Diouf:"pourquoi donc faut-il être charlie ?"

s propos de l'ancien président de l'OM (2005-2009) risquent de ne pas faire l'unanimité. "Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie. La liberté d'expression n'a pas la même signification pour tout le monde", souligne encore Pape Diouf dans La Provence.


Non, je ne suis pas Charlie dans le sens où on l'entend. Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ?Pape Diouf, ex-président de l'OM

Quand on dit que la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratiquePape Diouf, ex-président de l'OM​
C'est l'un des dilemmes du moment en France: être ou ne pas être Charlie. Mercredi dernier, le journal satirique, victime d'une attaque sanglante le mercredi 7 janvier dernier (12 morts), a suscité la colère d'une partie du public musulman en publiant une nouvelle caricature du prophète Mahomet.

Pape Diouf, musulman de confession, ex-président de l'OM (2005-2009) et ancien journaliste très attaché à la liberté de la presse, a donné son point de vue.

"Quand on sait où les caricatures peuvent mener"
"Non, je ne suis pas Charlie dans le sens où on l'entend", affirme d'entrée de jeu Pape Diouf dans les colonnes de La Provence. "Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie. La liberté d'expression n'a pas la même signification pour tout le monde. Quand on sait où les caricatures peuvent mener, quand on sait les conséquences qu'elles peuvent avoir, on doit se montrer responsable plutôt que de privilégier le plaisir personnel."

"Une valeur est universelle"
Au Sénégal par exemple, le pays natal de Pape Diouf, Charlie Hebdo est interdit.

"Je comprends cette décision, même si je peux ne pas l'approuver. Quand on dit que la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratique. Une valeur ici n'est pas une valeur en Orient ou en Afrique. C'est comme exciser une femme. Il s'agit d'une pratique traditionnelle mais qui est manifestement négative. Une valeur est universelle, humaniste et positive. Elle doit être vraie partout", conclut cet ancien journaliste.
 
A la recherche des «je ne suis pas Charlie»?

Après les événements tragiques du 7 janvier, certains ont pointé du doigt les jeunes des quartiers populaires, leurs absences à la manifestation de la semaine dernière. Cette désignation est passée à la traque aux “je ne suis pas Charlie” dans ces quartiers…

J’entends la chef du service politique de France 2 dire, devant des millions de Français : « Ceux qui ne sont pas Charlie, il faut les repérer et les traiter. »J’entends les plus grands journaux français envoyer des reporters partout en banlieue, pour aller voir ces jeunes qui ont dit ne pas être Charlie, qui ont dit, à leur manière, qu’ils ne se retrouvaient pas dans l’indignation collective. J’entends Eric Ciotti, un député UMP, appeler à « supprimer les allocations familiales » pour les parents des enfants qui n’ont pas respecté la minute de silence.

J’entends tout cela, et je repense, inlassablement, au discours de George W. Bush après les évènements du 11 septembre 2001. Le président américain y appelait à une « guerre contre le terrorisme »,en assénant au peuple américain : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous. » Aujourd’hui, le message est limpide, sensiblement identique. Aujourd’hui, ce que l’on nous dit, c’est : « Soit vous êtes Charlie, soit vous êtes contre nous. »

L’indignation n’a plus de nuances. Elle doit être une, indivisible, simulacre d’unité nationale. Il est vrai que le tableau est beau : la France rurale, urbaine, la France ouvrière, la France des élites s’est levée dimanche dernier. Mais, après l’euphorie du rassemblement, les grands esprits se sont arrêtés un moment. Ils ont regardé les rangs, ils ont fait l’appel. Puis, déploré les grands absents. « Il semblerait que peu de jeunes de banlieues soient allés à la manifestation », entendait-on.

Inutile de se cacher derrière son petit doigt. Oui, il y a une jeunesse de banlieue qui n’est pas allée marcher ce dimanche. Difficile de savoir quelles proportions elle représentait, mais elle était importante.

