Dossier telQuel: Quand trentenaire rime avec célibataire

http://www.telquel-online.com/381/mag1_381.shtml

Ils sont riches, beaux, bardés de diplômes... ils ont tout pour plaire mais peinent à trouver l’âme sœur.

Dans ce café casablancais où il fait bon être vu, l’ambiance est bon enfant en ce samedi après-midi. Saison estivale oblige, un mot est lâché dans la discussion, entre un café liégeois sans chantilly et un jus d’orange maison : mariage. D’un coup, les mains manucurées s’animent et les lèvres savamment soulignées entament une dance effrénée. La tablée s’enthousiasme et se divise. Les célibataires irréductibles n’ont pas de mots assez durs pour dénigrer le mariage. Meryem, 29 ans, cadre en assurances, presque ennuyée par la perspective de débattre du sujet, s’improvise porte-parole de la “cause”. La jeune femme réajuste sa coiffure d’un geste et affûte sa réplique : “Le problème de l’indépendance, c’est qu’une fois que tu y goûtes, tu as une trop haute opinion de toi-même pour adhérer au concept de l’abonnement institutionnalisé”. Petits sourires sur fond de silence gêné. Celui des autres (célibataires). Ceux qui signeraient bien là, tout de suite, un abonnement illimité, toutes options, et sans conditions, à un forfait “duo”. Parce que, oui, leur statut les travaille. Fatalement.

Un mâle qui ronge

Soraya, jolie brunette très BCBG, regarde avec envie un couple qui roucoule deux tables plus loin. “C’est vrai que ça me manque”, confesse cette conseillère en communication de 32 ans. “Ça”, vous l’avez deviné, c’est la vie à deux. En couple. Séquence souvenir : “A 25 ans, j’avais un diplôme en poche, une bague au doigt et des rêves plein la tête. Ensuite tout s’est compliqué”. Une affaire de famille. Les parents de son fiancé ont du mal avec cette future belle-fille trop libérée à leur goût. Cigarette, alcool, dîners tardifs avec les clients, voyages d’affaires… Tout devient prétexte à reproche. A la veille du mariage, la mère de son cher et tendre Jules pose un ultimatum : “C’est elle, ou c’est nous, tu choisis !”. Il a choisi : ça sera eux. Fin de l’histoire. “Je me suis vengée de tous ceux qui se sont retrouvés sur mon chemin. Pendant trois ans, j’ai menti, trompé, collectionné. Le matin de mes 28 ans, je me suis réveillée dans le lit d’un jeune de 19 ans. Je me suis sentie vieille, seule, malheureuse et surtout pathétique”. Changement de cap. La jeune femme envisage de nouveau une vie à deux, le mariage et, pourquoi pas, les enfants. Mais y croire n’est pas suffisant. Elle utilise patiemment tous les réseaux de rencontre à sa portée (famille, amis, travail). Sans résultats. Les rencontres s’enchaînent, les déceptions s’accumulent. Soraya entame un bras de fer avec le temps qu’elle sait perdu d’avance. “Au Maroc, pour une femme, à 30 ans, la date limite de consommation n’est plus très loin”. Ça tourne à l’obsession.
“Les consultations de trentenaires célibataires, hommes et femmes confondus, augmentent. Ces nouveaux patients vivent l’esseulement comme un échec personnel”, analyse Fatine Bendaoud, psychologue à Casablanca. “Même si le Maroc évolue vers une société de consommation, on n’est pas encore une société individualiste”, renchérit Florence Boutaleb Achard, autre psychologue casablancaise consultée sur le sujet.

