Pour cause de corruption et de fraude, la Banque mondiale interdit de prêts des sociétés chinoises. Parmi les entreprises black-listées celle qui a raflé la construction de la Grande mosquée dAlger.
Les entreprises chinoises sont perçues comme faisant partie des plus corruptrices dans leurs affaires à létranger, suivant de près les sociétés russes. Lorganisation non gouvernementale de lutte contre la corruption, Transparency International (TI), estime, dans son rapport «Bribe Payers Index 2011», rendu public hier, que «les entreprises russes et chinoises, qui ont investi 120 milliards de dollars hors de leurs frontières en 2010, sont perçues comme les plus susceptibles de verser des pots-de-vin à létranger», peut-on lire dans le communiqué de Transparency International. Et soudoyer des fonctionnaires en faisant des affaires à létranger est une «pratique courante», selon cette enquête, réalisée par TI et menée auprès de 3000 chefs dentreprise et hauts cadres de pays développés ou en développement.
La Chine et la Russie se positionnent ainsi, avec respectivement des indices de 6.5 et 6.1, en queue dun classement de 28 des plus grandes puissances économiques du monde qui activent à grande échelle à linternational. Les entreprises suisses et néerlandaises sont considérées comme les moins susceptibles de verser des pots-de-vin, et obtiennent la même note de 8.8. LAllemagne arrive en quatrième position (8.6) la Grande-Bretagne (8.3), les Etats-Unis (8.1) et la France (8) se classent respectivement 8e (ex-æquo avec Singapour), 10e et 11e de cette liste. Pour ce qui est des secteurs dactivité et dinvestissement dans lesquels a le plus cours ce type de pratique, il sagit des travaux publics et du bâtiment, avec un indice de perception de 5.3 points. «Il sagit dun secteur où le contournement des règles et lexécution insuffisante peuvent avoir des effets désastreux sur la sécurité publique», commente TI. Il est suivi de près par les services dutilité publique (6.1), limmobilier, les biens immobiliers, les services aux entreprises et services juridiques (6.1), le pétrole et gaz (6.2) ainsi que lexploitation minière (6.3).
http://www.elwatan.com/actualite/doutes-sur-l-octroi-de-marches-en-algerie-03-11-2011-146043_109.php
Les entreprises chinoises sont perçues comme faisant partie des plus corruptrices dans leurs affaires à létranger, suivant de près les sociétés russes. Lorganisation non gouvernementale de lutte contre la corruption, Transparency International (TI), estime, dans son rapport «Bribe Payers Index 2011», rendu public hier, que «les entreprises russes et chinoises, qui ont investi 120 milliards de dollars hors de leurs frontières en 2010, sont perçues comme les plus susceptibles de verser des pots-de-vin à létranger», peut-on lire dans le communiqué de Transparency International. Et soudoyer des fonctionnaires en faisant des affaires à létranger est une «pratique courante», selon cette enquête, réalisée par TI et menée auprès de 3000 chefs dentreprise et hauts cadres de pays développés ou en développement.
La Chine et la Russie se positionnent ainsi, avec respectivement des indices de 6.5 et 6.1, en queue dun classement de 28 des plus grandes puissances économiques du monde qui activent à grande échelle à linternational. Les entreprises suisses et néerlandaises sont considérées comme les moins susceptibles de verser des pots-de-vin, et obtiennent la même note de 8.8. LAllemagne arrive en quatrième position (8.6) la Grande-Bretagne (8.3), les Etats-Unis (8.1) et la France (8) se classent respectivement 8e (ex-æquo avec Singapour), 10e et 11e de cette liste. Pour ce qui est des secteurs dactivité et dinvestissement dans lesquels a le plus cours ce type de pratique, il sagit des travaux publics et du bâtiment, avec un indice de perception de 5.3 points. «Il sagit dun secteur où le contournement des règles et lexécution insuffisante peuvent avoir des effets désastreux sur la sécurité publique», commente TI. Il est suivi de près par les services dutilité publique (6.1), limmobilier, les biens immobiliers, les services aux entreprises et services juridiques (6.1), le pétrole et gaz (6.2) ainsi que lexploitation minière (6.3).
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