Beaucoup ont dit ne pas être Charlie. Beaucoup l’ont exprimé, avec leurs mots, parfois avec leurs approximations, en classe, sur Internet, dans les (trop rares) espaces d’expression qui restent aux jeunes des cités. On a pointé du doigt, on a dénoncé, on a appelé à « repérer et traiter » tous ceux qui n’avaient pas besoin d’être Charlie pour éprouver la plus grande peine et la plus grande horreur après ce qui s’est passé. La France des quartiers n’est décidément pas une France comme les autres. La preuve, on ne la comprend plus, on ne l’entend plus, on caricature (c’est le comble) ce qu’elle exprime depuis une semaine.

Jeudi, c’est le Pape qui a pris position. « On ne peut pas provoquer, insulter la foi des autres ou la tourner en dérision. Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, c’est normal. » Vous aurez bien compris : le Pape n’est pas Charlie. J’ai eu beau tendre l’oreille, je n’ai entendu personne, sur le service public, appeler à repérer et à traiter le Pape.

La vraie réponse est ailleurs que dans l’indexation et la dénonciation. Tentons de comprendre pourquoi les jeunes de banlieue ont autant de mal à s’associer à la France. A cette République si belle en mots mais si avare en actes. Sortons de l’instant pour entrer dans l’Histoire. Le regard dans le rétroviseur est souvent instructif.

Il nous offre l’image de ces quartiers, si longtemps coupés du monde, construits pour loger toute la population pauvre et/ou immigrée. Il nous offre l’image de ces quartiers que la République a si souvent ghettoïsés, manière (consciente ou non) d’écarter un peu la misère qu’on ne voulait pas voir. Il nous offre l’image de ces quartiers où les transports sont moins bien qu’ailleurs, où l’éducation est moins bonne qu’ailleurs, où la République est moins performante qu’ailleurs.

« On ne s’intègre pas dans le rejet. Comment pointer du doigt le repli communautaire que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre ? » Les mots ne sont pas d’un grand philosophe, mais d’un rappeur, Kery James. Leur lecture a du sens, aujourd’hui.

On reproche aux jeunes des quartiers de ne pas avoir sauté dans les bras de la République, cette semaine. Imaginons un instant une mère qui aurait cinq ou six enfants. Le sixième enfant, la mère l’a installé, seul, à l’étage. Elle lui a donné moins d’amour, moins d’argent, moins de considération. Elle l’a longtemps tenu à l’écart, elle a fait comme si elle ne l’entendait pas. Aujourd’hui, l’enfant a grandi. Il a du mal, malgré ses sentiments, à prendre sa mère dans ses bras, à lui témoigner de son amour en public. Faut-il reprocher à l’enfant « son inhumanité » ou chercher à comprendre, dans son passé, ce qui n’a pas été ?

Ilyes Ramdani - Bondy blog
 
pour adhérer à la nouvelle religion en cours de construction, la religion civile...... de gré ou de force
 
Je crois que la question c'est pas "il faut" ou "il ne faut pas".

Chacun fait ce qu'il a envie en fonction de ce qu'il croit et de ce à quoi il veut s'identifier, ou ce qu'il veut partager.

La plus part des gens qui ont dit "je suis Charlie" on simplement voulu être solidaire d'un refus de la violence. C'est un mouvement au départ spontané (et que tous les tordus ont essayé de récupérer en ramant comme ils peuvent). Il s'agit plus de compassion envers la douleur d'autrui, et un refus de la haine envers autrui. (il y a d'ailleurs eu très peu d'incidents).
Ils y a sans doute aussi quelques suiveurs, ils savent pas pourquoi ils sont Charlie, mais ils font comme les autres, ou parce que il faut y être pour leur notoriété (ces derniers c'est las parasites habituels)

Pour les "je ne suis pas Charlie" c'est plus compliqué.
Je pense que la majorité d'entre eux sont tout simplement des gens indifférents, non concernés qui ne voient pas pourquoi ils devraient suivre un mouvement dont ils ne se reconnaissent pas, ou qu'ils ne comprennent pas.
Une autre portion importante est composée de gens qui refusent d'être assimilés à des moutons et qui veulent le faire savoir. En gros (de mon avis) ils sont quand même des moutons, mais des moutons noirs parmi les moutons blanc.
Plus minoritairement il y a les adeptes du complot, ceux qui refusent de s'assimiler à quoi que ce soit, etc..

