Il y a pratiquement 15 ans, j'avais écrit un texte sur la douleur humaine :
Douleur de l'homme
Exemple pratique tiré d’un quotidien vécu par tous les parents du monde :
J’ai pris l’habitude de lire assis sur mon lit avec ma petite en train de jouer en face de moi.
En lui essuyons le nez , elle m’a arraché des mains le morceau de plastic qui contenait le dernier mouchoir et l’a mis directement en bouche.
En bon père , je le lui ai retiré et ce geste m’a valut d’être responsable de son plus grand malheur. Je ne sais , si vous avez déjà vu un enfant devenir tout rouge et hurler à la mort , c’est assez impressionnant, bref tout ça pour dire que vous comprendrez aisément que je dus en toute logique lui remettre ce fichu morceau de plastic.
Une fois ce geste salvateur accompli , la petite est passée en quelque seconde , de l’hystérie à l’extase.
Ceci m’amène à soulever trois questions :
1. Que faut il retirer aux adultes que nous sommes pour provoquer cette même crise d’hystérie , j’entend par là , le fait d’avoir le regard de l’être sur lequel tous les malheurs du monde s’abattent ?
2.Que faut il vous offrir pour remédier quasi dans la minute au malheur qui vient de vous frapper ?
3.Comment se fait il que l’adulte ne se souvienne plus des moments d’extrêmes extases et d’extrêmes hystéries qu’il a connu étant enfant ?
Morale de l'histoire
La morale de l’histoire est que, quelque soit la nature de la douleur ou de l’extase vécue en ce monde , nous finirons par l'oublier le jour ou nous nous éveillerons avec un regard autre sur ce dernier.
Voyez le cas de l’enfant , nul n’atteindra le degré de joie et de détresse qui fut sienne un jour …pourtant il a fini par tout oublier.
Alors dans ce cas, comment imaginer qu’il ne puisse en être ainsi pour des êtres ressentant des émotions moins vivent que celles de l’enfant.
Le jour de l’éveil est proche et soyez assuré que tout comme dans le cas de l’enfant , il ne sera plus question de se demander pourquoi Dieu laisse commettre des injustices dans la mesure ou il ne restera plus aucune trace de ses dernières en nous.
Et si on devait nous conter la douleur vécue sur terre , nous aurions à peu près le même regard condescendant que celui de l’adulte qui assiste à la scène du nourrisson criant à l’injustice pour un vulgaire morceau de plastic.
Il est difficile de comprendre cette logique n’est ce pas , rien d’étonnant à cela , car après tout , par rapport à l’éveil suprême qui nous guette , nous en sommes encore au stade de l’enfance.
Douleur de l'homme
Exemple pratique tiré d’un quotidien vécu par tous les parents du monde :
J’ai pris l’habitude de lire assis sur mon lit avec ma petite en train de jouer en face de moi.
En lui essuyons le nez , elle m’a arraché des mains le morceau de plastic qui contenait le dernier mouchoir et l’a mis directement en bouche.
En bon père , je le lui ai retiré et ce geste m’a valut d’être responsable de son plus grand malheur. Je ne sais , si vous avez déjà vu un enfant devenir tout rouge et hurler à la mort , c’est assez impressionnant, bref tout ça pour dire que vous comprendrez aisément que je dus en toute logique lui remettre ce fichu morceau de plastic.
Une fois ce geste salvateur accompli , la petite est passée en quelque seconde , de l’hystérie à l’extase.
Ceci m’amène à soulever trois questions :
1. Que faut il retirer aux adultes que nous sommes pour provoquer cette même crise d’hystérie , j’entend par là , le fait d’avoir le regard de l’être sur lequel tous les malheurs du monde s’abattent ?
2.Que faut il vous offrir pour remédier quasi dans la minute au malheur qui vient de vous frapper ?
3.Comment se fait il que l’adulte ne se souvienne plus des moments d’extrêmes extases et d’extrêmes hystéries qu’il a connu étant enfant ?
Morale de l'histoire
La morale de l’histoire est que, quelque soit la nature de la douleur ou de l’extase vécue en ce monde , nous finirons par l'oublier le jour ou nous nous éveillerons avec un regard autre sur ce dernier.
Voyez le cas de l’enfant , nul n’atteindra le degré de joie et de détresse qui fut sienne un jour …pourtant il a fini par tout oublier.
Alors dans ce cas, comment imaginer qu’il ne puisse en être ainsi pour des êtres ressentant des émotions moins vivent que celles de l’enfant.
Le jour de l’éveil est proche et soyez assuré que tout comme dans le cas de l’enfant , il ne sera plus question de se demander pourquoi Dieu laisse commettre des injustices dans la mesure ou il ne restera plus aucune trace de ses dernières en nous.
Et si on devait nous conter la douleur vécue sur terre , nous aurions à peu près le même regard condescendant que celui de l’adulte qui assiste à la scène du nourrisson criant à l’injustice pour un vulgaire morceau de plastic.
Il est difficile de comprendre cette logique n’est ce pas , rien d’étonnant à cela , car après tout , par rapport à l’éveil suprême qui nous guette , nous en sommes encore au stade de l’enfance.