Salam
J'adore mes postes ... ils sont toujours sujets à débats !!!
Auto satisfaction, quand tu nous tiens...
Là, pour l'instant, personne ne s'est mouillé pour dire "il faut condamner" ou bien "meuuuh non, c'est rien ça..."
En fait, je persiste à penser que la suite pourrait nous éclairer.
Ceci dit, ça me semble rentrer dans le type d'humour de bedos. Ce qui importe, c'est moins le terme en lui-même, que l'utilisation qui en est faite et qui la fait.
Voici par exemple ce qu'il disait par rapport à un autre sketch où il utilisait le terme "bougnoule":
"C'est [...] en me souvenant de ce que j'avais entendu, depuis toujours, que j'ai écrit ce sketch Vacances à Marrakech. Pour me défouler. Je ne le joue plus. Je ne le jouerai peut-être plus jamais. Parce que ça, c'est le piège de l'humour, il n'y a pas de mode d'emploi. C'est fatalement ambigu. Quand on touche à des thèmes « politiques », si on veut jouer la sécurité, on organise carrément un meeting. A la Mutualité. Pas à Bobino. Moi, D'ABORD c'est faire rigoler que je veux. Mais - suis-je exigeant - pas n'importe comment. Et pas n'importe qui. Et là, certains soirs, pendant et après le spectacle, j'entendais des rires et des commentaires qui me faisaient mal. Genre: « Qu'est-ce que tu leur mets, aux ratons! » Je me consolais en me disant qu'heureusement une bonne partie de la salle me recevait cinq sur cinq, mais ce nuage de malentendus, c'était encore trop. J'avais pourtant mis le paquet pour aller à l'évidence. [...] Le moins gai, c'est que de l'autre côté non plus, du côté des «bougnoules», ils n'ont pas tous compris. Pas tous. Comment leur en vouloir? J'ai eu beau multiplier les explications, les justifications, les interviews à la radio, à la télé, ça devenait chiant, ce malaise, à la fin. Des types venaient m'attendre dans les couloirs du théâtre, d'autres qui avaient attrapé le sketch au vol dans une émission m'écrivaient. Furieux, peinés. Et moi donc! Je leur parlais, je leur répondais, longuement. Il semble que j'ai réussi pour la plupart à les convaincre. Mais le cur n'y était plus. J'ai laissé tomber."