Les plus "dangereux" ou les plus stupides sont bien sur ceux qui ont décidé d'être "je ne suis pas Charlie" parce qu'ils cautionnent ce qui s'est passé.
Peu importe leurs raisons ces gens là pensent qu'on a le droit de tuer pour affirmer ses opinions, ses croyances, malheureusement la plus part le font parce qu'on leur a dit que c'était bien.

Après je crois qu'il ne faut pas porter le "je suis Charlie" au delà d'un simple slogan de ralliement, qui est assez courant dans toutes les manifestations
 
En gros (de mon avis) ils sont quand même des moutons, mais des moutons noirs parmi les moutons blanc.
J'aime bien cette phrase :)
C'est vrai que dans divers domaines, on voit tout un tas de gens revendiquer ne pas être des "moutons", mais quand on les lit ou les écoute, ils ont tous le même discours et les mêmes références "anti-mouton" :)
 
s propos de l'ancien président de l'OM (2005-2009) risquent de ne pas faire l'unanimité. "Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie. La liberté d'expression n'a pas la même signification pour tout le monde", souligne encore Pape Diouf dans La Provence.


Non, je ne suis pas Charlie dans le sens où on l'entend. Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ?Pape Diouf, ex-président de l'OM

Quand on dit que la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratiquePape Diouf, ex-président de l'OM​
C'est l'un des dilemmes du moment en France: être ou ne pas être Charlie. Mercredi dernier, le journal satirique, victime d'une attaque sanglante le mercredi 7 janvier dernier (12 morts), a suscité la colère d'une partie du public musulman en publiant une nouvelle caricature du prophète Mahomet.

Pape Diouf, musulman de confession, ex-président de l'OM (2005-2009) et ancien journaliste très attaché à la liberté de la presse, a donné son point de vue.

"Quand on sait où les caricatures peuvent mener"
"Non, je ne suis pas Charlie dans le sens où on l'entend", affirme d'entrée de jeu Pape Diouf dans les colonnes de La Provence. "Pourquoi donc faut-il être Charlie ? Pour être comme tout le monde ? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie. La liberté d'expression n'a pas la même signification pour tout le monde. Quand on sait où les caricatures peuvent mener, quand on sait les conséquences qu'elles peuvent avoir, on doit se montrer responsable plutôt que de privilégier le plaisir personnel."

"Une valeur est universelle"
Au Sénégal par exemple, le pays natal de Pape Diouf, Charlie Hebdo est interdit.

"Je comprends cette décision, même si je peux ne pas l'approuver. Quand on dit que la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratique. Une valeur ici n'est pas une valeur en Orient ou en Afrique. C'est comme exciser une femme. Il s'agit d'une pratique traditionnelle mais qui est manifestement négative. Une valeur est universelle, humaniste et positive. Elle doit être vraie partout", conclut cet ancien journaliste.
Salam HelloKhotty,
Il dit tout et son contraire. Au final il pense quoi du droit au blasphème? De la liberté d'expression ?

Salam @Nalinux,
T'étais en pèlerinage :D
 
Salam @UNIVERSAL
Oué, j'étais puni :)

@HelloKhotty
J'ai un alibi pour le 7, j’étais loin.

Je ne suis que moi même.
Ça n'a jamais été dans mon caractère de m'associer a des mouvements de foule et de mode, que la cause soit noble ou pas.
On ne peut pas ranger les gens dans des cases, c'est contraire au principe même de diversité.
 
