Le processus dadoption de la loi approuvant le protocole facultatif de la Convention internationale sur lélimination de toutes les discriminations à légard des femmes (CEDAW) est lancé depuis hier jeudi. Le Conseil de gouvernement la approuvé. Mais la société civile émet déjà des critiques concernant ce texte. Pour les ONG, son architecture nest pas une transposition enrichie de la copie originale. Il ne comporte quun seul article où il est mentionné que « le Protocole facultatif à la CEDAW, adopté à New York le 6 octobre 1999 par lAssemblée générale des Nations Unies est approuvé». Aussi, ces associations craignent la position du PJD qui sétait opposé à la levée des réserves sous le gouvernement El Fassi. Le parti, qui était encore dans lopposition, estimait que cette initiative pose un problème de convergence avec les acquis garantis par le Code de la famille. Dailleurs, Bassima Hakkaoui, actuellement ministre de la Femme et de la Famille, avait même comparé cette procédure à un reniement des fondamentaux de lIslam. En tout cas, la société civile focalise le débat sur la levée des réserves émises lors de la signature de cette convention. Pour Khadija Ryadi, présidente de lAMDH, «linitiative nest que partielle. Le gouvernement ne semble pas prêt à respecter la convention dans son ensemble. De même, les déclarations faites lors de la ratification du protocole, en remplacement des réserves émises auparavant, démontrent que légalité entre lhomme et la femme nest pas prévue de sitôt ». Selon elle, un gap persiste dans le cadre légal de protection particulièrement pour les victimes de violences sexuelles. « Le code pénal comporte des dispositions contraires aux droits humains, notamment ceux consacrés par cette convention.
http://www.leconomiste.com/article/900147-discrimination-des-femmes-r-forme-bullshit
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