Booster sa carrière avant de penser à se “caser”

Mehdi, analyste financier, 35 ans, passe ses journées à jongler entre Blackberry, cafés et dossiers. Et ses soirées en “tête à tête avec l’une des 300 chaînes de la télé”, confie-t-il. “Il y a aussi la Wii, parfois les soirées chez des amis. Mais bon…”. Le succès professionnel contraste douloureusement avec les déboires personnels. Quand il a acheté, il y a sept ans, son appartement casablancais, le jeune homme s’y voyait bien, mais à deux, voire à trois, avec femme et enfant. Il a même fait aménager une petite chambre, “au cas où”, souffle-t-il. Mais les années ont passé et il ne s’est rien passé. “J’ai attendu de booster ma carrière avant de penser à me caser. J’ai commencé à chercher l’âme sœur en même temps que cet appart. Depuis, l’écrin attend toujours sa perle rare”. Un peu poète à ses heures, Mehdi vit mal son célibat, mais refuse obstinément la solution de facilité : la bent nass, ou bent darhoum, choisie par la famille pour son rejeton de trentenaire qui peine à trouver un doigt à baguer. Et tant pis si sa mère lui demande, tous les week-ends : “Iwa weldi, c’est pour quand les petits-enfants?”. Car, si on compatit avec les jeunes qui ne se marient pas, faute de ressources financières suffisantes, on estime souvent que ceux qui ont les moyens de convoler mais s’y refusent, font des caprices, du “fchouch khawi”. “J’évite toutes les réunions familiales parce que j’en ai marre des regards réprobateurs sur ma situation. Je suis devenue une honte pour mes parents”, se plaint également Mouna, 33 ans, responsable juridique d’une multinationale.
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Un mâle qui ronge

Soraya, jolie brunette très BCBG, regarde avec envie un couple qui roucoule deux tables plus loin. “C’est vrai que ça me manque”, confesse cette conseillère en communication de 32 ans. “Ça”, vous l’avez deviné, c’est la vie à deux. En couple. Séquence souvenir : “A 25 ans, j’avais un diplôme en poche, une bague au doigt et des rêves plein la tête. Ensuite tout s’est compliqué”. Une affaire de famille. Les parents de son fiancé ont du mal avec cette future belle-fille trop libérée à leur goût. Cigarette, alcool, dîners tardifs avec les clients, voyages d’affaires… Tout devient prétexte à reproche. A la veille du mariage, la mère de son cher et tendre Jules pose un ultimatum : “C’est elle, ou c’est nous, tu choisis !”. Il a choisi : ça sera eux. Fin de l’histoire. “Je me suis vengée de tous ceux qui se sont retrouvés sur mon chemin. Pendant trois ans, j’ai menti, trompé, collectionné. Le matin de mes 28 ans, je me suis réveillée dans le lit d’un jeune de 19 ans. Je me suis sentie vieille, seule, malheureuse et surtout pathétique”. Changement de cap. La jeune femme envisage de nouveau une vie à deux, le mariage et, pourquoi pas, les enfants. Mais y croire n’est pas suffisant. Elle utilise patiemment tous les réseaux de rencontre à sa portée (famille, amis, travail). Sans résultats. Les rencontres s’enchaînent, les déceptions s’accumulent. Soraya entame un bras de fer avec le temps qu’elle sait perdu d’avance. “Au Maroc, pour une femme, à 30 ans, la date limite de consommation n’est plus très loin”. Ça tourne à l’obsession.
“Les consultations de trentenaires célibataires, hommes et femmes confondus, augmentent. Ces nouveaux patients vivent l’esseulement comme un échec personnel”, analyse Fatine Bendaoud, psychologue à Casablanca. “Même si le Maroc évolue vers une société de consommation, on n’est pas encore une société individualiste”, renchérit Florence Boutaleb Achard, autre psychologue casablancaise consultée sur le sujet.