Salam @UNIVERSAL
Oué, j'étais puni :)

@HelloKhotty
J'ai un alibi pour le 7, j’étais loin.

Je ne suis que moi même.
Ça n'a jamais été dans mon caractère de m'associer a des mouvements de foule et de mode, que la cause soit noble ou pas.
On ne peut pas ranger les gens dans des cases, c'est contraire au principe même de diversité.
ça doit te rappeler de vieux souvenir, l'école^^

Je suis Charlie = Je suis pour la liberté d’expression. Pourquoi tu cherches midi à quatorze heure !

Si tu est pour la liberté d'expression, tu est Charlie. Ou t'es avec nous ou tu es contre nous dixit Bush :D
 
ça doit te rappeler de vieux souvenir, l'école^^

Je suis Charlie = Je suis pour la liberté d’expression. Pourquoi tu cherches midi à quatorze heure !

Si tu est pour la liberté d'expression, tu est Charlie. Ou t'es avec nous ou tu es contre nous dixit Bush :D
Justement, le je suis charlie peut dire bcp de choses...
E personne n'est en mesure de dire quoi exactement.

Donc obliger les gens à être charlie c'est nase, c'est nord coréen, et chasser les non charlie c'est semblable à la "logique"du nazisme...
 
Justement, le je suis charlie peut dire bcp de choses...
E personne n'est en mesure de dire quoi exactement.

Donc obliger les gens à être charlie c'est nase, c'est nord coréen, et chasser les non charlie c'est semblable à la "logique"du nazisme...
Salam nwidiya,
Pas d'accord, que le terme ai été dévoyé par les médias et quelques manifestants ne lui retire pas son sens premier.

ça doit te rappeler de vieux souvenir, l'école^^
Je suis Charlie = Je suis pour la liberté d’expression. Pourquoi tu cherches midi à quatorze heure !
Si tu est pour la liberté d'expression, tu est Charlie. Ou t'es avec nous ou tu es contre nous dixit Bush :D
http://www.bladi.info/threads/diouf-faut-charlie.394783/#post-13487626
 
Moi je ne suis pas charlie hebdo, ni avant ni après
Je suis forcément pr la liberté d'expression quand celle ci ne bafoue pas celles des autres

Mais surtout je ne suis pas un mouton c'est ça mon slogan! :D
T'es peut être une brebis :D

Plus précisément le solgan je suis Charlie, défend le droit au blasphème.
 
Non un châton.:p
Donc tous les monothéistes (je parle bien des monothéistes) se sentiront offensés si il y a du blasphème envers leur religion?
Je comprend que l'on soit offensé.....je le suis. Mais ce n'est pas une raison pour faire des menaces comme de passer à l'acte.
Et j'ai peur que si on cède à tout les monothéistes radicaux, on ne revive les périodes noires de l'inquisition :eek:
 
ça doit te rappeler de vieux souvenir, l'école^^
Tu plaisantes ???
J'étais un élève exemplaire.
Il y a même une statue de moi grandeur réelle dans mon ex collège.
Je suis Charlie = Je suis pour la liberté d’expression. Pourquoi tu cherches midi à quatorze heure !

Si tu est pour la liberté d'expression, tu est Charlie. Ou t'es avec nous ou tu es contre nous dixit Bush :D
Ce qui me dérange, c'est de voir l'ampleur du mouvement.
Autant au début j'approuvai, quand on voit que c'est récupéré par des gars qui sont les premiers a brimer la liberté d'expression, ça me laisse songeur ...
Mais bon, on peux s'arranger avec ça, ça ne m'aurai pas empêché de participer a une manif de soutien si j'en avais eu l'occasion, en oubliant la quantité plus ou moins négligeable d'hypocrites.

Mais non, je ne suis pas Charlie ou qui que ce soit d'autre.
Je suis moi.

