Avec lucidité et humour, mais aussi amertume, Akram Musallam décrit le quotidien palestinien.
Dans un dancing de Ramallah, un Palestinien rencontre une Française qui porte un tatouage en forme de scorpion. Celui-ci va hanter les rêves et les pensées du jeune homme, et fournir à lauteur une métaphore de la réalité palestinienne. Dans ce deuxième roman très maîtrisé, on est marqué par le ton, à la fois lucide et amer, de lauteur. Par son humour et son autodérision aussi, qui ne vont pas sans rappeler ceux des films dElia Suleiman.
Dans LHistoire du scorpion qui ruisselait de sueur, Akram Musallam explore la question du corps (le père du narrateur, qui a perdu une jambe à cause dun clou rouillé, est obsédé par son membre manquant), car, pour lui, « le corps est un objet de conflit idéologique, une matière façonnée par la domination ». Le roman est loccasion de dénoncer la situation issue des accords dOslo, loccupation israélienne et lincurie de lAutorité palestinienne.
http://www.jeuneafrique.com/Article...ne-litterature-ecrivaind-oslo-a-ramallah.html
Dans un dancing de Ramallah, un Palestinien rencontre une Française qui porte un tatouage en forme de scorpion. Celui-ci va hanter les rêves et les pensées du jeune homme, et fournir à lauteur une métaphore de la réalité palestinienne. Dans ce deuxième roman très maîtrisé, on est marqué par le ton, à la fois lucide et amer, de lauteur. Par son humour et son autodérision aussi, qui ne vont pas sans rappeler ceux des films dElia Suleiman.
Dans LHistoire du scorpion qui ruisselait de sueur, Akram Musallam explore la question du corps (le père du narrateur, qui a perdu une jambe à cause dun clou rouillé, est obsédé par son membre manquant), car, pour lui, « le corps est un objet de conflit idéologique, une matière façonnée par la domination ». Le roman est loccasion de dénoncer la situation issue des accords dOslo, loccupation israélienne et lincurie de lAutorité palestinienne.
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