut-être.
 
Non point, Monsieur Meulan. Si science porte une majuscule dans le titre, il n'est pas question des différences biologiques entre femmes et hommes dans le texte d'amorce, mais de différences sociologiques. C'est vous qui être hors sujet.
 
Si nous sortions, au moins prosivoirement, du cercle de référence induit par le titre du présent thread... ne pourrions-nous pas constater en commun que :

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en Droit et en Dignité"

puis reconnaitre que c'est ensuite que cela se gâte...

... d'autant plus que tous les êtres humains (hommes ou femmes) ne sont pas nés, ne naissent pas et ne naîtront pas tous et toutes dans le même lieu (ni d'abord à la même époque) ET SURTOUT PAS DANS LE MêME MILIEU SOCIO-CULTUREL avec le fameux "imprintig" initial puis les années de socialisation orientée..

Par ailleurs je ne suis pas du tout certain que nous n'ayons pas quelque peu dévié du sujet posé lequel était et est toujours : "Devant la Science (S majuscule, notez-le) les hommes et les femmes ne sont pas égaux".

Et à quoi aboutissent différents messages actuellement débattus : "Dans le domaine scientifique et les professions et emplois qu'il induit, les femmes ne sont pas les égales de l'homme... notamment du fait de leur double vie : professionelle et familiale.... en plus du machisme naturel des mâles squattant les postes de "chef de service" "ce qui n'est pas forcément faux)"... mais n'a rien à voir avec le point de vue de "La Science"" sur les inégalitées de La Femme en comparaison de L'Homme... au-delà de leurs différences naturelles lorsque l'on ne sait se servir d'une lorgnette que par le mauvais coté.

Ne pensez-vous pas que là, quelque part, il n'y ait une dérive vers un "hors sujet" flagrant ?

Ce point d'ordre étant rappelé... je me réserve de pouvoir intervenir à nouveau mais sur le sujet proposé et non ses débordements minuscules en comparaison de l'importance de la question semble-t'il initialement posée ressemblant fort à une affirmation affichée.

A bientôt... peut-être.

C'est quoi ce caca nerveux qui n'a pas de raison d'être ?! :rolleyes:

Si c'est pour nous pondre des interv' de cet acabit, tu fais bien de ne pas répondre !

D'ailleurs pfff je ne te répondrais même plus, y en a vraiment qui gavent ici avec leur arrogance !
 
Comme le football, la bière et la playstation:D:



Y a pas de honte a ça ! C’est la nature profonde de l’homme
L’idée selon laquelle les hommes et les femmes sont strictement identiques n’est qu’une grotesque bêtises , même si elle a été défendu par tous la clique médiatique et bobos bien pensant depuis plus de 30 ans
Dés la petite enfance on voit nettement ces différences , et elles n’auront de cesse d’influencer profondément nos choix tout au long de la vie
 
Y a pas de honte a ça ! C’est la nature profonde de l’homme
L’idée selon laquelle les hommes et les femmes sont strictement identiques n’est qu’une grotesque bêtises , même si elle a été défendu par tous la clique médiatique et bobos bien pensant depuis plus de 30 ans
Dés la petite enfance on voit nettement ces différences , et elles n’auront de cesse d’influencer profondément nos choix tout au long de la vie

mais bien sûr qu'ils sont différents...
cela dis chez moi, chez moi, c'est moi qui regarde le foot et le sport en général, lui déteste...(je jure que c'est vrai):D

comme quoi....
 
J’entend bien qu’il est difficile pour une femme de mener de front vie professionnelle et vie familiale
Mais cela n’est pas spécifique au domaine scientifique , tous les secteurs sont concerné
Hors la on parle du supposé désamours entre la science et les femmes et moi je tends a penser qu’il est bien réel et qu’il trouve ses racines dans quelque chose de beaucoup plus profond
On a prouvé depuis longtemps que le cerveau de la femme et de l’homme ne fonctionnait pas de la même façon , il semble pour moi évident que cela doit avoir des conséquences dans le comportement et la façon de voir le monde
Bien sur la culture a son mot a dire dans cette histoire , mais la culture est rarement contre nature
Elle va en général appuyer plus ou moins lourdement sur des traits qui sont déjà naturels!

excuse-moi de dire ca mais là tu parles vraiment de qqch que tu ne connais pas. Le probleme n'est pas le supposé désamour "naturel" des femmes et de la science, mais réellement d'un probleme structurel dans le monde de la recherche qui rend l'integration des femmes extremement difficile dans ce monde.