Si le slogan avait été "Je soutiens Charlie", je l'aurai ressenti différemment.
C'est chacun sa perception, mais je suis attaché a l'individualité de chaque personne, en commençant par la mienne :)
 
Tu plaisantes ???
J'étais un élève exemplaire.
Il y a même une statue de moi grandeur réelle dans mon ex collège.

Ce qui me dérange, c'est de voir l'ampleur du mouvement.
Autant au début j'approuvai, quand on voit que c'est récupéré par des gars qui sont les premiers a brimer la liberté d'expression, ça me laisse songeur ...
Mais bon, on peux s'arranger avec ça, ça ne m'aurai pas empêché de participer a une manif de soutien si j'en avais eu l'occasion, en oubliant la quantité plus ou moins négligeable d'hypocrites.

Mais non, je ne suis pas Charlie ou qui que ce soit d'autre.
Je suis moi.

Si le slogan avait été "Je soutiens Charlie", je l'aurai ressenti différemment.
C'est chacun sa perception, mais je suis attaché a l'individualité de chaque personne, en commençant par la mienne :)
D'accord, tu n'es pas Charlie, tu es un casse pied :D
 
J'aime bien cette phrase :)
C'est vrai que dans divers domaines, on voit tout un tas de gens revendiquer ne pas être des "moutons", mais quand on les lit ou les écoute, ils ont tous le même discours et les mêmes références "anti-mouton" :)
Sans oublier le mouton qui peut être à poil laineux ou pas selon la saison !
D'autres choisissent d'être à poil haineux mais c'est une autre histoire.
Dans tout les cas tous sont sans exception des moutons de panurge, à poil ou pas !
 
Sans oublier le mouton qui peut être à poil laineux ou pas selon la saison !
D'autres choisissent d'être à poil haineux mais c'est une autre histoire.
Dans tout les cas tous sont sans exception des moutons de panurge, à poil ou pas !
Les moutons sans poils, c est aussi rare que les crevettes sans barbe.
 
Y a pas ça ici en cette saison. Vu les températures, tout devient frigide.
Rigor mortis qu'ils disaient.
Mais on a des tartes au sucre et ça colle aux doigts.
Encore un truc dont tu n'a rien a cirer ...
Frigide c'est toi qui le dit, une bonne palourde royale ça défrigide n'importe qui !
Tu connais cette recette ?
 
Avec tout ça, je ne sais toujours pas qui est ce Diouf, et j'ai l''impression qu'il y a désormais plus de Charlie en Corrèze que de Mohammed dans tout le Moyen-Orient.
Ça va pas être facile a l'école pour faire l'appel.
Comme a l'age de Pierre.
 
Avec tout ça, je ne sais toujours pas qui est ce Diouf, et j'ai l''impression qu'il y a désormais plus de Charlie en Corrèze que de Mohammed dans tout le Moyen-Orient.
Ça va pas être facile a l'école pour faire l'appel.
Comme a l'age de Pierre.
Moi non plus, je e sais pas qui est diouf.... j'ai même pas compris comment j'ai atterri dans ce post....
 
A force de l'entendre ce slogan jele trouve bizare. Ils auraient pu trouver autre chose.
2 choses qui m'ont un peu choqué: je vis dans une petite ville. Les profs ont organisé une marche, cetait des enfants des ecole primaires. Ils n'ont ke 6 a 10 ans. Ils avaient tous une affiche "je suis charlie". Ces gamins ne devait meme pas comprendre ce ki se.passait. Keske ce journal, keskun prophete, .....
La 2eme chose c ke beaucoup se.dise.etre charlie alors kil nont jamais lu ce.journal. Et que eux meme naccepterai pas une.critique ou une caricature d'eux meme.
Avec un collegue, on c'est dis qu'on profiterai dun jour ou lon fera une photo de groupe au bureau et on en fera faire un dessin une caricature. En faisant bien ressortir les defauts physique de chacun. On vera leur reaction
bref je suis pas charlie mais je suis contre tout type de violence. Je suis pacifiste
 
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