Dénoncée par le gouvernement français après l’assassinat de Samuel Paty, l’association renaît en Belgique sous le nom Collectif contre l’islamophobie en Europe.
Un refuge bruxellois. Dissous en France après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) s’est reconstitué en Belgique, comme le signale dimanche Le Figaro. L’ASBL s’est constituée le 1er novembre 2020 mais ses statuts ont été publiés le 6 janvier dernier, sous la dénomination « Agir défendre contre le racisme et l’islamophobie – CCIE ». CCIE, comme « Collectif contre l’islamophobie en Europe ». Le siège de la nouvelle association est installé rue du Congrès, au centre de Bruxelles, dans une société « boîte aux lettres » qui propose ses services pour 135 euros par mois. Elle compte au conseil d’administration deux anciens du CCIF : Jean-Jacques Megaïde, le président, et Fabien Clément, le secrétaire et trésorier de l’ASBL.
Dans ses statuts, l’ASBL promet de « lutter tout particulièrement, par tous les moyens prévus par la loi, pour faire reconnaître les droits des musulman(e)s, de nationalité française ou étrangère résidant en France ou ailleurs ».
Sur sa page Facebook, le Collectif annonce qu’il « a transféré ses actifs ainsi qu’une grande partie de ses propriétés intellectuelles et moyens de communications à d’autres associations, dont le CCIE (Collectif Contre l’Islamophobie en Europe), association sans but lucratif qui a été constituée en Belgique le 1er novembre 2020 ».
Le gouvernement français avait annoncé son intention de dissoudre le CCIF après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine du 16 octobre 2020, qui a coûté la vie à l’enseignant Samuel Paty. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait désigné l’association comme « ennemie de la République », accusée d’accointances avec l’islamisme et de minimiser le terrorisme. L’exécutif a publié le 2 décembre un décret portant dissolution du CCIF, en avançant plusieurs arguments à charge. Mais le Collectif s’était déjà auto-dissous le 29 octobre, tout en dénonçant « des éléments infondés, biaisés ou mensongers ». Le décret de dissolution est attaqué devant le Conseil d’Etat français. Toutefois, sans attendre le résultat de cette démarche, le Collectif a assuré son existence en s’installant en Belgique.
Un refuge bruxellois. Dissous en France après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) s’est reconstitué en Belgique, comme le signale dimanche Le Figaro. L’ASBL s’est constituée le 1er novembre 2020 mais ses statuts ont été publiés le 6 janvier dernier, sous la dénomination « Agir défendre contre le racisme et l’islamophobie – CCIE ». CCIE, comme « Collectif contre l’islamophobie en Europe ». Le siège de la nouvelle association est installé rue du Congrès, au centre de Bruxelles, dans une société « boîte aux lettres » qui propose ses services pour 135 euros par mois. Elle compte au conseil d’administration deux anciens du CCIF : Jean-Jacques Megaïde, le président, et Fabien Clément, le secrétaire et trésorier de l’ASBL.
Lire aussiCarte blanche: «Nous soutenons Nadia Geerts, militante féministe et laïque»
Dans ses statuts, l’ASBL promet de « lutter tout particulièrement, par tous les moyens prévus par la loi, pour faire reconnaître les droits des musulman(e)s, de nationalité française ou étrangère résidant en France ou ailleurs ».
Sur sa page Facebook, le Collectif annonce qu’il « a transféré ses actifs ainsi qu’une grande partie de ses propriétés intellectuelles et moyens de communications à d’autres associations, dont le CCIE (Collectif Contre l’Islamophobie en Europe), association sans but lucratif qui a été constituée en Belgique le 1er novembre 2020 ».
Le gouvernement français avait annoncé son intention de dissoudre le CCIF après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine du 16 octobre 2020, qui a coûté la vie à l’enseignant Samuel Paty. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait désigné l’association comme « ennemie de la République », accusée d’accointances avec l’islamisme et de minimiser le terrorisme. L’exécutif a publié le 2 décembre un décret portant dissolution du CCIF, en avançant plusieurs arguments à charge. Mais le Collectif s’était déjà auto-dissous le 29 octobre, tout en dénonçant « des éléments infondés, biaisés ou mensongers ». Le décret de dissolution est attaqué devant le Conseil d’Etat français. Toutefois, sans attendre le résultat de cette démarche, le Collectif a assuré son existence en s’installant en Belgique.