Amine
En mode pause
La première greffe partielle de visage au monde, pratiquée à Amiens en 2005, et les deux autres, réalisées à lhôpital Hentie_Mondor de Créteil ce printemps, témoignent que les chirurgiens français sont en pointe en matière de transplantation de la face. Toutefois, ces interventions ne concernent que certains patients. Sauf en cas de destruction totale de la face, des lèvres ou des paupières, on privilégie toujours les opérations de reconstruction classique, qui évitent au patient un lourd traitement antirejet, explique le Dr Meningaud, qui a participe à la première transplantation main-visage. Pour les grands brules ou les blesses de guerre, qui survient grâce aux progrès de la réanimation alors que leurs tissus sont carbonises, ce genre de greffe constitue le seul espoir de retrouver un visage, donc une vie sociale. Cest la raison pour laquelle les chirurgiens soutiennent les actions menées en faveur du don du visage dun défunt, sachant que, pour les proches, la décision est difficile à prendre.