Le préfet de police de Paris a décidé qu’à compter de mardi 10 octobre 2023, les distributions de produits alimentaires seraient temporairement interdites dans un secteur du nord-est de Paris. Une décision qui provoque la colère des associations.
C’est mardi 10 octobre 2023 qu’est entré en vigueur l’arrêté de la préfecture de police de Paris interdisant les distributions de produits alimentaires dans certains quartiers de la capitale. Que dit précisément ce texte ? Et quelles réactions provoque-t-il ? On fait le point, en trois questions.
Selon le texte, le quartier en question est un secteur « délimité » des Xe et XIXe arrondissements, qui concerne neuf artères dans le quartier populaire autour des métros Stalingrad et Jaurès. Comme l’explique Actu.fr, les voies concernées par cette interdiction sont : la place du Colonel-Fabien, la rue Louis-Blanc, la rue de Château-Landon, le boulevard de La Villette, l’avenue de Flandre (jusqu’au passage de Flandre), la passerelle et le passage de la Moselle, la rue de la Moselle et la rue de Meaux (jusqu’à la place du Colonel-Fabien).
Comme le relaye l’AFP, la préfecture de police estime ainsi que ce quartier est devenu « un point de fixation pour de tels campements ». Point de fixation fréquenté selon elle par des toxicomanes et où des échauffourées ont pu avoir lieu
« C’est une fois de plus ces personnes qui vont trinquer », a également réagi Samuel Coppens, de l’Armée du Salut.
Citant Yann Manzi, le co-fondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, France Bleu et France 3 indiquent qu’un recours contre la décision de la préfecture va être déposé.
C’est mardi 10 octobre 2023 qu’est entré en vigueur l’arrêté de la préfecture de police de Paris interdisant les distributions de produits alimentaires dans certains quartiers de la capitale. Que dit précisément ce texte ? Et quelles réactions provoque-t-il ? On fait le point, en trois questions.
1. Que dit l’arrêté de la préfecture de police de Paris ?
L’arrêté, pris par Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, prévoit « l’interdiction des distributions alimentaires » dans certains quartiers du nord-est de Paris. Cette interdiction, entrée en vigueur le 10 octobre, prendra fin le 10 novembre.Selon le texte, le quartier en question est un secteur « délimité » des Xe et XIXe arrondissements, qui concerne neuf artères dans le quartier populaire autour des métros Stalingrad et Jaurès. Comme l’explique Actu.fr, les voies concernées par cette interdiction sont : la place du Colonel-Fabien, la rue Louis-Blanc, la rue de Château-Landon, le boulevard de La Villette, l’avenue de Flandre (jusqu’au passage de Flandre), la passerelle et le passage de la Moselle, la rue de la Moselle et la rue de Meaux (jusqu’à la place du Colonel-Fabien).
2. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise ?
La préfecture justifie sa décision par le fait que, selon elle, « ces distributions alimentaires engendrent, par leur caractère récurrent, une augmentation de la population bénéficiaire de ces opérations et qu’elles contribuent, en corollaire, à stimuler la formation de campements dans le secteur du boulevard de La Villette, où se retrouvent des migrants, des personnes droguées et des sans-domicile fixe ».Comme le relaye l’AFP, la préfecture de police estime ainsi que ce quartier est devenu « un point de fixation pour de tels campements ». Point de fixation fréquenté selon elle par des toxicomanes et où des échauffourées ont pu avoir lieu
3. Comment réagissent les associations ?
Elles contestent vivement la décision de la préfecture de police de Paris. « On complique la vie des associations et des gens, sans jamais résoudre leurs problèmes », déplore Philippe Caro, un responsable du collectif Solidarité Migrants Wilson. « On va juste déplacer le problème, mais avec les Jeux olympiques qui arrivent, on sent que la pression monte et là les toxicomanes vont servir de prétexte pour virer tout le monde ».« C’est une fois de plus ces personnes qui vont trinquer », a également réagi Samuel Coppens, de l’Armée du Salut.
Citant Yann Manzi, le co-fondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, France Bleu et France 3 indiquent qu’un recours contre la décision de la préfecture va être déposé.