Le mouvement palestinien Hamas a averti que la question de la reconnaissance d'Israël n'était pas négociable dans le cadre du dialogue interpalestinien renoué samedi au Caire avec son rival du Fatah.
L'un des principaux points d'achoppement de ce dialogue entamé le 10 mars par l'entremise de l'Egypte est le refus des islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, de reconnaître l'Etat hébreu et plus largement les accords israélo-palestiniens passés.
"Nous sommes prêts à discuter avec le Fatah de toutes les options n'étant pas en contradiction avec nos objectifs nationaux et les droits de notre peuple", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum.
Concernant "la vision américaine qui insiste sur la reconnaissance de l'entité sioniste et les conditions du Quartette (...), ceci n'est pas ouvert à la discussion", a-t-il cependant dit.
Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) exige du Hamas qu'il renonce à la violence et reconnaisse Israël et l'ensemble des accords israélo-palestiniens.
Une cinquième session du dialogue interpalestinien, qui vise à la conclusion d'un accord sur un gouvernement d'union, a débuté au Caire entre les délégations du Fatah et du Hamas, sous la supervision d'Omar Souleimane, le chef des services de renseignements égyptiens.
La délégation du Hamas est emmenée par Mahmoud Zahar et celle du Fatah du président Mahmoud Abbas par Zakaria al-Agha.
Les deux formations sont en conflit ouvert depuis le coup de force du Hamas dans la bande de Gaza en juin 2007.
Un accord est vital pour reconstruire Gaza, dévastée par une offensive israélienne du 27 décembre au 18 janvier qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens.
Ne traitant qu'avec l'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas, la communauté internationale exclut que l'aide à la reconstruction de Gaza passe par le Hamas tant que ce mouvement refuse de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.
AFP
L'un des principaux points d'achoppement de ce dialogue entamé le 10 mars par l'entremise de l'Egypte est le refus des islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, de reconnaître l'Etat hébreu et plus largement les accords israélo-palestiniens passés.
"Nous sommes prêts à discuter avec le Fatah de toutes les options n'étant pas en contradiction avec nos objectifs nationaux et les droits de notre peuple", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum.
Concernant "la vision américaine qui insiste sur la reconnaissance de l'entité sioniste et les conditions du Quartette (...), ceci n'est pas ouvert à la discussion", a-t-il cependant dit.
Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) exige du Hamas qu'il renonce à la violence et reconnaisse Israël et l'ensemble des accords israélo-palestiniens.
Une cinquième session du dialogue interpalestinien, qui vise à la conclusion d'un accord sur un gouvernement d'union, a débuté au Caire entre les délégations du Fatah et du Hamas, sous la supervision d'Omar Souleimane, le chef des services de renseignements égyptiens.
La délégation du Hamas est emmenée par Mahmoud Zahar et celle du Fatah du président Mahmoud Abbas par Zakaria al-Agha.
Les deux formations sont en conflit ouvert depuis le coup de force du Hamas dans la bande de Gaza en juin 2007.
Un accord est vital pour reconstruire Gaza, dévastée par une offensive israélienne du 27 décembre au 18 janvier qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens.
Ne traitant qu'avec l'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas, la communauté internationale exclut que l'aide à la reconstruction de Gaza passe par le Hamas tant que ce mouvement refuse de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.
AFP