Dominique Strauss Khan serait-il est un voleur et un usurpateur ?

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Selon M. Basano, en sa qualité de ministre délégué à l’Industrie et au Commerce Extérieur dans le gouvernement d’Édith Cresson en 1991, il a volé les brevets sur l’extinction des puits de pétrole en feu sans utilisation de la dynamite de Monsieur Joseph Ferrayé déposés à l’INPI les 11 et 16 avril 1991, ainsi que le 2 mai 1991. DSK est un spécialiste du vol de brevets. Le 26 juillet 1991, il écrit à Monsieur Hamoud Abdallah al-Raqbah, Ministre du pétrole Emirat du Koweït :

« Monsieur le Ministre. J’ai été informé de l’intention de la Kuwait Petroleum Company de conclure un contrat avec le consortium français conduit par HORWELL en vue d’éteindre des puits en feu sur certains champs pétroliers de votre pays. Le gouvernement français est très sensible à cette intention. Il souhaite vous confirmer toute la confiance qu’il a dans les capacités de ce consortium à mener à bien une telle mission. En espérant que les négociations en cours pourront aboutir aussi vite que possible, et en vous remerciant par avance pour votre aide, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.. »

En sa qualité de ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement de Lionel Jospin en 1999, il est intervenu pour déstabiliser Christian Basano en ordonnant sa radiation du Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables d’une part, et d’autre part un contrôle fiscal ! En sa qualité de mari de Anne Sinclair (TF1), il a fait annuler le reportage sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït pré-enregistré dans l’émission Sans Aucun Doute du 12 mai 2000. Dans son livre “Le rapport Omertà 2002”, Sophie Coignard interroge Bernard Nicolas (journaliste qui était présent sur le plateau de l’émission du 12 mai 2000), page 261 : — Vous avez déjà été victime de censure dans l’exercice de votre métier ?

« Plusieurs fois. Dès lors qu’il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1… Une fois, j’avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l’émission de Julien Courbet Tout est possible. Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s’inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?… J’étais interloqué : rien n’indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi….. Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n’ont jamais vu la suite… »

Quel est le montant des rétro-commissions encaissées par DSK sur le détournement des sommes payées par le Koweït pour l’utilisation des brevets Ferraye ? Avec quel argent DSK a-t-il acheté ses tableaux longtemps stockés au port franc de Genève ?


 
« L’expert-comptable niçois, Christian Basano, est le héros malheureux d’une histoire très complexe liée à la Guerre du Golfe. Au lendemain du conflit, des Koweïtiens aidés par des complices occidentaux auraient détourné 16 milliards de dollars provenant de l’aide internationale (et donc, des banques de plusieurs pays). Ces fonds devaient en principe financer l’extinction des puits de pétrole koweïtiens, selon une méthode imaginée par un chercheur génial ayant déposé un brevet. Christian Basano était alors un proche de ce chercheur. Avec lui, il avait créé une société et envoyé des photocopies de son passeport pour obtenir un visa koweïtien. L’affaire Basano a commencé quand ce dernier s’est rendu compte, quelques années plus tard, qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer, via une banque hollandaise, des fonds provenant du Koweït. Ces fonds seront investis en titres grâce à un compte non publié de Clearstream. Christian Basano se déplacera jusqu’à Luxembourg et livrera ses documents aux autorités grand-ducales. On y trouve la liste et les références précises de tous ces comptes ».

Monsieur Yves Bertrand, l’ancien directeur des renseignements généraux, dans son livre “Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout” évoque cette affaire (pages 187 à 189) : « …Affaire qui, à l’heure où nous parlons, semble porter malheur à ses protagonistes puisque, parmi eux, trois décès suspects sont à déplorer : un ancien agent de la DST, un financier suisse de la société BSC Finances, et le président de la société OIL SA… » Et, si Yves Bertrand disait tout ce qu’il sait sur DSK et les autres !…

M° Gilbert Collard, avocat de Joseph Ferraye, qui était présent sur le plateau de Sans Aucun Doute, avait très justement déclaré : « Ce serait la plus grosse escroquerie du siècle sur fond de politique et de guerre du Golfe ! la plus grande escroquerie du siècle, escroquerie incroyable, enjeu colossal; on ne joue plus avec des rigolos, on joue avec de vrais tueurs, des hommes prêts à tout sous prétexte qu’un Etat a des intérêts qui sont reliés par d’autres Etats ». Julien Courbet, le présentateur, a quant à lui annoncé : « Cette affaire pourrait remonter très très très haut ». Mais, c’est très courageusement que M° Gilbert Collard a très vite abandonné le combat…
 
Domi-nique Strauss kenn
La perversion d’État pourrait se décrire ainsi : j’ai le pouvoir ; j’ai donc tous les pouvoirs. Pouvoir de baiser qui je veux quand je veux, même si le qui en question ne veut pas (existe-t-elle, d’ailleurs, autrement que comme objet à jouir ?). Pouvoir de prendre l’argent là où il passe, quand je veux, comme je veux. Pouvoir, ainsi, particulièrement jouissif, de baiser Marianne et, en prime, de lui piquer son portefeuille. La loi n’est pas faite pour le pervers. Non, le pervers d’État préfère cette posture bien plus confortable : faire les lois pour les autres, décider qu’elles ne sont pas faites pour lui et jouir intimement de leur transgression au quotidien.
 
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