Tu pretends que le probleme de la conciliation vie professionnelle et vie privee se pose dans tous les metiers mais la realite du terrain c'est qu'il se pose à des degrés divers. Dans le monde scientifique contrairement aux autres metiers où il s'agit plus ou moins uniquement d'un probleme d'horaire, il y a une énorme contrainte supplementaire: aujourdhui le scientifique n'a PLUS LE DROIT à la sédentarité mais est contraint au semi-nomadisme, et les interruptions de carriere sont pratiquement insurmontables (octroi de bourses de recherche, integration dans un projet). C'est un probleme qu'on ne rencontre dans aucun autre secteur professionel.

Les femmes pas moins que les hommes entreprennent des Ph.D qu'elles reussissent avec brio (dans certaines branches comme la biologie, la chimie elles sont meme majoritaires) mais après cela la majorité quittent le milieu de facon contrainte a cause des raisons dont je parle depuis le début.

"paradoxalement" des pays comme l'Iran et la Malaisie comptent parmi les seuls pays au monde qui ont une majorité de femmes chercheuses car c'est des pays qui exportent peu les scientifiques et au contraire veulent les garder a tout prix après les avoir formés pour des raisons précises.

Quant aux differences de cerveau entre hommes et femmes que tu evoques mon cher tiznit c'est de la psychologie de comptoir, et si ces differences existent ce n'est absolument pas relevant pour le probleme present. Les femmes n'arretent pas la recherche par desinteret mais par impossibilite de continuer.
 
C'est quoi tout ce foin? :eek:
Le seul ici a être hors topic c'est toi: l'article posté parle de la difficulté des femmes à mener une carrière scientifique, contrats de travail pas adequats, etc. On ne pas de la science elle-meme mais des conditions de travail des chercheurs.

Et stp arrete de faire ton BHL qui croit parler de tout avec brio mais qui en fait ne fait qu'efleurer la surface en toute chose :eek:


Si nous sortions, au moins prosivoirement, du cercle de référence induit par le titre du présent thread... ne pourrions-nous pas constater en commun que :

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en Droit et en Dignité"

puis reconnaitre que c'est ensuite que cela se gâte...

... d'autant plus que tous les êtres humains (hommes ou femmes) ne sont pas nés, ne naissent pas et ne naîtront pas tous et toutes dans le même lieu (ni d'abord à la même époque) ET SURTOUT PAS DANS LE MêME MILIEU SOCIO-CULTUREL avec le fameux "imprintig" initial puis les années de socialisation orientée..

Par ailleurs je ne suis pas du tout certain que nous n'ayons pas quelque peu dévié du sujet posé lequel était et est toujours : "Devant la Science (S majuscule, notez-le) les hommes et les femmes ne sont pas égaux".

Et à quoi aboutissent différents messages actuellement débattus : "Dans le domaine scientifique et les professions et emplois qu'il induit, les femmes ne sont pas les égales de l'homme... notamment du fait de leur double vie : professionelle et familiale.... en plus du machisme naturel des mâles squattant les postes de "chef de service" "ce qui n'est pas forcément faux)"... mais n'a rien à voir avec le point de vue de "La Science"" sur les inégalitées de La Femme en comparaison de L'Homme... au-delà de leurs différences naturelles lorsque l'on ne sait se servir d'une lorgnette que par le mauvais coté.

Ne pensez-vous pas que là, quelque part, il n'y ait une dérive vers un "hors sujet" flagrant ?

Ce point d'ordre étant rappelé... je me réserve de pouvoir intervenir à nouveau mais sur le sujet proposé et non ses débordements minuscules en comparaison de l'importance de la question semble-t'il initialement posée ressemblant fort à une affirmation affichée.

A bientôt... peut-être.
 
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