Développement imprévu dans l’affaire de la convocation du directeur de la DST marocaine : l’un des concernés dément avoir déposé plainte pour tortures
Un développement important dans l’affaire qui a détérioré les relations entre le Maroc et la France, déclenchée suite à la plainte déposée par l’association chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT) contre le directeur de la DST Abdellatif Hammouchi pour son implication (supposée) dans des actes de torture sur la personne de Ennaâma Asfari, condamné à 30 ans de prison pour son implication (avérée) dans les événements de Gdim Izik.
Le fait important, et nouveau, intervenu dans cette affaire qui a envenimé les relations entre Rabat et Paris n’est pas tant le sérieux de la plainte que la déclaration d’Asfari qui affirme ne jamais avoir demandé cette plainte auprès des tribunaux français. Aussi, l’avocat parisien de l’ACAT qui a dit tellement de choses sur la torture d’Asfari, son exposition à de mauvais traitements, le fait qu’il ait signé des documents sous la menace physique de ses geôliers, se trouvera dans une situation bien embarrassante lorsque l’OMDH fera paraître son rapport sur sa visite à la prison de Salé.
Ainsi, l’ACAT avait envoyé une lettre à l’Organisation marocaine des droits de l’Homme où elle explique les motifs de sa plainte déposée auprès d’un juge d’instruction en France, au moment même où Hammouchi se trouvait sur le sol français. L’ACAT précise dans ce courrier que son avocat, Me Berham, a saisi, en plus du juge d’instruction, la Commission de l’ONU contre la torture et la doyenne des juges d’instruction en France, Sylvia Zimmermann. Cette plainte a donc été déposée au nom d’Asfari et de son épouse française ainsi qu’en celui de l’ACAT.
Après réception de cette lettre, le président de l’OMDH Mohamed Nachnach s’est déplacé à la prison de Salé, en compagnie de deux autres membres de son association, un médecin et un avocat. Pendant que le médecin auscultait le prisonnier, Nechnach et l’avocat ont eu une longue discussion avec lui quant à la plainte par lui déposée contre le chef de la DST.
Réponse d’Asfari : « Cette histoire m’a lésé bien plus qu’elle ne m’a profité », avant d’ajouter que sa condamnation à 30 ans de réclusion, prononcée par le tribunal militaire, pour implication dans les violences ayant engendré le décès de 11 membres de la sécurité publique, ne « pourrait être réglée que par le dialogue ».
Asfari s’est donc lavé les mains de cette plainte supposée avoir été initiée par lui avoir subi des mauvais traitements des mains des forces de police marocaines, avec l’implication de Hammouchi.
Mais il y a plus… Asfari affirme n’avoir à aucun moment été torturé ou malmené durant sa détention avant le procès, et après sa condamnation. Cette affirmation a été confirmée par l’analyse médicale pratiquée sur le détenu, qui a ajouté qu’il écoule son temps en prison, en se promenant en toute liberté dans les espaces réservés à cet effet.
http://www.panoramaroc.ma/fr/develo...es-dement-avoir-depose-plainte-pour-tortures/
Un développement important dans l’affaire qui a détérioré les relations entre le Maroc et la France, déclenchée suite à la plainte déposée par l’association chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT) contre le directeur de la DST Abdellatif Hammouchi pour son implication (supposée) dans des actes de torture sur la personne de Ennaâma Asfari, condamné à 30 ans de prison pour son implication (avérée) dans les événements de Gdim Izik.
Le fait important, et nouveau, intervenu dans cette affaire qui a envenimé les relations entre Rabat et Paris n’est pas tant le sérieux de la plainte que la déclaration d’Asfari qui affirme ne jamais avoir demandé cette plainte auprès des tribunaux français. Aussi, l’avocat parisien de l’ACAT qui a dit tellement de choses sur la torture d’Asfari, son exposition à de mauvais traitements, le fait qu’il ait signé des documents sous la menace physique de ses geôliers, se trouvera dans une situation bien embarrassante lorsque l’OMDH fera paraître son rapport sur sa visite à la prison de Salé.
Ainsi, l’ACAT avait envoyé une lettre à l’Organisation marocaine des droits de l’Homme où elle explique les motifs de sa plainte déposée auprès d’un juge d’instruction en France, au moment même où Hammouchi se trouvait sur le sol français. L’ACAT précise dans ce courrier que son avocat, Me Berham, a saisi, en plus du juge d’instruction, la Commission de l’ONU contre la torture et la doyenne des juges d’instruction en France, Sylvia Zimmermann. Cette plainte a donc été déposée au nom d’Asfari et de son épouse française ainsi qu’en celui de l’ACAT.
Après réception de cette lettre, le président de l’OMDH Mohamed Nachnach s’est déplacé à la prison de Salé, en compagnie de deux autres membres de son association, un médecin et un avocat. Pendant que le médecin auscultait le prisonnier, Nechnach et l’avocat ont eu une longue discussion avec lui quant à la plainte par lui déposée contre le chef de la DST.
Réponse d’Asfari : « Cette histoire m’a lésé bien plus qu’elle ne m’a profité », avant d’ajouter que sa condamnation à 30 ans de réclusion, prononcée par le tribunal militaire, pour implication dans les violences ayant engendré le décès de 11 membres de la sécurité publique, ne « pourrait être réglée que par le dialogue ».
Asfari s’est donc lavé les mains de cette plainte supposée avoir été initiée par lui avoir subi des mauvais traitements des mains des forces de police marocaines, avec l’implication de Hammouchi.
Mais il y a plus… Asfari affirme n’avoir à aucun moment été torturé ou malmené durant sa détention avant le procès, et après sa condamnation. Cette affirmation a été confirmée par l’analyse médicale pratiquée sur le détenu, qui a ajouté qu’il écoule son temps en prison, en se promenant en toute liberté dans les espaces réservés à cet effet.
http://www.panoramaroc.ma/fr/develo...es-dement-avoir-depose-plainte-pour-tortures/