el jadida
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L'Etat espagnol reconnaît les exilés républicains comme siens
La loi du 26 décembre 2007, entrée en vigueur le 28 décembre dernier, permet aux enfants et petits-enfants d'exilés républicains de demander la nationalité espagnole d'origine, sans renoncer à leur nationalité actuelle.
Plusieurs dizaines de demandes de renseignements ont déjà été formulées auprès du consulat d'Espagne, avenue Franklin à Perpignan, depuis l'entrée en vigueur, le 28 décembre 2008, de la loi dite "loi sur la mémoire historique". Cette loi, voulue par le chef du gouvernement espagnol José Luís Zapatero, a été approuvée, non sans mal, aux Cortes le 31 octobre 2007 et est donc entrée en application il y a 15 jours. Elle permet aux enfants et aux petits-enfants d'Espagnols exilés pour raisons politiques, soit pendant la guerre civile de 1936-1939, soit plus tard, de demander la nationalité espagnole d'origine tout en conservant la nationalité française. "C'est la reconnaissance par la loi que tous ces gens sont bien espagnols" , analyse Ramon Alvarez-Novoa, consul d'Espagne à Perpignan.
Pour les descendants de la Retirada dont on va commémorer cette année le 70 e anniversaire, c'est la reconnaissance de l'exil des Républicains et de leurs souffrances. Et pour tous les exilés politiques d'après la Retirada, c'est la reconnaissance de leur condition de victimes de la dictature du général Franco. Les émigrants économiques des années 60 ne sont pas concernés. En effet, l'article 1 er de la 7 e disposition additionnelle de la loi sur la mémoire historique prévoit la possibilité d'acquérir la nationalité espagnole d'origine pour les enfants dont le père ou la mère était espagnol(e) et pour les petits-enfants de celles et ceux qui ont perdu ou ont dû renoncer à la nationalité espagnole suite à l'exil.
Plusieurs documents prouvant la condition d'exilés des grands-parents peuvent être fournis pour la constitution du dossier. Par exemple (1) : pensions versées aux exilés par l'administration espagnole ; document de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés ; certificats ou rapports délivrés par des partis politiques, des syndicats ou toute autre organisation, publique ou privée, dûment agréée par les autorités espagnoles ou l'Etat d'accueil des exilés et ayant un lien avec l'exil.
Espagnol par option ou d'origine
Jusqu'au vote de cette loi sur la mémoire historique, les enfants de réfugiés espagnols pouvaient, à leur majorité, acquérir la nationalité espagnole par option ; ils renonçaient alors à la nationalité du pays d'accueil de leur(s) parent(s). Ceux-là peuvent dorénavant opter pour la nationalité espagnole d'origine. Quant aux petits-enfants, la 2 e génération des exilés, ils peuvent acquérir la nationalité espagnole d'origine, tout en conservant, on l'a dit, la nationalité française, que leurs parents aient ou non demandé la nationalité espagnole par option avant la loi du 31 octobre 2007.
Il leur faudra seulement prouver la condition d'exilé(s) de leur(s) grand(s)-parent(s).
Plusieurs centaines de demandes
La loi du 26 décembre 2007, entrée en vigueur le 28 décembre dernier, permet aux enfants et petits-enfants d'exilés républicains de demander la nationalité espagnole d'origine, sans renoncer à leur nationalité actuelle.
Plusieurs dizaines de demandes de renseignements ont déjà été formulées auprès du consulat d'Espagne, avenue Franklin à Perpignan, depuis l'entrée en vigueur, le 28 décembre 2008, de la loi dite "loi sur la mémoire historique". Cette loi, voulue par le chef du gouvernement espagnol José Luís Zapatero, a été approuvée, non sans mal, aux Cortes le 31 octobre 2007 et est donc entrée en application il y a 15 jours. Elle permet aux enfants et aux petits-enfants d'Espagnols exilés pour raisons politiques, soit pendant la guerre civile de 1936-1939, soit plus tard, de demander la nationalité espagnole d'origine tout en conservant la nationalité française. "C'est la reconnaissance par la loi que tous ces gens sont bien espagnols" , analyse Ramon Alvarez-Novoa, consul d'Espagne à Perpignan.
Pour les descendants de la Retirada dont on va commémorer cette année le 70 e anniversaire, c'est la reconnaissance de l'exil des Républicains et de leurs souffrances. Et pour tous les exilés politiques d'après la Retirada, c'est la reconnaissance de leur condition de victimes de la dictature du général Franco. Les émigrants économiques des années 60 ne sont pas concernés. En effet, l'article 1 er de la 7 e disposition additionnelle de la loi sur la mémoire historique prévoit la possibilité d'acquérir la nationalité espagnole d'origine pour les enfants dont le père ou la mère était espagnol(e) et pour les petits-enfants de celles et ceux qui ont perdu ou ont dû renoncer à la nationalité espagnole suite à l'exil.
Plusieurs documents prouvant la condition d'exilés des grands-parents peuvent être fournis pour la constitution du dossier. Par exemple (1) : pensions versées aux exilés par l'administration espagnole ; document de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés ; certificats ou rapports délivrés par des partis politiques, des syndicats ou toute autre organisation, publique ou privée, dûment agréée par les autorités espagnoles ou l'Etat d'accueil des exilés et ayant un lien avec l'exil.
Espagnol par option ou d'origine
Jusqu'au vote de cette loi sur la mémoire historique, les enfants de réfugiés espagnols pouvaient, à leur majorité, acquérir la nationalité espagnole par option ; ils renonçaient alors à la nationalité du pays d'accueil de leur(s) parent(s). Ceux-là peuvent dorénavant opter pour la nationalité espagnole d'origine. Quant aux petits-enfants, la 2 e génération des exilés, ils peuvent acquérir la nationalité espagnole d'origine, tout en conservant, on l'a dit, la nationalité française, que leurs parents aient ou non demandé la nationalité espagnole par option avant la loi du 31 octobre 2007.
Il leur faudra seulement prouver la condition d'exilé(s) de leur(s) grand(s)-parent(s).
Plusieurs centaines de demandes