Le philosophe David Hume énonçait une vérité profonde quand il disait que la meilleure explication des faits de l'univers était l'existence d'un dieu indifférent. À supposer qu'il dût y avoir un dieu, ce qui n'est pas établi non plus.
Un dieu indifférent n'essaiera pas d'être gentil ou d'être emmerdant, et donc il va créer l'univers pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'intérêt des humains (cf: les rats dans le navire du Candide de Voltaire). En conséquence, il est logique de s'attendre à un univers gouverné par des lois impersonnelles et aveugles, qui distribuent sans logique et sans justice les biens et les maux. Et c'est précisément ce qu'on observe.
Au contraire, croire en un dieu bienveillant exige d'émettre une série d'hypothèses auxiliaires tout à fait arbitraires, afin de concilier l'existence de ce dieu avec les souffrances dans l'univers.
Les croyants n'ont jamais prouvé que Dieu DEVAIT être bon. Tout ce qu'ils ont fait, avec plus ou moins de succès, c'est de montrer que, pour des raisons assez compliquées, Dieu N'EST PAS NÉCESSAIREMENT méchant ou indifférent. Cela est insuffisant pour fonder en raison leur croyance.
Selon le principe de parcimonie, un dieu indifférent a plus de chances d'exister qu'un dieu bon. Et j'ajouterais: un dieu mauvais a autant de chances d'exister qu'un dieu bon. On peut s'inventer des raisons qui expliquent les biens du monde dans l'hypothèse d'un dieu mauvais. Cela sera aussi raisonnable que les théodicées.
Un dieu indifférent n'essaiera pas d'être gentil ou d'être emmerdant, et donc il va créer l'univers pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'intérêt des humains (cf: les rats dans le navire du Candide de Voltaire). En conséquence, il est logique de s'attendre à un univers gouverné par des lois impersonnelles et aveugles, qui distribuent sans logique et sans justice les biens et les maux. Et c'est précisément ce qu'on observe.
Au contraire, croire en un dieu bienveillant exige d'émettre une série d'hypothèses auxiliaires tout à fait arbitraires, afin de concilier l'existence de ce dieu avec les souffrances dans l'univers.
Les croyants n'ont jamais prouvé que Dieu DEVAIT être bon. Tout ce qu'ils ont fait, avec plus ou moins de succès, c'est de montrer que, pour des raisons assez compliquées, Dieu N'EST PAS NÉCESSAIREMENT méchant ou indifférent. Cela est insuffisant pour fonder en raison leur croyance.
Selon le principe de parcimonie, un dieu indifférent a plus de chances d'exister qu'un dieu bon. Et j'ajouterais: un dieu mauvais a autant de chances d'exister qu'un dieu bon. On peut s'inventer des raisons qui expliquent les biens du monde dans l'hypothèse d'un dieu mauvais. Cela sera aussi raisonnable que les théodicées.