Booster sa carrière avant de penser à se “caser”

Mehdi, analyste financier, 35 ans, passe ses journées à jongler entre Blackberry, cafés et dossiers. Et ses soirées en “tête à tête avec l’une des 300 chaînes de la télé”, confie-t-il. “Il y a aussi la Wii, parfois les soirées chez des amis. Mais bon…”. Le succès professionnel contraste douloureusement avec les déboires personnels. Quand il a acheté, il y a sept ans, son appartement casablancais, le jeune homme s’y voyait bien, mais à deux, voire à trois, avec femme et enfant. Il a même fait aménager une petite chambre, “au cas où”, souffle-t-il. Mais les années ont passé et il ne s’est rien passé. “J’ai attendu de booster ma carrière avant de penser à me caser. J’ai commencé à chercher l’âme sœur en même temps que cet appart. Depuis, l’écrin attend toujours sa perle rare”. Un peu poète à ses heures, Mehdi vit mal son célibat, mais refuse obstinément la solution de facilité : la bent nass, ou bent darhoum, choisie par la famille pour son rejeton de trentenaire qui peine à trouver un doigt à baguer. Et tant pis si sa mère lui demande, tous les week-ends : “Iwa weldi, c’est pour quand les petits-enfants?”. Car, si on compatit avec les jeunes qui ne se marient pas, faute de ressources financières suffisantes, on estime souvent que ceux qui ont les moyens de convoler mais s’y refusent, font des caprices, du “fchouch khawi”. “J’évite toutes les réunions familiales parce que j’en ai marre des regards réprobateurs sur ma situation. Je suis devenue une honte pour mes parents”, se plaint également Mouna, 33 ans, responsable juridique d’une multinationale.
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Elle c'est un sacré bon parti, où comment jeter la suspicion sur toutes les femmes trentenaires celibataires...
 
En même temps c’est tel quel
Le magazine qui croit que la majorité des marocains ont les mêmes soucis dans la vie que le prince de bel air et veut nous faire pleurer dessus !
Complètement chtarbé
 
Quel sujet abordé par Telquel, comme si il n'y avait pas plus urgent à aborder.

On parle des riches célibataires, les pauvres y'en a plus?

Il faut bien un coté "People" dans cette revue pour booster la revue du Maroc tel qu'il est , c'est sur.

http://www.telquel-online.com/

Avec pleins de questions.
 
En même temps c’est tel quel
Le magazine qui croit que la majorité des marocains ont les mêmes soucis dans la vie que le prince de bel air et veut nous faire pleurer dessus !
Complètement chtarbé

:D :D lol lol lol

parfois, on se demande si la scène se situe au Maroc. ze3ma, le Maroc libéré et décomplexé comme aimeraient le voir les autres pays occidentaux avec tjrs un zest de tradition sé-***-aire. c comme l'interview de la porno star marocaine égérie de Dorcel TV Yasmine ! la petite cochonne lyonnaise qui a échappé aux carcans de la culture marocaine traditionnelle et qui finit chez JB Root

certains articles sont un peu bo-no-bo 3roubi ou achel7i. Bourgeois,no bohême, campagnard chleuh krkrkrkr en mode front !

++
 
La vérité au Maroc c'est pas évident de rencontrer l'ame-soeur, parce que c'est pas un pays libertain encore. Une tres petite minorité de jeunes gars dans la vingtaine sortent et rencontrent du monde, mais seules qq jeunes femmes font ca. La plupart des jeunes femmes font des rencontres sur le web parce qu'elles peuvent pas ou n'ont pas ou sorir le soir . Il reste juste les écoles et le lieu de travail pour rencontrer des gens intéressants. Alors qu'en occident, tu peux trouver ton ame-soeur en jouant au tennis avec une partenaire fille, en allant au parc, dans des excursions organisées, des house partys,etc...

Les house partys sont tres selects au Maroc, faut connaitre des gens friqués..

Donc bien souvent les mariages sont arrangés et donc ''artificiels''.
 
En même temps c’est tel quel
Le magazine qui croit que la majorité des marocains ont les mêmes soucis dans la vie que le prince de bel air et veut nous faire pleurer dessus !
Complètement chtarbé

hahaha complétement d'accord,les "journalistes" qui écrivent ce genre d'articles ciblent une clientèle bien particulière.Loinnnnnnnnnnnnnn mais alors trééééééééééés loinnnnnnnnnnnn des soucis du marocain moyen
 
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